Israël refuse l’entrée de matériel médical à Gaza qui compte 9 cas de coronavirus

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
source le Desk

27.03.2020 à 17 H 55 • Mis à jour le 27.03.2020 à 17 H 55
Par La rédaction

Israël refuse l’entrée de matériel médical à Gaza qui compte 9 cas de coronavirus
WhatsApp-Image-2020-03-27-at-18.46.48-480x190.jpeg

Des agents de santé palestiniens désinfectent les rues de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 mars 2020.
L’enclave de Gaza, sous blocus militaire israélien depuis 14 ans déjà, est aussi touchée par la pandémie mondiale de Coronavirus, totalisant pour le moment 9 cas de contaminés avérés. La nouvelle fait craindre une nouvelle crise humanitaire, dans un territoire confiné, économiquement dévasté et où survivent presque 2 millions de Palestiniens, en majorité des enfants.

L’autorité palestinienne à Ramallah a envoyé du matériel médical dont 500 kits de dépistage en provenance de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tandis que le Qatar a versé 150 millions de dollars pour le gouvernement de Gaza pour aider à faire face à la pandémie.


L’interdiction de laisser entrer du matériel médical et humanitaire n’est pas nouvelle, l’importation de technologies susceptibles d’être « à double usage » a restreint l’achat d’équipements, tels que les scanners à rayons X et les radioscopes médicaux.

S’ajoute la décision de l’administration Trump de suspendre en 2018 le financement américain pour l’UNRWA, l’agence onusienne chargée de l’aide humanitaire en Palestine, affectant les opérations de chirurgie complexes dans les hôpitaux gazaouis.

« La bande de Gaza possède ainsi uniquement 55 lits en soins intensifs et 50 appareils de réanimation dans tous les hôpitaux de cette région encerclée, car les forces d’occupation israéliennes refusent l’entrée du matériel médical, et les pièces à recharge pour ces appareils » rapporte Ziad Medoukh, universitaire palestinien à Gaza, dans un entretien au site Regards.fr, ajoutant que les coupures d’électricité et le manque de personnels soignants aggravent la crise sanitaire.

Y compris en période de pandémie de Coronavirus, Israël refuse toujours de lever le blocus militaire, malgré la gravité de la situation. « Nous sommes en train d’observer et de suivre avec beaucoup d’attention l’évolution de cette pandémie mortelle dans le monde entier car, si nous sommes bien sûr solidaires des peuples endeuillés, nous nous disons aussi que, pour la première fois, presque tous les citoyens du monde sont en train de vivre un confinement et un isolement similaire au notre. Pour une fois, le monde vit un événement sur un pied de relative égalité » relève Ziad Medoukh.
 

Hessia

I am MAN, hear me roar!
VIB
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27.03.2020 à 17 H 55 • Mis à jour le 27.03.2020 à 17 H 55
Par La rédaction

Israël refuse l’entrée de matériel médical à Gaza qui compte 9 cas de coronavirus
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Des agents de santé palestiniens désinfectent les rues de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 mars 2020.
L’enclave de Gaza, sous blocus militaire israélien depuis 14 ans déjà, est aussi touchée par la pandémie mondiale de Coronavirus, totalisant pour le moment 9 cas de contaminés avérés. La nouvelle fait craindre une nouvelle crise humanitaire, dans un territoire confiné, économiquement dévasté et où survivent presque 2 millions de Palestiniens, en majorité des enfants.

L’autorité palestinienne à Ramallah a envoyé du matériel médical dont 500 kits de dépistage en provenance de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tandis que le Qatar a versé 150 millions de dollars pour le gouvernement de Gaza pour aider à faire face à la pandémie.


L’interdiction de laisser entrer du matériel médical et humanitaire n’est pas nouvelle, l’importation de technologies susceptibles d’être « à double usage » a restreint l’achat d’équipements, tels que les scanners à rayons X et les radioscopes médicaux.

S’ajoute la décision de l’administration Trump de suspendre en 2018 le financement américain pour l’UNRWA, l’agence onusienne chargée de l’aide humanitaire en Palestine, affectant les opérations de chirurgie complexes dans les hôpitaux gazaouis.

« La bande de Gaza possède ainsi uniquement 55 lits en soins intensifs et 50 appareils de réanimation dans tous les hôpitaux de cette région encerclée, car les forces d’occupation israéliennes refusent l’entrée du matériel médical, et les pièces à recharge pour ces appareils » rapporte Ziad Medoukh, universitaire palestinien à Gaza, dans un entretien au site Regards.fr, ajoutant que les coupures d’électricité et le manque de personnels soignants aggravent la crise sanitaire.

Y compris en période de pandémie de Coronavirus, Israël refuse toujours de lever le blocus militaire, malgré la gravité de la situation. « Nous sommes en train d’observer et de suivre avec beaucoup d’attention l’évolution de cette pandémie mortelle dans le monde entier car, si nous sommes bien sûr solidaires des peuples endeuillés, nous nous disons aussi que, pour la première fois, presque tous les citoyens du monde sont en train de vivre un confinement et un isolement similaire au notre. Pour une fois, le monde vit un événement sur un pied de relative égalité » relève Ziad Medoukh.
Apres on s'offusque de les avoir comparé au nazis, mais ils sont pires, car plus vicieux. les nazis ont voulu reglé la question juive le plus rapidement possible, tandis que ces juifs aux commandes la bas eux contournent cette methode pour exterminer les palestiniens ds le temps en utilisant à cette fin, toutes les raisons inimaginables pouvant précariser la santé des palestiniens. c'est le vice juif sionistes le plus inhumain et immonde qui soit!
ce pays, il y a longtemps qu'il aurait du etre poursuivi pour crime contre l'humanité, et en ce moment à plus raison.
Devrait etre également poursuivis, tous ces pays occidentaux qui le soutiennent et bloquent les résolutions de l'onu par droit de veto.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Apres on s'offusque de les avoir comparé au nazis, mais ils sont pires, car plus vicieux. […]
au début je pensais que c etait un fake!

tellement c'est ignoble et criminel!
Et si c’était bien une fausse information ? Je trouve immédiatement au moins une information contradictoire : Israël coordonne la livraison d'équipements supplémentaires à Gaza (i24news.tv), 20 Mars 2020.

