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Peu de temps après son indépendance, l'Etat d'Israël a appliqué une forme de "doctrine périphérique" en matière de diplomatie et cherché à nouer des relations étroites avec certains pays arabes, en marge du conflit au Proche-Orient.
L'exemple le plus réussi de cette stratégie est celui des rapports israélo-marocains.
Plusieurs facteurs peuvent illustrer les liens très particuliers qui ont été tissés entre l'Etat hébreu et le royaume du Maroc. Après 1948, les pays avaient tous deux besoin d'une forte assistance occidentale pour faire face à la fois à leurs propres défis intérieurs et aux menaces extérieures - le communisme et le panarabisme, entre autres.
"Lorsque le Maroc a déclaré son indépendance, ses frontières étaient ouvertes à toutes formes d'hostilité et, plus particulièrement, à l'infiltration d'espions égyptiens qui espéraient bâtir des infrastructures secrètes sur place.
Cela, dans l'espoir de faciliter l'implantation soviétique en Afrique du Nord", explique Shmouel Séguev, ancien officier des services de renseignements militaires.
"A cette époque, Gamal Abdel Nasser était un véritable allié de Moscou. En échange d'armes tchèques, Nasser a ouvert les portes de l'Afrique à l'Union soviétique et à la Chine. Israël s'est alors servi de cette réalité pour convaincre le Maroc d'entamer une coopération bilatérale en matière de renseignement."
Résultat : pendant les années qui ont suivi, Jérusalem et Rabat ont noué des liens confidentiels très étroits dans trois domaines bien précis : l'émigration, les renseignements et la diplomatie. Ces rapports clandestins mèneront à l'un des plus grands succès diplomatiques de l'Etat hébreu, à savoir : la visite du président égyptien Anouar Sadate, à Jérusalem, en 1977.
les relations se sont progressivement améliorées à la fin des années 1950, et surtout après la mort de Mohammed V en février 1961 et le couronnement de Hassan II. Le Mossad a alors proposé d'entraîner les gardes du corps du roi.
Il a également formé les services de renseignements du royaume - leur apprenant notamment à bloquer l'infiltration d'agents algériens et égyptiens dans les ambassades marocaines du Caire et d'Alger.
Les services israéliens sont restés proches du roi, dans les années qui ont suivi. Au début des années 1970, l'ancien contact d'Israël, Oufkir, fait ouvertement part de ses intentions de coup d'Etat. Par fidélité, l'Etat hébreu en informe immédiatement Hassan II et fait échouer le plan.
Le roi n'oubliera jamais l'aide précieuse de Jérusalem. Au fil du temps, leurs relations n'ont fait que s'améliorer et Israël a continué de fournir le royaume marocain en armes et en renseignements.
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?apage=2&cid=1249418576680&pagename=JFrench/JPArticle/ShowFull
Le Maroc doit absolument renforcer ses relations avec Israel dans tous les domaines, c est un des pays les plus fiable dont le Maroc peut compter pour contrer ses ennemis notamment certains pays arabes ...
L'exemple le plus réussi de cette stratégie est celui des rapports israélo-marocains.
Plusieurs facteurs peuvent illustrer les liens très particuliers qui ont été tissés entre l'Etat hébreu et le royaume du Maroc. Après 1948, les pays avaient tous deux besoin d'une forte assistance occidentale pour faire face à la fois à leurs propres défis intérieurs et aux menaces extérieures - le communisme et le panarabisme, entre autres.
"Lorsque le Maroc a déclaré son indépendance, ses frontières étaient ouvertes à toutes formes d'hostilité et, plus particulièrement, à l'infiltration d'espions égyptiens qui espéraient bâtir des infrastructures secrètes sur place.
Cela, dans l'espoir de faciliter l'implantation soviétique en Afrique du Nord", explique Shmouel Séguev, ancien officier des services de renseignements militaires.
"A cette époque, Gamal Abdel Nasser était un véritable allié de Moscou. En échange d'armes tchèques, Nasser a ouvert les portes de l'Afrique à l'Union soviétique et à la Chine. Israël s'est alors servi de cette réalité pour convaincre le Maroc d'entamer une coopération bilatérale en matière de renseignement."
Résultat : pendant les années qui ont suivi, Jérusalem et Rabat ont noué des liens confidentiels très étroits dans trois domaines bien précis : l'émigration, les renseignements et la diplomatie. Ces rapports clandestins mèneront à l'un des plus grands succès diplomatiques de l'Etat hébreu, à savoir : la visite du président égyptien Anouar Sadate, à Jérusalem, en 1977.
les relations se sont progressivement améliorées à la fin des années 1950, et surtout après la mort de Mohammed V en février 1961 et le couronnement de Hassan II. Le Mossad a alors proposé d'entraîner les gardes du corps du roi.
Il a également formé les services de renseignements du royaume - leur apprenant notamment à bloquer l'infiltration d'agents algériens et égyptiens dans les ambassades marocaines du Caire et d'Alger.
Les services israéliens sont restés proches du roi, dans les années qui ont suivi. Au début des années 1970, l'ancien contact d'Israël, Oufkir, fait ouvertement part de ses intentions de coup d'Etat. Par fidélité, l'Etat hébreu en informe immédiatement Hassan II et fait échouer le plan.
Le roi n'oubliera jamais l'aide précieuse de Jérusalem. Au fil du temps, leurs relations n'ont fait que s'améliorer et Israël a continué de fournir le royaume marocain en armes et en renseignements.
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?apage=2&cid=1249418576680&pagename=JFrench/JPArticle/ShowFull
Le Maroc doit absolument renforcer ses relations avec Israel dans tous les domaines, c est un des pays les plus fiable dont le Maroc peut compter pour contrer ses ennemis notamment certains pays arabes ...