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Islamophobie: livre de Philippe d'Iribarne
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[QUOTE="AncienMembre, post: 16187205"] suite Affinités électives Quelles leçons tirer de tout ce fatras ? L’immense majorité des musulmans n’est pas problématique, « c’est seulement une petite minorité qui est source de problèmes pour la société d’accueil et suscite, de ce fait, des réactions négatives », conclut Philippe d’Iribarne. Allons un peu plus loin. On devrait se demander pourquoi les musulmans du quotidien, aussi pacifiques que vous et moi, s’approprient le lamento des plus radicaux de leurs coreligionnaires. A l’échelle de l’hexagone, un début de réponse nous est donnée par l’enquête de l’Institut Montaigne et les travaux du sociologue Tarik Yildiz. Il ne suffit pas en effet de décrire la majorité silencieuse. Travaillée par un surmoi communautaire, la rue musulmane de France prend souvent fait et cause pour ses entrepreneurs médiatiques tels que Marwan Muhammad ou Tariq Ramadan, du temps de sa superbe. Pourquoi la majorité paisible s’identifie-t-elle à sa minorité ? Sans même parler de la queue de comète djihadiste, cette larme de fond se vérifie, notamment chez les plus jeunes, dont une frange importante, sinon majoritaire, est en sécession culturelle par rapport au reste de la société. Pendant le Ramadan, le regroupement communautaire bat son plein et beaucoup prennent naturellement plaisir à se retrouver entre musulmans pour rompre le jeûne. Au quotidien, c’est l’attachement au hallal et l’identification identitaire qui marque la frontière entre « eux » et « nous », les musulmans et « les Français » – comme on dit en banlieue. D’où la difficulté à dénoncer les brebis galeuses comme Salah Abdeslam, longtemps réfugié à Molenbeek au vu et au su de ses voisins comme naguère Yvan Colonna dans le maquis corse. Mais ladite étude ne dit rien des territoires perdus de l’Europe où une charia de pacotille fait sa loi au détriment des musulmans les plus libres, de Sevran à Birmingham. Confusion des ressentiments Et les enquêtes victimaires comme celle-ci ne sont pas près d’inverser la tendance. En traitant les musulmans comme des citoyens passifs tout justes bons à rédiger des doléances, les sociologues d’Etat en font les spectateurs engagés de leurs propres vies. Il est de bon ton d’essentialiser le prétendu fatalisme arabe au nom du « maktoub » alors que « destin » peut tout aussi bien se traduire par « masir », un avenir dont l’individu est acteur, et non simple sujet subissant un joug annoncé. Erigés en mineurs à vie, les musulmans du sondage nourrissent du « ressentiment », s’inquiète d’Iribarne. Une passion triste que Nietzsche associait à la morale des esclaves. Au fond, l’infantilisation des musulmans n’est-elle pas la seule islamophobie tolérée ? [/QUOTE]
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