Ce serait contre leur intérêt, de laisser l’épidémie se propager chez les voisins tout proches.
 

Hessia

I am MAN, hear me roar!
VIB
Et si c’était bien une fausse information ? Je trouve immédiatement au moins une information contradictoire : Israël coordonne la livraison d'équipements supplémentaires à Gaza (i24news.tv), 20 Mars 2020.

Ce serait contre leur intérêt, de laisser l’épidémie se propager chez les voisins tout proches.
Mon texte reste valable, puisqu'il est recensé par l'onu mille pratiques, militaire et administratives qui ont toutes pour objectif la meme finalité décrite par mes propos du dessus, rendre la vie à ce peuple palestinien la plus impossible qu'il soit en vu de le vulnérabiliser face aux aléas de la vie.
Ex le plus évident, la question de l'eau potable. Celle-ci est vendue aux palestiniens de gaza, leur propre 10 fois plus chère et polluée de surcroit, avec mille bâtons ds les roues afin qu'ils n'aient pas la possibilité de récolter eux meme des eaux saines, ou de construire des stations d’épuration etc !!
 
Dernière édition:

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
pas de sanctions internationales?

israel veut une contagion généralisée a Gaza pour tuer le max de palestiniens, les affaiblir démographiquement


o_O@reddington t es d accord?
Si c’était le cas, il n’y aurait pas du tout eu de livraison de matériel médical.

En fait, l’article que tu as posté, en plus de ne pas être confirmé (source unique, journal inconnu), parle de «  crainte » d’usage détourné d’une partie du matériel. On peut commenter ce point, trouver que c’est excessif ou paranoïaque, c’est vrai, mais on peut sans contradiction, noter aussi qu’il ne s’agit pas d’un refus de livraison de matériel médical tout‑court, mais du refus d’une livraison en particulier pour une raison en particulier, qui n’est pas de vouloir prétendument tuer des palestiniens en laissant se propager l’épidémie.

L’accusation est gratuite, sans fondement concret.
 
A

AncienMembre

Non connecté
pas de sanctions internationales?

israel veut une contagion généralisée a Gaza pour tuer le max de palestiniens, les affaiblir démographiquement


o_O@reddington t es d accord?
Tu m'as pris pour le directeur du mossad... et verifie tes liens qd tu me cites... bizarrement un emoji apparaît que pour que ça ne marche pas...

Ps c qui les sources du desk?Et hibou à une source contradictoire...

Car à part


L’interdiction de laisser entrer du matériel médical et humanitaire n’est pas nouvelle, l’importation de technologies susceptibles d’être « à double usage » a restreint l’achat d’équipements, tels que les scanners à rayons X et les radioscopes médicaux.

Ils disent au contraire qu'ils ont reçu des aides de Ramallah et financière du Qatar... mais ils ne parlent jamais de qui a envoyé quoi à qui par quel biais bloques ou ... bref ça sent l'article putaclic à la bladi robot
 
A

AncienMembre

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Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
J'ai lu ton lien ça sent le plan comm aussi surtout au vu des chiffres annoncés et dont la seule source est le cogat donc israélienne...
C’est malheureusement possible, beaucoup d’idéologues essaient de récupérer la situation. Puis je ne fais pas trop d’illusion sur la promptitude de l’armée Israélienne a soutenir les Palestiniens. Juste que cette histoire de volonté délibéré de les exterminer par le virus, c’est une accusation gratuite.
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
Tu m'as pris pour le directeur du mossad... et verifie tes liens qd tu me cites... bizarrement un emoji apparaît que pour que ça ne marche pas...

Ps c qui les sources du desk?Et hibou à une source contradictoire...

Car à part


L’interdiction de laisser entrer du matériel médical et humanitaire n’est pas nouvelle, l’importation de technologies susceptibles d’être « à double usage » a restreint l’achat d’équipements, tels que les scanners à rayons X et les radioscopes médicaux.

Ils disent au contraire qu'ils ont reçu des aides de Ramallah et financière du Qatar... mais ils ne parlent jamais de qui a envoyé quoi à qui par quel biais bloques ou ... bref ça sent l'article putaclic à la bladi robot



et moi ki pensait ke t etais bête! :joueur::)
 
source le Desk

27.03.2020 à 17 H 55 • Mis à jour le 27.03.2020 à 17 H 55
Par La rédaction

Israël refuse l’entrée de matériel médical à Gaza qui compte 9 cas de coronavirus
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Des agents de santé palestiniens désinfectent les rues de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 mars 2020.
L’enclave de Gaza, sous blocus militaire israélien depuis 14 ans déjà, est aussi touchée par la pandémie mondiale de Coronavirus, totalisant pour le moment 9 cas de contaminés avérés. La nouvelle fait craindre une nouvelle crise humanitaire, dans un territoire confiné, économiquement dévasté et où survivent presque 2 millions de Palestiniens, en majorité des enfants.

L’autorité palestinienne à Ramallah a envoyé du matériel médical dont 500 kits de dépistage en provenance de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tandis que le Qatar a versé 150 millions de dollars pour le gouvernement de Gaza pour aider à faire face à la pandémie.


L’interdiction de laisser entrer du matériel médical et humanitaire n’est pas nouvelle, l’importation de technologies susceptibles d’être « à double usage » a restreint l’achat d’équipements, tels que les scanners à rayons X et les radioscopes médicaux.

S’ajoute la décision de l’administration Trump de suspendre en 2018 le financement américain pour l’UNRWA, l’agence onusienne chargée de l’aide humanitaire en Palestine, affectant les opérations de chirurgie complexes dans les hôpitaux gazaouis.

« La bande de Gaza possède ainsi uniquement 55 lits en soins intensifs et 50 appareils de réanimation dans tous les hôpitaux de cette région encerclée, car les forces d’occupation israéliennes refusent l’entrée du matériel médical, et les pièces à recharge pour ces appareils » rapporte Ziad Medoukh, universitaire palestinien à Gaza, dans un entretien au site Regards.fr, ajoutant que les coupures d’électricité et le manque de personnels soignants aggravent la crise sanitaire.

