Salam Aleykoum,
Une polémique de plus avec l'Italie et le traitement qu'elle réserve aux migrants :
Autour de Foggia (Italie), la tomate a parfois la couleur du sang. Alors qu'ils rentraient des champs, 16 ouvriers agricoles africains sont morts dans deux accidents de la route en 48 heures, début août
"Les horaires ne sont pas toujours les mêmes, explique un ouvrier. On se lève parfois à 4 heures, pour commencer à 5 heures." Les tomates poussent au ras du sol et l'ombre est inexistante dans les vastes cultures en plein champ. "J'ai du mal à faire plus de trois ou quatre jours sans pause, c'est trop douloureux pour le dos et les reins." Au loin, on distingue quelques grappes de travailleurs penchés vers le sol, avec des casquettes pour seule protection.
Dans le premier cas, trois ou quatre "braccianti" doivent remplir une caisse d'1,50 m², ce qui leur permet d'obtenir 4 euros chacun. "Moi, j'arrêtais au bout de dix grosses caisses." Le salaire horaire, lui, varie de 3 à 5 euros – "les prix ne sont pas réglementés, évidemment".
Environ 30 euros pour une journée de sept ou huit heures ? Une misère, a fortiori quand il faut encore payer les intermédiaires. A titre de comparaison, le salaire minimum dans l'agriculture italienne s'élève à 48 euros brut pour des journées de 7 heures maximum
https://www.msn.com/fr-fr/actualite...-dans-le-sud-de-litalie/ar-BBM6ScU?li=BBoJIji
Une polémique de plus avec l'Italie et le traitement qu'elle réserve aux migrants :
Autour de Foggia (Italie), la tomate a parfois la couleur du sang. Alors qu'ils rentraient des champs, 16 ouvriers agricoles africains sont morts dans deux accidents de la route en 48 heures, début août
"Les horaires ne sont pas toujours les mêmes, explique un ouvrier. On se lève parfois à 4 heures, pour commencer à 5 heures." Les tomates poussent au ras du sol et l'ombre est inexistante dans les vastes cultures en plein champ. "J'ai du mal à faire plus de trois ou quatre jours sans pause, c'est trop douloureux pour le dos et les reins." Au loin, on distingue quelques grappes de travailleurs penchés vers le sol, avec des casquettes pour seule protection.
Dans le premier cas, trois ou quatre "braccianti" doivent remplir une caisse d'1,50 m², ce qui leur permet d'obtenir 4 euros chacun. "Moi, j'arrêtais au bout de dix grosses caisses." Le salaire horaire, lui, varie de 3 à 5 euros – "les prix ne sont pas réglementés, évidemment".
Environ 30 euros pour une journée de sept ou huit heures ? Une misère, a fortiori quand il faut encore payer les intermédiaires. A titre de comparaison, le salaire minimum dans l'agriculture italienne s'élève à 48 euros brut pour des journées de 7 heures maximum
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