Israël, la France et l’AIEA

Israël, la France et l’AIEA

En date du mardi 06 octobre 2009, MG Buffet, secrétaire nationale du Pcf a adressé un courrier à Bernard Kouchner, chef de la diplomatie française, l’interpellant sur les mesures que comptent prendre l’ Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) concernant les installations nucléaires israéliennes, ainsi que sur la position de la France sur ce dossier.
Suivent les termes de ce courrier.

Monsieur le Ministre,

La Conférence générale de l’ Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a adopté le 26 août dernier, lors de sa 49ème session, sur proposition des Etats arabes, un mémoire soulignant qu’Israël « continue de défier la communauté internationale en refusant de devenir partie au Traité (TNP) ou de soumettre ses installations aux garanties généralisées de l’ Agence, exposant ainsi la région à des risques nucléaires et menaçant la paix ». Le mémoire souligne aussi que « la Conférence générale de l’ AIEA doit prendre des mesures appropriées pour faire en sorte qu’Israël soumette toutes ses installations nucléaires aux garanties de l’Agence et adhère au Traité sur la nonprolifération des armes nucléaires ».
Cette résolution de l’ AIEA soulève une question majeure sur les conditions de la paix au Proche-Orient, sur une des raisons essentielles du contexte de tensions et de méfiance qui perdure et qui alimente l’impasse dramatique actuelle.
Selon les informations dont nous disposons, la France aurait cependant voté contre.
Pouvez-vous, Monsieur le Ministre, confirmer que la France a voté contre ce texte et expliquer pourquoi notre pays -qui appelle officiellement au respect du TNP dont elle est membre elle-même- refuse de voter une résolution demandant à Israël d’adhérer à ce même TNP, et de soumettre ses installations nucléaires aux garanties de l’ Agence ? Je vous remercie de l’attention que vous pourrez porter à cette sollicitation.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de mes salutations distinguées.

Marie-George Buffet
Secrétaire nationale
Députée de la Seine-Saint-Denis

à

Monsieur Bernard Kouchner
Ministre des Affaires étrangères
37, quai d’Orsay
75351 Paris cedex 07

http://www.aloufok.net/spip.php?article944
 

itrophe

Bladinaute averti
J'attends avec impatience la réponse de Monsieur Kouchner !!!!!

Arghhhhh !!! tu m'obliges un shabbat à allumer mon ordi ... ;)

Enfonces toi ça dans le crane ... ISRAEL, le PAKISTAN et l'INDE n'ont pas signé le traité de Non Prolifération ...
Donc pas de sanctions possibles

l'IRAN a signé la convention et a obtenu des aides techniques de la communauté internationale ... IL Y A CONTRAT ... qui n'a pas été respecté

Shabbat shalom
 
Arghhhhh !!! tu m'obliges un shabbat à allumer mon ordi ...

Enfonces toi ça dans le crane ... ISRAEL, le PAKISTAN et l'INDE n'ont pas signé le traité de Non Prolifération ...
Donc pas de sanctions possibles

l'IRAN a signé la convention et a obtenu des aides techniques de la communauté internationale ... IL Y A CONTRAT ... qui n'a pas été respecté

Shabbat shalom

pour me répondre ça....tu aurais mieux fais de ne pas l'allumer ...mais il devait déjà l'être ...avoue le....coquine ;)

Facile comme pirouette...on n'a pas signé...on fait ce qu'on veut...donc l'Iran peut retirer sa du traité; elle l'avait déjà voulu le faire en février 2006 :

Devant des centaines de milliers d'Iraniens rassemblés pour le vingt-septième anniversaire de la Révolution islamique, le président Mahmoud Ahmadinejad a menacé implicitement, samedi, de se retirer du Traité de non-prolifération nucléaire, si les Occidentaux tentaient de "priver" l'Iran de son droit à l'énergie atomique.