Y compris en période de pandémie de Coronavirus, Israël refuse toujours de lever le blocus militaire, malgré la gravité de la situation. « Nous sommes en train d’observer et de suivre avec beaucoup d’attention l’évolution de cette pandémie mortelle dans le monde entier car, si nous sommes bien sûr solidaires des peuples endeuillés, nous nous disons aussi que, pour la première fois, presque tous les citoyens du monde sont en train de vivre un confinement et un isolement similaire au notre. Pour une fois, le monde vit un événement sur un pied de relative égalité » relève Ziad Medoukh.
Sale sioniste de 💩
 
A

AncienMembre

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un article de l'Obs :

  • En Israel, médecins arabes et juifs ensemble en première ligne face au coronavirus


Par L'Obs avec AFP
Publié le 29 mars 2020 à 10h20

Jérusalem (AFP) - "Il n'y a pas de différence entre nous". En Israël, médecins juifs et arabes oeuvrent ensemble, côte à côte, en première ligne pour combattre l'épidémie de coronavirus et faire taire aussi les propagateurs de la "haine".

Près de Tel-Aviv, l'hôpital Sheba est classé parmi les meilleurs au monde et ses responsables affirment que c'est grâce au travail qu'effectuent les soignants arabes et juifs, dans une société pourtant marquée par les divisions.
"Nous travaillons ensemble avec l'équipe médicale arabe et pas seulement au temps du corona", rapporte Rafi Walden, directeur adjoint émérite de l'établissement.
"Sans (les médecins arabes), le système de santé israélien s'effondrerait", affirme-t-il à l'AFP, estimant qu'il n'y a aucune différence entre eux et les soignants juifs.

Les Arabes israéliens, descendants des Palestiniens restés sur leurs terres après la création d'Israël en 1948 qui représentent environ 20% de la population israélienne, se disent régulièrement victimes de discrimination sociale et dénoncent la loi de l'Etat-nation qui consacre le caractère juif d'Israël.

Mais ironie du sort au temps du coronavirus, une photo de deux infirmiers faisant la prière devant leur ambulance est devenue virale : l'un, juif, prie tourné vers Jérusalem, l'autre, musulman, agenouillé sur un tapis de prière en direction de La Mecque.
Des internautes ont salué une image "inspirante" diffusée par la Magen David Adom, l'équivalent en Israël de la Croix-Rouge, soulignant l'union nécessaire en temps de crise, d'autres ont saisi l'occasion pour parler des inégalités sociales.

Selon une étude de 2017 du Centre Taub d'études socio-politiques en Israël, le taux de pauvreté est beaucoup plus élevé dans les secteurs arabes, où la population a une espérance de vie de quatre ans de moins que les juifs israéliens.

- "Dans le même panier" -
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu est régulièrement accusé de racisme par les Arabes israéliens et d'incitation à la haine contre les membres des partis arabes qu'il a qualifiés de "menace". Un de ses ministres les a d'ailleurs traités de "terroristes en costumes".
"Netanyahu connait le rôle des Arabes dans le système de santé, et dans d'autres secteurs, pourtant il continue à propager la haine et à mentir sans la moindre hésitation", regrette M. Walden.
Récemment, environ 700 membres du corps médical, dont une moitié de juifs, ont signé une pétition appelant M. Netanyahu à cesser de semer la division en ces temps de crise sanitaire.

Plus de 3.800 cas de nouveau coronavirus ont été officiellement recensés en Israël, où 12 personnes en sont décédées. Après plus d'un an de crise politique et trois législatives, M. Netanyahu devrait rester au pouvoir et former un "gouvernement d'urgence" pour gérer la pandémie, après le ralliement surprise de son rival Benny Gantz.
"Notre objectif, à nous arabes et juifs, est de protéger l'humanité, nous appelons à ce que cesse l'incitation à la haine. Nous sommes dans le même panier, travaillons ensemble pour mettre fin à l'épidémie de coronavirus", affirme Choukri Awawda, l'un des instigateurs de la pétition.

- Disparités face au corona ? -
Jusqu'à présent, le nombre de cas de Covid-19 est resté relativement bas dans les zones arabes. "C'est parce que moins de tests y sont conduits", estime le député arabe israélien Jaber Asakla, qui réclame plus de moyens pour gérer la crise sanitaire.
Une autre explication serait la diffusion plus rapide de l'épidémie dans les grandes villes, selon le chercheur Mohammad Darawshe, qui note que "près de 70% des citoyens arabes habitent dans des villages et dans des habitations individuelles".

"Dans le même temps, 70% des citoyens juifs résident en ville et dans des immeubles", ajoute ce membre de l'institut Givat Haviva, qui milite notamment pour l'égalité entre arabes et juifs en Israël.
Plus pauvres, "les communes arabes ne sont clairement pas préparées à une grande vague de coronavirus", met-il en garde. "Elles n'ont pas eu la chance d'avoir des budgets à consacrer à la formation de leur personnel pour les situations d'urgence".
Dans une campagne diffusée sur les réseaux sociaux, des médecins et infirmiers arabes portant des masques et des tenues de protection enjoignent leurs concitoyens à "rester à la maison" pour éviter la contagion.
 
A

AncienMembre

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Coronavirus: le nombre de cas palestiniens atteint la barre des 100
i24NEWS
30 mars 2020 à 09:02 - dernière modification 30 mars 2020 à 11:53


La crise économique et sanitaire pourrait déclencher des violences dirigées contre Israël

Le nombre d'infections au coronavirus en Cisjordanie a atteint la barre des 100, selon l'agence de presse officielle Wafa.


Neuf autres cas sont signalés dans la bande de Gaza. 20 Palestiniens ont guéri du virus et un est décédé, d'après cette même source.
Selon le site d'information, l'armée israélienne se prépare à la possibilité d'une épidémie plus grave en Cisjordanie, alors que la crise économique et sanitaire pourrait déclencher des violences dirigées contre Israël.
"Lorsque l'atmosphère s'échauffe et que la patience diminue, cela peut se produire très rapidement", aurait déclaré un responsable sécuritaire israélien.

"Nous avons déjà vu au cours des dernières semaines des menaces de la part des responsables de l'Autorité palestinienne, avec l'appel à libérer les détenus sécuritaires [palestiniens] des prisons en Israël, sous prétexte que ceux-ci pourraient être infectés".

Dans le même temps, ce même responsable loue la coordination entre les autorités israéliennes et palestiniennes pour endiguer la pandémie.
 
