Égypte: Bougrab rappelée à l'ordre
AFP
La secrétaire d'État Jeannette Bougrab a été convoquée aujourd'hui par François Fillon après son appel au départ du président égyptien Hosni Moubarak et devrait s'exprimer pour rappeler que la position de la France est celle du président et du premier ministre, selon Matignon.
Jeannette Bougrab a estimé hier qu'il fallait qu'Hosni Moubarak "parte", évoquant l'"usure" du président égyptien, confronté à d'importantes manifestations de rue, violemment réprimées par son régime.
Manuel Valls, candidat aux primaires socialistes, et Jean-Luc Mélenchon, qui souhaite être le candidat du Front de gauche en 2012, ont tous deux reproché dimanche à la ministre Jeannette Bougrab d'avoir réclamé le départ du pouvoir du président égyptien Hosni Moubarak.
"Il y a un président, il y a un premier ministre, il y a une diplomatie, c'est à eux de s'exprimer", a estimé Manuel Valls. "Le militant que je suis dit à Moubarak 'dégage!'; si j'étais le président de la République, je me garderais bien de tenir un tel discours à l'égard d'un autre peuple souverain et libre", a jugé pour sa part l'eurodéputé du Parti de gauche.
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La secrétaire d'État Jeannette Bougrab a été convoquée aujourd'hui par François Fillon après son appel au départ du président égyptien Hosni Moubarak et devrait s'exprimer pour rappeler que la position de la France est celle du président et du premier ministre, selon Matignon.
Jeannette Bougrab a estimé hier qu'il fallait qu'Hosni Moubarak "parte", évoquant l'"usure" du président égyptien, confronté à d'importantes manifestations de rue, violemment réprimées par son régime.
Manuel Valls, candidat aux primaires socialistes, et Jean-Luc Mélenchon, qui souhaite être le candidat du Front de gauche en 2012, ont tous deux reproché dimanche à la ministre Jeannette Bougrab d'avoir réclamé le départ du pouvoir du président égyptien Hosni Moubarak.
"Il y a un président, il y a un premier ministre, il y a une diplomatie, c'est à eux de s'exprimer", a estimé Manuel Valls. "Le militant que je suis dit à Moubarak 'dégage!'; si j'étais le président de la République, je me garderais bien de tenir un tel discours à l'égard d'un autre peuple souverain et libre", a jugé pour sa part l'eurodéputé du Parti de gauche.