Pour ce qui est du respect...Israél est mal placé pour donner des leçons...veux tu qu'on reparle encore une fois des résolution de l'ONU non respectéés......:rolleyes:
 

itrophe

Bladinaute averti
Ces déséquilibres entre pays dotés ou possédant l'arme nucléaire, ont participé à pousser trois pays (Israël, l'Inde et le Pakistan) à ne pas signer le TNP et à développer des programmes nucléaires.

Selon les propos de l'ancien président des États-Unis Jimmy Carter, invité au Festival littéraire de Hay-on-Wye, Israël posséderait au moins 150-200 missiles équipés d'ogives nucléaires

Iran : Le Programme nucléaire iranien est repris en janvier 2006. Il existe à cette période une controverse concernant l'utilisation de la technologie civile à des fins militaires[7], en particulier le désir manifesté par l'Iran de produire elle-même de l'uranium enrichi. Alors que l'Iran affirme ne vouloir utiliser la maîtrise du nucléaire uniquement à des fins civiles et que l'AIEA n'a trouvé aucune preuve que l'Iran dispose d'installations d'enrichissement de niveau militaire (au moins 90%) [8]. L'Iran est signataire du TNP.


Israel n'a jamais menacé l'Iran de le vitrifier ..
L'Iran menace en permanence Israel de destruction ...

C'est tout vu .... (mon ordi allumé ? Haram le shabbat :rolleyes:)
 
Une résolution de l’AIEA épingle Israël
publié le lundi 21 septembre 2009

Blaise Gauquelin


Coup de théâtre à Vienne cet après-midi (19 septembre). Alors que l’on attendait des conclusions sur l’Iran, c’est l’État d’Israël qui est épinglé par l’Agence internationale de l’énergie atomique dans une résolution, adoptée par 49 voix pour et 45 contre. Les pays arabes rappellent qu’Israël s’est doté de la bombe atomique sans que des comptes ne lui soient demandés par la communauté internationale, à l’inverse de l’Iran.
Les Occidentaux ont eu beau s’y opposer, parfois avec virulence, les pays arabes ont cette fois réussi à trouver une majorité sur une résolution qui rappelle qu’Israël n’a jamais adopté le Traité de non-prolifération. Une première, depuis dix-huit ans.

Ce vote, qui demande à Israël de se soumettre comme les autres à un contrôle de l’AIEA, illustre les tensions grandissantes entre le Nord et le Sud sur les questions nucléaires. Les États-Unis et leurs alliés considèrent toujours l’Iran comme la principale menace mondiale de prolifération, alors que les Etats arabes et de nombreuses nations en développement rappellent que, pour elles, c’est l’Etat hébreu lui-même qui constitue le principal danger de déstabilisation du Proche et du Moyen-Orient.

Jusqu’à présent, les Occidentaux avaient toujours trouvé une majorité pour barrer la route à une résolution rappelant qu’Israël s’est doté de l’arme atomique en toute illégalité il y a déjà de nombreuses années. Cette résolution est un camouflet pour les États-Unis. D’ailleurs, le représentant de l’Iran à l’AIEA a tout de suite réagi en voyant dans le texte un message adressé directement à l’administration Obama, message lui demandant d’arrêter de soutenir Israël à n’importe quel prix.
 
NUCLEAIRE ISRAELIEN: BARACK OBAMA PIEGE PAR HELEN THOMAS.

Posted on 17 février 2009 by Parallax

Après l’adoption de son plan de relance par le Sénat américain, le président, Barack Hussein Obama, a été piégé hier, lors d’une conférence de presse par une journaliste. Tout avait pourtant bien commencé.

Il s’agissait simplement de parler d’économie, du semi-échec de Barack Obama, puisque son plan n’a véritablement pas eu l’approbation des républicains etc. C’est alors qu’a surgi la plantureuse Helen Thomas[fr], qui lui a assené un coup de massue sur la tête. Celle qui fut le pire cauchemar de George Bush, semble rééditer ses exploits avec Barack Hussein Obama, qui est obligé de bégayer pour répondre à ses questions. Bush, lui, avait même interdit qu’elle pose la première question, tentant de la bannir à la Maison Blanche.