A

AncienMembre

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autre article sur la situation en Palestine :

« En Palestine, nous vivons l’isolement dans l’isolement : le coronavirus et l’occupation »
UNE PLANÈTE SOUS COVID (5). Alors que la pandémie se répand sur la planète, pays après pays, des familles autour du monde témoignent de leur quotidien, plus ou moins affecté par le coronavirus. Aujourd’hui, LA CISJORDANIE, LA GRÈCE, L’INDE ET LE BRÉSIL.
Par Sarah Diffalah, Doan Bui, Sarah Halifa-Legrand et Céline Lussato
Publié le 26 mars 2020 à 13h18 Mis à jour le 27 mars 2020 à 20h11

CISJORDANIE
  • Au 26 mars : 86 cas recensés dont 17 rétablis. Un mort.
Rym Najjar est cadre au ministère de l’Economie palestinien. Elle vit à Ramallah avec son époux et deux de ses trois enfants, étudiants. Sa seconde fille est étudiante à Berlin.
« Jusqu’à présent la vie “sous le coronavirus” est acceptable. Les gens comprennent que la Palestine est un pays très pauvre et occupé. Nous n’avons pas d’autre moyen pour nous défendre que de rester dans nos maisons. Nous avons maintenant deux ennemis : l’occupation israélienne et le coronavirus. Les deux sont des ennemis de l’humanité.
Mais, bien sûr, nous devons continuer à faire vivre le pays et certaines activités sont maintenues. Concernant le secteur public, tout est à l’arrêt en dehors des ministères de l’Intérieur, de l’Economie, de la Santé et des Finances, qui sont en service minimum, jamais plus de 10 personnes en même temps. La majorité du secteur privé travaille à la maison, exceptées les banques qui tournent avec un tiers de leur personnel. Les commerces restent bien sûr en première ligne : pharmacies et boulangeries, magasins d’alimentation et postes à essence fonctionnent de 8 heures à 19 heures.
Nous sommes surtout inquiets parce que les fournitures hospitalières n’entrent qu’en très petite quantité en raison des capacités limitées de l’Etat de Palestine.

Heureusement, il existe une très grande solidarité ici. De nombreuses initiatives ont été prises par la population comme des dons de nourriture ou de fournitures de désinfection aux plus pauvres ; des bénévoles ont pris en charge le nettoyage des rues ; des volontaires gardent les entrées des villages et installent des tentes pour répondre aux incursions répétées de l’armée d’occupation et des colons dans les villages ; le secteur privé a collecté des dons pour le ministère de la Santé afin d’acheter des fournitures médicales…
Alors, certes, il existe une grande crainte de la propagation de l’infection car nous connaissons les capacités limitées du gouvernement palestinien. Mais, d’un autre côté, il y a un sens élevé de la responsabilité sociale et un grand défi que nous devons gagner contre cette épidémie.

Ce que nous craignons le plus ce sont les conséquences de l’occupation sur notre capacité à lutter contre l’épidémie. Par exemple, actuellement, les autorités israéliennes limitent ou interdisent l’entrée des matières premières utilisées dans la fabrication des désinfectants. Ils ont aussi complètement fermé les frontières au mouvement des personnes, même des malades.
Parallèlement, il y a une très grande négligence concernant la sécurité des Palestiniens qui travaillent dans les installations israéliennes. Mardi, des soldats de l’occupation ont jeté sur la route à un point de contrôle un employé d’une usine israélienne parce que son employeur craignait qu’il soit infecté par le coronavirus. Ce qui, après examen, s’est révélé totalement erroné.

Quant aux prisonniers palestiniens, ils vivent un enfer : l’occupation israélienne a retiré tout le matériel de nettoyage et les stérilisateurs, en plus de 17 produits alimentaires, dont les plus importants étaient des légumes et des fruits. Les autorités refusent de libérer les prisonniers malades, les femmes, les enfants et les prisonniers administratifs qui ont été incarcérés sans qu’aucune accusation ne soit portée contre eux. Dans le même temps, aucune mesure n’est prise pour les protéger contre l’infection.
 
A

AncienMembre

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suite

Je voudrais ajouter quelque chose d’important : à une époque où nous devons tous repenser notre comportement envers l’humanité, nous devons réfléchir à la façon de sauver l’humanité de ce monstre qu’est l’occupation israélienne. Alors que nous nous efforçons tous de sauver l’humanité de ce virus, l’occupation israélienne continue de démolir des maisons palestiniennes à Jérusalem et en Cisjordanie, à arracher nos oliviers et à les brûler… elle n’a pas abandonné son caractère brutal et raciste.

Ma famille et moi vivons dans ce mélange de peur du coronavirus, des graves conséquences que peut avoir sa propagation en Palestine, et la peur de l’apartheid militaire israélien qui s’accroît à la lumière de la contagion. Nous éprouvons de la colère face au silence du monde devant la tyrannie fasciste d’Israël. Car nous vivons un isolement dans l’isolement : l’isolement de l’occupation et l’isolement du confinement dû au virus. Permettez-moi de rappeler ce que l’occupation israélienne a fait dans la bande de Gaza de façon permanente et dans de nombreux villages et villes palestiniens par intermittence : ils ont fermé les frontières, empêchant les Palestiniens de se déplacer entre les villes ou vers d’autres pays, interdisant également l’entrée sur ces territoires. Ils nous ont interdit à certains moments d’aller dans les cinémas, les écoles, les restaurants, les célébrations familiales, les cabarets. Ils ont empêché les Palestiniens de travailler, privant des familles de revenus. Nous manquons de médicaments, de spécialistes et d’équipements. Nos patients n’ont plus d’établissements qui pourraient les soigner, faute de place et de matériel. N’est-ce pas ce que ce coronavirus fait aux pays du monde ? Avec une différence importante : le virus est invisible et le monde entier reconnaît en souffrir, tandis que le monde entier voit l’occupation israélienne mais personne ne ressent notre souffrance. »
 
A

AncienMembre

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suite

Je voudrais ajouter quelque chose d’important : à une époque où nous devons tous repenser notre comportement envers l’humanité, nous devons réfléchir à la façon de sauver l’humanité de ce monstre qu’est l’occupation israélienne. Alors que nous nous efforçons tous de sauver l’humanité de ce virus, l’occupation israélienne continue de démolir des maisons palestiniennes à Jérusalem et en Cisjordanie, à arracher nos oliviers et à les brûler… elle n’a pas abandonné son caractère brutal et raciste.

