Un Rémois terrorise sa belle-famille à Bogny-sur-Meuse.
Cher lecteur impulsif, retiens bien ceci : si être quitté par sa bien-aimée demeure une rude épreuve, il n'est pas pour autant utile d'aller ensuite chez sa belle-famille avec non pas des fleurs, non pas des pleurs, mais une machette, un canif et, au cas où le message serait encore ambigu, un couteau de cuisine XXL. Pour cette inspiration insensée, Aissa était jugé vendredi en comparution immédiate par le tribunal correctionnel.
A 23 ans, ce Rémois découvrait depuis quelques mois les joies d'être père aux côtés de son épouse. Jusqu'au jour où celle-ci, excédée par le comportement violent de son mari, s'en est allée avec sa fille sous le bras. « Ça m'a fait un choc », n'a pu que reconnaître le prévenu. Et de détailler sa vengeance : « Puisqu'elle m'a fait mal à travers ma fille qu'elle m'empêchait de voir, j'ai voulu lui faire mal en la touchant à travers sa famille. Mais reconnaître cela n'excuse en rien ce que j'ai fait ».
Le 5 décembre, un peu moins d'une semaine après s'être retrouvé seul, il a pris le train et s'en est allé rendre visite à sa belle-famille, à Bogny-sur-Meuse. Une fois sur place, il a d'abord pu parler à sa femme par téléphone. Mais la conversation n'a pas semblé l'apaiser : « Je veux la tuer ! Je veux vous tuer ! », a t-il vite hurlé à qui pouvait l'entendre. En l'occurrence, ses beaux-parents et une de ses belles-surs, tous terrorisés. A coups de machette, l'ingérable a ensuite consciencieusement démantibulé le canapé familial, fracassé l'écran plat et désossé les meubles à portée de lame. Avant de repartir à la gare de Bogny-sur-Meuse, direction Reims.
[...]
w w w.lunion.presse.fr/article/marne/il-debarque-chez-ses-beaux-parents-avec-machette-et-couteau
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Continue mon garçon, t'es sur la bonne voie
Cher lecteur impulsif, retiens bien ceci : si être quitté par sa bien-aimée demeure une rude épreuve, il n'est pas pour autant utile d'aller ensuite chez sa belle-famille avec non pas des fleurs, non pas des pleurs, mais une machette, un canif et, au cas où le message serait encore ambigu, un couteau de cuisine XXL. Pour cette inspiration insensée, Aissa était jugé vendredi en comparution immédiate par le tribunal correctionnel.
A 23 ans, ce Rémois découvrait depuis quelques mois les joies d'être père aux côtés de son épouse. Jusqu'au jour où celle-ci, excédée par le comportement violent de son mari, s'en est allée avec sa fille sous le bras. « Ça m'a fait un choc », n'a pu que reconnaître le prévenu. Et de détailler sa vengeance : « Puisqu'elle m'a fait mal à travers ma fille qu'elle m'empêchait de voir, j'ai voulu lui faire mal en la touchant à travers sa famille. Mais reconnaître cela n'excuse en rien ce que j'ai fait ».
Le 5 décembre, un peu moins d'une semaine après s'être retrouvé seul, il a pris le train et s'en est allé rendre visite à sa belle-famille, à Bogny-sur-Meuse. Une fois sur place, il a d'abord pu parler à sa femme par téléphone. Mais la conversation n'a pas semblé l'apaiser : « Je veux la tuer ! Je veux vous tuer ! », a t-il vite hurlé à qui pouvait l'entendre. En l'occurrence, ses beaux-parents et une de ses belles-surs, tous terrorisés. A coups de machette, l'ingérable a ensuite consciencieusement démantibulé le canapé familial, fracassé l'écran plat et désossé les meubles à portée de lame. Avant de repartir à la gare de Bogny-sur-Meuse, direction Reims.
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