Helen Thomas a donc demandé au président s’il connaissait tous les pays du Moyen-Orient qui ont des armes nucléaires. Vous voyez la subtilité de la vieille dame qui voulait par là parler d’Israël ? Comme dans la vidéo en dessous où, elle interpellait déjà le président américain sur le nucléaire pakistanais, on voit bien qu’il n’est pas dans son assiette.

Et là, après cette question (pas encore la vidéo en circulation, Barack Obama a botté en touche en déclarant : « Je ne veux pas “spéculer” sur une telle question. Mon but est que la prévention d’une course régionale aux armements nucléaires soit bannie, et que la réduction des arsenaux nucléaires mondiaux le soit aussi. » Pauvre Obama, obligé d’user de la langue de bois.
YouTube - President Obama's first press conference - Helen Thomas gets to at least ASK a question...
 
Les officiels israéliens s'efforcent de rectifier le tir, Ehud Olmert lui-même répète depuis ses propos malheureux que son pays "ne sera pas le premier à introduire l'arme nucléaire dans la région", mais leur tâche n'est pas facile. Car, rompant avec la doctrine israélienne de l'ambiguïté, le Premier ministre israélien, à mots à peine couverts, a inclus pour la première fois son pays dans une liste de pays disposant de l'arme nucléaire. Un aveu fait au beau milieu d'une interview donné lundi à la télévision allemande N24 Sat1, alors que le Premier ministre israélien est en visite à Berlin.

"Nous n'avons jamais menacé un pays d'annihilation. L'Iran menace ouvertement, explicitement et publiquement de rayer Israël de la carte. Pouvez-vous dire qu'il s'agit du même niveau de menace lorsqu'ils (les Iraniens) aspirent à avoir des armes nucléaires, comme la France, les Américains, les Russes et Israël ?", a affirmé le Premier ministre israélien. Auparavant, il s'était indigné qu'on puisse comparer les projets nucléaires de l'Iran à ceux d'autres pays comme les Etats-Unis, la Russie, la France : "Ce sont là des pays civilisés qui ne menacent pas les fondations du monde, qui ne menacent pas d'autres pays d'user d'armes nucléaires pour les détruire". Référence explicite aux menaces du président président iranien Mahmoud Ahmadinejad de "rayer" Israël de la carte...

"Lapsus irresponsable"

Depuis cette sortie d'Ehud Olmert, les démentis embarrassés se multiplient, de la part tout d'abord de la porte-parole du Premier ministre, puis d'Ehud Olmert. Mais ces propos ont déjà provoqué une polémique en Israël. Le député du Likoud (opposition de droite), Youval Steinitz, a appelé à la démission du Premier ministre à la suite de ce "lapsus irresponsable qui remet en cause une politique datant de près d'un demi-siècle". Le député d'opposition de gauche Yossi Beilin a dénoncé "les propos stupéfiants d'Ehud Olmert qui ne font que renforcer les doutes sur ses capacités à rester Premier ministre".

Les capacités nucléaires d'Israël ne sont en rien une nouveauté et des experts étrangers estiment que le pays possède jusqu'à 200 ogives nucléaires pouvant équiper des missiles à longue portée. Mais Israël a toujours refusé de confirmer ou de démentir. La semaine dernière, Robert Gates, désigné pour succéder à Donald Rumsfeld à la tête du Pentagone, avait déjà mentionné Israël parmi les puissances nucléaires de la région, suscitant une réaction immédiate de la part d'Israël. Le vice-Premier ministre Shimon Peres avait réaffirmé à cette occasion qu'Israël devait maintenir sa politique d'ambiguïté sur le nucléaire.
 
Ehud Olmert rappelé à l'ordre après avoir traité l'Etat hébreu de puissance nucléaire.

Le secret de polichinelle de la bombe atomique en Israël

Lapsus ou pas lapsus ? Pour la première fois, un Premier ministre israélien a laissé entendre que son pays possédait l'arme nucléaire. C'est un secret de polichinelle, mais la petite phrase d'Ehud Olmert a suscité une certaine émotion dans son pays. A la demande des Etats-Unis, la position officielle de l'Etat hébreu a en effet toujours été de ne pas reconnaître qu'Israël était une puissance nucléaire. Ce qu'elle est pourtant depuis 1967.