Ma famille et moi vivons dans ce mélange de peur du coronavirus, des graves conséquences que peut avoir sa propagation en Palestine, et la peur de l’apartheid militaire israélien qui s’accroît à la lumière de la contagion. Nous éprouvons de la colère face au silence du monde devant la tyrannie fasciste d’Israël. Car nous vivons un isolement dans l’isolement : l’isolement de l’occupation et l’isolement du confinement dû au virus. Permettez-moi de rappeler ce que l’occupation israélienne a fait dans la bande de Gaza de façon permanente et dans de nombreux villages et villes palestiniens par intermittence : ils ont fermé les frontières, empêchant les Palestiniens de se déplacer entre les villes ou vers d’autres pays, interdisant également l’entrée sur ces territoires. Ils nous ont interdit à certains moments d’aller dans les cinémas, les écoles, les restaurants, les célébrations familiales, les cabarets. Ils ont empêché les Palestiniens de travailler, privant des familles de revenus. Nous manquons de médicaments, de spécialistes et d’équipements. Nos patients n’ont plus d’établissements qui pourraient les soigner, faute de place et de matériel. N’est-ce pas ce que ce coronavirus fait aux pays du monde ? Avec une différence importante : le virus est invisible et le monde entier reconnaît en souffrir, tandis que le monde entier voit l’occupation israélienne mais personne ne ressent notre souffrance. »
Bof bof... le premier par de la situation des arabes en Israël... donc hors sujet même si c bien beau...

Le second ben la source c me ministère israélien

Le dernier c'est une palestinienne en Cisjordanie... donc pas à Gaza...

Après je salue l'effort mais c'est ça qd même... mais vu que t'as l'air bien informée sur le sujet... tu aurais des sources NEUTRES sur Gaza?
 
A

AncienMembre

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tu sais je recherche sur google, et ce qui est sorti ce sont en effet ces articles là sur les palestiniens en Israel ou en Cisjordanie.
je continue à chercher sur Gaza et je posterai ce que je trouve, ok?
pour les sources, il faut les croiser de toute manière pour avoir une idée approximative de ce qui se passe.
 
A

AncienMembre

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Gaza démunie face à l’imminence de l’épidémie
La densité de l’enclave palestinienne fait craindre une rapide propagation, alors que des premiers cas ont été détectés.
Par Louis Imbert Publié le 27 mars 2020 à 11h45 (Le Monde)

Une fissure dans la digue et l’eau s’infiltre, sans bruit. On pourrait imaginer ainsi la catastrophe sanitaire sans commune mesure qui se prépare à Gaza, et qui demeure pour l’heure presque invisible. Seuls neuf cas de contamination par le SARS CoV-2 avaient été détectés au 26 mars, au point d’entrée de Rafah, à la frontière qui sépare l’enclave palestinienne de l’Egypte. Tous ont été prestement confinés dans un centre de soins voisin. On ne dénombre aucun mort pour le moment. Mais les professionnels de santé craignent que des malades, non identifiés faute de tests, ne circulent déjà à l’intérieur du territoire.

« La question n’est pas de savoir si l’épidémie se répandra à Gaza, mais quand ? », affirme Majdi Dohair, qui coordonne les mesures d’urgence au sein du « ministère de la santé » local, sous contrôle du Hamas. Joint par téléphone, puisque l’accès n’est plus possible aux étrangers, il fait ce constat amer : « Nous ne sommes pas coupés du monde. »

Certains espéraient en effet que le blocus partiel imposé par Israël à l’enclave, depuis la prise du pouvoir du Hamas en 2007, ferait barrage au coronavirus. « Mais plus personne ne croit encore que Gaza pourra y échapper », résume Matthias Schmale, directeur local de l’Agence des nations unies pour les réfugiés (UNRWA). M. Schmale redoute l’apparition des premiers cas de contamination « indigène » parmi les 2 millions de Palestiniens qui s’entassent dans cette bande de terre exiguë, longue de 40 kilomètres : l’une des plus folles densités urbaines au monde. « Alors, l’épidémie se répandra comme un incendie : Gaza sera un enfer sur terre. »

(la suite est réservée aux abonnés)
 
A

AncienMembre

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Nouveau cas de Coronavirus à Gaza 31/03/2020

Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a annoncé, lundi soir, un nouveau cas de Coronavirus, dans la bande de Gaza.

Le ministère de la Santé a déclaré dans un communiqué de presse: "Les résultats des tests effectués par le laboratoire central du ministère de la Santé ont montré lundi soir qu'une nouvelle infection par le coronavirus a été enregistrée parmi les détenus de la bande de Gaza, portant à 10 le nombre de cas enregistrés jusqu'à présent, tous stables."

Lundi matin, le gouvernement palestinien a annoncé l'enregistrement de 6 nouveaux cas au cours des dernières 24 heures.

Ghassan Nimer, porte-parole du ministère de l'Intérieur à Ramallah, a confirmé lors de la conférence de presse quotidienne, 6 nouveaux cas de Coronavirus enregistrés dans le village de Qatana, au nord-est de Jérusalem occupée.

Selon les données officielles publiées par le Ministère palestinien de la santé et le Gouvernement, le nombre de cas dans le village de Qatana est passé à 14 et dans la ville voisine de Bédou, 23 cas ont été enregistrés, dont une femme est décédée.

Nimer a déclaré que 64 hommes et 51 femmes sont infectés, notant que le nombre de cas à Jérusalem et dans ses environs était de 39 cas tandis que 46 cas ont été enregistrés à Bethléem dans le sud de la Cisjordanie occupée.

Il a souligné que le ministère palestinien de la Santé a effectué 620 tests montrant que 7 cas étaient infectés par le coronavirus, qui sont les sept derniers cas à Qatna (à l'aube aujourd'hui, un jeune a également été signalé).

Il a attiré l'attention sur le fait que la santé a jusqu'à présent effectué 6 498 tests, notant que 4 enfants infectés par le virus Corona sont âgés de 0 à 9 ans.

Lundi à l'aube, le porte-parole du gouvernement, Ibrahim Melhem, a annoncé que le nombre de cas confirmés de coronavirus était passé à 109, après un nouveau cas dépisté dans le village de Qatnah, à Jérusalem occupée.

D'après les communiqués de presse et les conférences officielles, le nombre total de cas depuis le début de la propagation du virus en Palestine s'élève à 116, dont 10 dans la bande de Gaza.

L'Autorité palestinienne a enregistré les premiers cas de virus le 5 mars dans la ville de Bethléem (au sud de la Cisjordanie occupée), après que des Palestiniens ont interagi avec des touristes grecs, dont certains ont découvert être infectés, après leur retour dans leur pays.

@Copyright Le Centre Palestinien D'Information
(republié sur alterinfo)
 
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et un autre article intéressant: une application pour lutter contre le corona :

En Israël, des algorithmes pour contrer le coronavirus


AFP, publié le mardi 31 mars 2020 à 10h22

Vous téléchargez l'application mobile. Elle vous géolocalise. Et vous avertit si vous avez croisé récemment des personnes infectées par l'épidémie Covid-19. En Israël, les applications mobiles se multiplient pour vaincre le virus à dose d'algorithmes.
Dans ce pays qui se dit "start-up nation", plus de 320.000 personnes (9,2% des employés) travaillent dans des firmes de haute technologie, selon les autorités. Quand les premiers cas de nouveau coronavirus sont apparus fin février, les ingénieurs et les programmateurs de la "Silicon Wadi", équivalent local de la "Silicon Valley", ont commencé à s'activer pour tenter de juguler l'épidémie par la technologie.

L'un des résultats les plus connus se nomme "Hamagen" ("Bouclier" en français), une application mobile lancée récemment. L'idée est simple: recouper les trajets de personnes infectées avec ceux des usagers de l'appli.
Le projet est parrainé par le ministère israélien de la Santé qui donne en temps réel les données sur les personnes contaminées aux téléphones des utilisateurs de l'application.
"L'appli compare votre géolocalisation à celle des patients infectés. Lorsqu'il y a un 'match' entre les deux, vous recevez un lien du ministère de la Santé vous indiquant la marche à suivre", à propos du dépistage par exemple, explique le ministère.
"Hamagen" permet aussi aux usagers d'anticiper leur trajet pour éviter des lieux trop exposés au virus. Les autorités israéliennes recensent désormais officiellement plus de 3.800 personnes infectées par le nouveau coronavirus, sur une population de neuf millions d'habitants, en confinement depuis le 25 mars.
En moins d'une semaine, l'application a dépassé le million de téléchargements et les autorités tentent de vendre le concept à d'autres pays, selon la presse locale.

Sur les réseaux sociaux, une équipe du ministère de la Santé assure un suivi avec les usagers, dont certains les accusent d'entrave à la vie privée, voire de mener un contrôle à distance de la population par un Etat "Big Brother".
L'application est née dans la foulée d'une controverse sur le recours par les services de renseignements intérieurs (le Shin Beth) à des mesures antiterroristes pour suivre les téléphones portables de personnes infectées ou soupçonnées de l'être.
"Hamagen" renverse en quelque sorte l'équation: la population n'est pas suivie à distance par les autorités, elle télécharge "volontairement" une application et les données sont stockées "uniquement sur l'appareil de l'usager", note sur son blog Omri Segev Moyal, PDG de la start-up Profero qui a évalué l'application pour le compte du ministère de la Santé.

- Le "son" du coronavirus -
Le ministère de la Défense a lui donné son appui aux recherches menées par une autre start-up, Vocalis Health, qui tente de développer une application permettant aux professionnels de la santé de détecter, au seul son de la voix, si une personne est susceptible d'avoir été infectée.
"Nous travaillons jour et nuit pour développer l'appli", explique à l'AFP Tal Wendrow, cofondateur de la start-up.
Dans un premier temps, la société collecte, en partenariat avec les autorités sanitaires, les voix de personnes contaminées à différents stades et demande aussi sur une plateforme en ligne à des personnes qui ont ou n'ont pas contracté le nouveau coronavirus de "donner leur voix".
Une fois ces échantillons sonores collectés, commence une deuxième tâche: identifier grâce à l'intelligence artificielle "l'empreinte" vocale du virus pour permettre aux professionnels de la santé de sonner l'alarme en entendant simplement une personne au téléphone, voire de pouvoir suivre à distance la progression de ses symptômes, si elle est infectée.

- Garder ses distances -
A l'ère du nouveau coronavirus, l'enjeu est "d'aplanir" la courbe de progression des cas pour limiter le nombre de personnes devant être traitées simultanément dans les cliniques et hôpitaux.
"La grande question est de savoir: comment faire pour gérer les patients à la maison", souligne M. Wendrow.
"C'est un virus contagieux, le but est donc de minimiser les contacts entre les équipes médicales et les patients", relève le professeur Eyal Leshem, directeur du centre pour la médecine du voyage à l'hôpital Sheba, près de Tel-Aviv.
"Si une personne est dans un état modéré et stable, vous n'avez pas besoin qu'elle soit en contact avec le personnel médical, d'où l'intérêt de la haute technologie pour minimiser les contacts", dit-il.
Son unité, qui traite des cas de nouveau coronavirus, utilise Datos, une application mobile qui permet de mesurer les signes vitaux des patients (pouls, température, etc.) et de les transmettre au personnel soignant afin de minimiser les contacts. Et dans certains cas, ce sera même un robot qui les approchera.
 
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Hamas prepares for mass quarantines in Gaza over COVID-19 fears
BY ASSOCIATED PRESS
GAZA CITY, PALESTINE MID-EAST
MAR 30, 2020 5:50 PM GMT+3
Palestinian workers construct a quarantine complex to be used for coronavirus cases, in the southern Gaza Strip, Monday, March 30, 2020. (AP Photo)
Palestinian workers construct a quarantine complex to be used for coronavirus cases, in the southern Gaza Strip, Monday, March 30, 2020. (AP Photo)



When Nima Amraa returned to the Gaza Strip from neighboring Egypt earlier this month, she was surprised to learn she was being placed in a makeshift quarantine center set up by the ruling Hamas group.
But her initial jitters turned to fear when two fellow travelers in another facility tested positive for the coronavirus – the first cases to be confirmed in Gaza.
“Once there were cases of the virus spreading, we started to feel afraid and disappointed,” Amraa, a 30-year-old journalist, said by phone from quarantine, where she has spent a week and a half sleeping in a room with five other women and sharing a bathroom.
The virus found a way into Gaza, even though the Mediterranean enclave has been largely cut off from the world by an Israeli-Egyptian blockade since the Hamas group wrestled to control of it 13 years ago.
Yet the terrifying possibility of an outbreak in one of the world's most crowded territories – 2 million people squeezed into an area twice the size of Washington, D.C. – does not seem to have registered fully. Many in Gaza seem to accept Hamas' assurances that the threat is contained.