Interrogé lundi soir par la chaîne allemande N24 à l'occasion de sa visite à Berlin, Ehud Olmert a expliqué qu'il y avait une «grande différence» entre la volonté de l'Iran d'accéder à la bombe et la situation d'autres puissances : «Pourriez-vous dire que c'est la même chose que pour l'Amérique, la France, Israël et la Russie ?» Le mot «Israël» était lâché... Il l'avait déjà été, le 6 décembre, par le nouveau secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, lors de son audition au Sénat. Pour la première fois, un haut responsable de Washington déclarait publiquement que «l'Iran est entouré de pays dotés de l'arme nucléaire : le Pakistan à l'est, Israël à l'ouest...»

«Lapsus irresponsable». Hier, Olmert a dû corriger le tir en rappelant la position traditionnelle de l'Etat hébreu : «Israël ne sera pas le premier pays à introduire l'arme nucléaire au Proche-Orient. C'était notre position, c'est notre position, cela restera notre position.» En Israël, l'opposition s'en est prise au Premier ministre. A droite, un député du Likoud a dénoncé un «lapsus irresponsable», alors que l'opposant de gauche Yossi Beilin mettait en doute «ses capacités à rester Premier ministre».

Le programme nucléaire israélien, qui date de 1954, a débuté en étroite coopération avec la France, qui elle aussi cherchait à se doter de la bombe atomique. Une centrale nucléaire a été construite à Dimona, dans le sud du pays. Au sein du pouvoir israélien, Shimon Pérès se voit confier la conduite de ce programme très secret. «La coopération avec la France a cessé entre 1961 et 1963, avec le retour du général de Gaulle au pouvoir, raconte Pierre Razoux, auteur de Tsahal, Nouvelle histoire de l'armée israélienne (Perrin). Les Américains ont alors pris le relais, en demandant à Israël de maintenir l'ambiguïté sur cette question.»

A la veille de la guerre des Six Jours, en juin 1967, les premières armes nucléaires deviennent opérationnelles au sein de Tsahal. L'Etat hébreu va ensuite coopérer avec l'Afrique du Sud, en réalisant vraisemblablement un essai commun dans l'océan Indien en 1979. Puis, «après le traité de paix avec l'Egypte, en 1977, les Etats-Unis ont aidé Israël à se doter de la bombe H», affirme Pierre Razoux.

En 1986, un technicien de la centrale de Dimona, Mordechai Vanunu, avait fait des révélations sur le programme de son pays. [Voir la vidéo (en)]

Enlevé à Rome par les services secrets israéliens, il a été condamné à dix-huit ans de prison et libéré en 2004.

Vecteurs. A l'heure actuelle, Tsahal déploierait entre 100 et 200 têtes nucléaires, estiment la plupart des experts. Israël possède toute la gamme des vecteurs pouvant délivrer une arme nucléaire : des bombardiers F15 et F16, des missiles sol-sol Jericho, développés à partir d'un engin fourni par Dassault, et sans doute des sous-marins capables de tirer des missiles de croisière.

De même que l'Inde et le Pakistan, Israël n'est pas signataire du traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Le pays n'est donc, légalement, pas soumis aux contrôles de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Contrairement, par exemple, à l'Iran.

Jean-Dominique MERCHET

je vous invite à lire la suite :

http://www.dissident-media.org/infonucleaire/news_netanyahu.html
 
Ceci dit...c'est bien ici qu'on se fait bombarder...par des copier/coller à la chaîne...


mon but est de faire comprendre à Itrophe que Isarél à la bombe H ...ce n'est pas un secret...alors concernant ses leçons de moral concernant le statut de l'Iran...elle repassera !

désolée pour les copier /coller ...mais je doute qu'elle prenne le temps d'ouvrir les liens !
 
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