In the meantime, Hamas is racing to build two massive quarantine facilities – hoping to prevent the disease from spreading and overwhelming Gaza's already shattered health system.
The construction was ordered after photos surfaced from makeshift centers – mostly schools – showing people celebrating birthday parties with visiting relatives, food being delivered by volunteers and groups of people smoking water pipes together.
Amraa said it was immediately clear that the school where she was placed was not prepared to house so many people.
“I was worried after seeing that we will sleep on mattresses on the floor and we will be six in one room,” she explained. “We eat together and there is no isolation.”
She said she and her roommates take precautions, such as avoiding direct contact and keeping their beds two meters apart from each other. But that might not be enough to keep the virus from spreading. Last week, seven Hamas security guards who were in the facility housing the first two cases became infected themselves.
“We have been very clear on how the quarantine facilities should look like and offer in terms of facilities and services and support,” said Dr. Gerald Rockenschaub, the World Health Organization’s (WHO) director in the Palestinian territories. “But this is obviously easier said than done in Gaza, where there is a substantial shortage in almost everything.”
 
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Although movement in and out of Gaza has been heavily restricted since 2007, it is not cut off altogether. The first two virus cases were men who had returned from a religious conference in Pakistan, part of a wave of hundreds of returnees who were placed into quarantine.

No one knows how much farther the virus has spread. Only 20% of the roughly 1,700 people in quarantine have been tested.
Gaza's people live mainly in densely populated cities and refugee camps. The health care system is in shambles – a result of the blockade, three wars between Hamas and Israel and chronic under-funding due to infighting between Hamas and the rival Palestinian Authority in the West Bank.
Gaza has only 60 breathing machines – and all but 15 are already in use, according to the WHO. The agency has been assisting local health officials and has been working with Israeli authorities, who have no direct contact with Hamas, to import desperately needed equipment and supplies from international donors.

Most people infected by the virus experience only mild symptoms, such as fever and cough, and recover within a few weeks. But the virus can cause severe illness and death, particularly in older patients or those with underlying health problems. High rates of obesity, smoking and stress-related disorders appear to make Gaza’s population especially vulnerable.
Hamas has sought to beef up its quarantine efforts in recent days, opening 18 additional facilities in clinics and hotels and declaring them off-limits. It also has banned weekly street markets and shut down wedding halls, cafes and mosques and extended quarantine periods by a week.
After seeing images of the makeshift facilities, Hamas’ leader in Gaza, Yehiyeh Sinwar, ordered the group’s military wing to build two new quarantine centers.

Situated on the territory’s northern and southern borders, they will be able to hold 1,000 people. The group expects them to be ready within a week.
The public seems to have been calmed by Health Ministry claims that all virus patients are held in quarantine centers. Despite the shutdown orders, people still walk the streets and congregate around small coffee kiosks and noodle shops. That could change if cases begin to spread.
Last Friday, the crew for a Turkish TV station caused a panic after entering the field hospital where the nine infected people are being treated. The crew subsequently left the facility and broadcast a report the next day. Hamas quickly put the crew members into quarantine and suspended the head of its media office for allowing them access to the facility.

Elsewhere, people still held wedding parties in their homes after wedding halls closed.
Dr. Yahia Abed, an epidemiologist, said the public's apparent lack of commitment to safety precautions is worrisome and that anyone who might have been exposed to the virus must go into full and enforceable isolation.
“If, God forbid, people hid the fact that they had contact with the infected, this will be very dangerous for an area like Gaza. The epidemic will spread,” said Abed, a public health professor at Al-Quds university near Jerusalem.

A Palestinian man sprays disinfectant as a precaution against the spread of the SARS-CoV-2 coronavirus which causes the COVID-19 disease, in the streets of Gaza City, Monday, March 30, 2020. (EPA Photo) A Palestinian man sprays disinfectant as a precaution against the spread of the SARS-CoV-2 coronavirus which causes the COVID-19 disease, in the streets of Gaza City, Monday, March 30, 2020. (EPA Photo)

One factor in the small number of cases so far could be the lack of testing.
COGAT, the Israeli defense body responsible for Palestinian civilian issues, said it has coordinated the delivery of hundreds of coronavirus testing kits by the WHO, as well as protective equipment, medicine and disinfectant.
Israel, along with most Western nations, considers Hamas a terrorist group. But it likely fears the fallout from a catastrophic outbreak would spill over the frontier.
Qatar, which provides extensive humanitarian aid to Gaza, has also stepped in, pledging $150 million in aid and providing furniture, clothes and electrical appliances for the quarantine centers.
The Gaza Health Ministry says it urgently needs more than $20 million to stave off the collapse of the health system if there is a major outbreak.
Rockenschaub said there's still time to improve quarantine procedures in Gaza. “The issue is to move quickly and mobilize support to get them on the way to meet the right international standards,” he said.

https://www.dailysabah.com/world/mi...-mass-quarantines-in-gaza-over-covid-19-fears
 
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le point de vue israélien sur Gaza, on voit le cynisme, ils cherchent surtout à éviter des retombées !

Coronavirus in Gaza is both a threat and an opportunity for Israel
Opinion: Although the northern border appears to pose no threat right now, in the Hamas-controlled enclave a massive COVID-19 outbreak might result in another cross-border flare-up, as the militants who rule the Strip grow wrathful at the lack of medical assistance
Alex Fishman|
Published: 03.29.20

If Hamas officials would become overwhelmed by the number of COVID-19 cases in Gaza, they might lash out on Israel as a way to demand medical and logistical assistance to deal with the epidemic. The military officials' prognosis sounds almost apocalyptic in its estimates, predicting rocket fire so massive, it hasn't been seen in Israel in years.

בית חולים שדה ברפיח

A field hospital in Rafah intended for coronavirus patients

Scenarios include rocket attacks and mortar shelling of Israeli towns and cities in order to force Israel, and the international community, into actively helping the Hamas rulers to combat the spread of the virus.
Friday's rocket launch on the city of Sderot was a reminder to residents of the south, who are homebound under government orders, that prolonged periods of time in bomb shelters will not allow social distancing and lead to more infections on the Israeli side of the border.
Another nightmare scenario includes masses of Palestinians rushing the border fence to save themselves from the raging disease in the besieged enclave. These will not be violent demonstrators but frightened and helpless civilians, many of whom might be infected and the military response will have to be a non-violent one because Israel cannot claim it has any legitimacy to open fire on sick civilians.

Palestinians spray disinfectant as a precaution against the spread of the Covid-19 coronavirus, in the streets of Al Nusairat refugee camp, central Gaza Strip

Palestinians spray disinfectant as a precaution against the spread of the Covid-19 coronavirus, in the streets of Al Nusairat refugee camp, central Gaza Strip
 
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In their recommendations to the political leadership, the military wants government officials to act urgently in order facilitate international effort to mobilize aid for Gaza immediately, before the situation deteriorates.
At the moment, humanitarian assistance to the Strip is minimal. The monthly payment of 25$ million from Qatar continues to flow into Gaza but the help from the World Health Organization is a drop in the ocean compared what's needed in case an actual epidemic erupts in the enclave.
The 500 coronavirus testing kits supplied by Israel is also far from sufficient and the army says that Israeli govern must include the needs of the Gaza Strip in its procurement efforts and increase its supply of materials for infrastructure projects.
According to the IDF, the situation is both a warning that an outbreak might lead to a war and an opportunity to stabilize Gaza. Israel's relations with Hamas officials could improve on the basis of humanitarian cooperation, which could result in their total dependence on Israeli government as an outcome of this emergency.

Iron Dome intercepts rockets from Gaza over Ashkelon

Iron Dome intercepts rockets from Gaza over Ashkelon
(Photo: Reuters)
Military activity has been dialed down all around the world, with Russia canceling exercises on its borders and the U.S. postponing its largest drill of 25 years planned for the European arena.

Counter-terrorism operations have also been suspended, allowing the Jihadi terrorists time to step back and prepare for a later time.
The Lebanese terror group Hezbollah will most likely maintain a smaller public presence after many in that country see the Shi'ite movement as the one responsible for the coronavirus crisis in the country after Hezbollah officials brought the virus to Lebanon following their visit in Iran.
The last thing the organization needs is for Israel to act on its threats to severely punish anyone that poses any danger to its population.
In the West Bank, where the coronavirus tolls nears 100 cases, Israel and the Palestinian Authority are in full cooperation to combat the epidemic.
That leaves us only with Gaza.
It is in Israel's interest to ensure the impoverished enclave is not challenged by coronavirus to an extent that the worst-case scenarios materialize.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]

A Palestinian man sprays disinfectant as a precaution against the spread of the SARS-CoV-2 coronavirus which causes the COVID-19 disease, in the streets of Gaza City, Monday, March 30, 2020. (EPA Photo) A Palestinian man sprays disinfectant as a precaution against the spread of the SARS-CoV-2 coronavirus which causes the COVID-19 disease, in the streets of Gaza City, Monday, March 30, 2020. (EPA Photo)

[…]
Ça me fait penser à la Turquie. C’est quoi le produit ? C’est efficace ou pas ? C’est dangereux ou pas ? On ne sait rien sur ces désinfections d’espaces publics, c’est dommage.
 
source le Desk

27.03.2020 à 17 H 55 • Mis à jour le 27.03.2020 à 17 H 55
Par La rédaction

Israël refuse l’entrée de matériel médical à Gaza qui compte 9 cas de coronavirus
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Des agents de santé palestiniens désinfectent les rues de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 mars 2020.
L’enclave de Gaza, sous blocus militaire israélien depuis 14 ans déjà, est aussi touchée par la pandémie mondiale de Coronavirus, totalisant pour le moment 9 cas de contaminés avérés. La nouvelle fait craindre une nouvelle crise humanitaire, dans un territoire confiné, économiquement dévasté et où survivent presque 2 millions de Palestiniens, en majorité des enfants.

L’autorité palestinienne à Ramallah a envoyé du matériel médical dont 500 kits de dépistage en provenance de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tandis que le Qatar a versé 150 millions de dollars pour le gouvernement de Gaza pour aider à faire face à la pandémie.


L’interdiction de laisser entrer du matériel médical et humanitaire n’est pas nouvelle, l’importation de technologies susceptibles d’être « à double usage » a restreint l’achat d’équipements, tels que les scanners à rayons X et les radioscopes médicaux.

S’ajoute la décision de l’administration Trump de suspendre en 2018 le financement américain pour l’UNRWA, l’agence onusienne chargée de l’aide humanitaire en Palestine, affectant les opérations de chirurgie complexes dans les hôpitaux gazaouis.

« La bande de Gaza possède ainsi uniquement 55 lits en soins intensifs et 50 appareils de réanimation dans tous les hôpitaux de cette région encerclée, car les forces d’occupation israéliennes refusent l’entrée du matériel médical, et les pièces à recharge pour ces appareils » rapporte Ziad Medoukh, universitaire palestinien à Gaza, dans un entretien au site Regards.fr, ajoutant que les coupures d’électricité et le manque de personnels soignants aggravent la crise sanitaire.

Y compris en période de pandémie de Coronavirus, Israël refuse toujours de lever le blocus militaire, malgré la gravité de la situation. « Nous sommes en train d’observer et de suivre avec beaucoup d’attention l’évolution de cette pandémie mortelle dans le monde entier car, si nous sommes bien sûr solidaires des peuples endeuillés, nous nous disons aussi que, pour la première fois, presque tous les citoyens du monde sont en train de vivre un confinement et un isolement similaire au notre. Pour une fois, le monde vit un événement sur un pied de relative égalité » relève Ziad Medoukh.
La sioniste de service a floodé ton thread en postant massivement des articles (une de leurs techniques de manip en forum), dommage le sujet était encore une fois interessant.
 
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