Une jeune femme condamnée pour avoir insulté son chauffagiste sur facebook!

madalena

Contributeur
Contributeur
salam

Une jeune femme condamnée pour avoir insulté son chauffagiste sur Facebook: "Tout internaute devrait réfléchir avant de poster un commentaire"

Une habitante de Fosses-la-Ville vient d'être condamnée à verser des dommages et intérêts à un chauffagiste qu'elle avait insulté sur Facebook. Cette décision de justice pourrait faire jurisprudence.

En traitant son chauffagiste d'"arnaqueur de première", "malhonnête" sur Facebook, la jeune femme se croyait à l'abri des poursuites. Jugeant ses propos diffamatoires, la Justice de Paix vient de la condamner à payer 2.500 euros de dommages et intérêts au commerçant.
L'avocat du chauffagiste, François-Xavier Choffray, explique que cela a commencé avec "un post assez saillant et agressif". "Ce qui a posé problème, c'est que les amis de la partie défenderesse ont vraiment surenchéri pour aller vers des menaces tout à fait ouvertes." précise-t-il.

A l'origine du conflit, un raccordement de tuyauterie d'une valeur de 12 euros qui aurait disparu lors d'un chantier. L'artisan, qui n'est pas actif sur les réseaux sociaux, conteste sa responsabilité et s'estime injustement préjudicié.

"On a eu également des éléments de partages. Le 'post' litigieux a été partagé plusieurs fois. Il y avait beaucoup d'amis sur le profil Facebook de la partie défenderesse... Je pense qu'il y avait vraiment matière à une grande diffusion dans le cadre du dossier." ajoute l'avocat.

Ce jugement pourrait faire jurisprudence. En effet, rare sont les personnes dénigrées sur les réseaux sociaux qui osent porter l'affaire devant les tribunaux. "Le juge va vraiment s'attacher aux faits: 'quel était le type de propos? Sont-ils injurieux ou pas? Et est-ce que le nombre de personnes pouvant avoir accès à ces propos peut être considéré comme public ou pas?' " détaille Jean-Marc Gyseghem du Centre de recherches information, droit et société de l'Université de Namur.

"C'est là qu'on parle d'un processus parce que ça s'étend bien au-delà de Facebook quelques fois. On peut faire une capture d'écran et le renvoyer avec un autre réseau social et ainsi de suite." ajoute-il.

"Tout internaute devrait réfléchir avant de poster un commentaire" conclut le spécialiste. Une fois publiés, vos propos vous échappent.

http://www.rtl.be/info/regions/namu...r-avant-de-poster-un-commentaire--965840.aspx
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Pas sûr qu’il ait arrangé sa réputation avec ce procès.

Il pouvait revendiquer un droit de réponse.

Autant elle a abusé de faire une esclandre pour une chose à 12€, autant c’est abusé de sauter sur les tribunaux chaque fois qu’on lit des choses qui ne nous plaisent pas. Il y a un risque de dérive. Quoiqu’il faut voir aussi s’il y avait vraiment un préjudice, peut‑être qu’il était réel, mais je doute.

Dans les pays occidentaux, le risque de censure ne vient pas des états, mais des citoyens.
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
Faire ça comme elle l'a fait, c'était pas très intelligent, à moins d'avoir des preuves solides pour prouver ses propos et contrer une accusation de calomnie, dire une chose dont a la preuve, une preuve incontestable que l'on peut présenter devant un tribunal, là ça ne serait pas de la calomnie, ou au moins au moment du post ne pas dire " untel est ceci " mais formuler sa phrase en disant " je pense que untel est ceci " là il s'agit d'un avis personnel et personne ne peut être accusé de calomnie en donnant son avis.
Il y a une grosse différence entre dire que une personne est un escroc car là il s'agit d'un fait qui doit être prouvé alors que dire que l'on pense que une personne est un escroc n'est que un avis personnel et un avis personnel n'est qu'un avis que l'on peut justifier pour appuyer son avis mais ça ne reste que une pensée et non un fait à prouver.
Là a été leur erreur, il y avait 3 choix qui auraient évité cette condamnation, porter une accusation en ayant des preuves solides, donner son avis en formulant bien qu'il ne s'agit que d'un avis ce qui est couvert par le droit d'expression et de penser, ou porter une accusation en gardant l'anonymat d'une des 2 parties ou les 2 au mieux, pour ça une communauté de testeurs aurait été la meilleure place.
Cette décision de justice est très dangereuse, elle menace la liberté d'expression mais en même temps était peut être nécessaire pour faire comprendre la différence entre ces diverses possibilités.
 

belgika

Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
VIB
Pas que...des trolls, toutes personnes se croyant intouchables derrière son écran à écrire des insultes, menaces et propos diffamatoires

Il y a eu des menaces (lu sur d'autres médias belges) et une propagation sur les réseaux sociaux avec capture d'écrans et des propos diffamatoires, contre l'entrepreneur, une "publicité" dont il se serait bien passé, alors que la personne pouvait prendre son téléphone, écrire juste un mail, pour s'arranger, discuter avec le chauffagiste


Je ne connaît pas grand chose à cette affaire mais peut être ouvre t'elle la voie à condamné les trolls en tout genre.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Je ne connaît pas grand chose à cette affaire mais peut être ouvre t'elle la voie à condamné les trolls en tout genre.
Ou peut‑être que la Belgique prend la même pente glissante que la france. Depuis la france, elle n’ouvre la voie à rien qui n’existait pas, en france, dès qu’on critique une entreprise, c’est la menace de procès ou le procès. La france a été condamnée plusieurs fois par l’Europe pour ça. Peut‑être que la Belgique aussi fera maintenant l’actualité pour des atteintes à la liberté d’expression.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Pas que...des trolls, toutes personnes se croyant intouchables derrière son écran à écrire des insultes, menaces et propos diffamatoires

[…]
Ça n’a pas de rapport, en france on ne peut pas critiquer une entreprise sans recevoir des menaces, et pourtant ça dégueule sur n’importe qui sur les réseaux sociaux (et je ne parle pas de critique, mais de salir les gens), sans que la justice ne réagisse jamais.
 

belgika

Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
VIB
Il me semble qu'il y a une loi,concernant ce qui se passe sur les réseaux sociaux, en France?





Ça n’a pas de rapport, en france on ne peut pas critiquer une entreprise sans recevoir des menaces, et pourtant ça dégueule sur n’importe qui sur les réseaux sociaux (et je ne parle pas de critique, mais de salir les gens), sans que la justice ne réagisse jamais.
 
Pas que...des trolls, toutes personnes se croyant intouchables derrière son écran à écrire des insultes, menaces et propos diffamatoires

Il y a eu des menaces (lu sur d'autres médias belges) et une propagation sur les réseaux sociaux avec capture d'écrans et des propos diffamatoires, contre l'entrepreneur, une "publicité" dont il se serait bien passé, alors que la personne pouvait prendre son téléphone, écrire juste un mail, pour s'arranger, discuter avec le chauffagiste

C'est claire, à mon avis elle regrette parce que là ça coûte plus chère de 12 à 2500€.

Parfois il faut cadrer certains abus.


Ou peut‑être que la Belgique prend la même pente glissante que la france. Depuis la france, elle n’ouvre la voie à rien qui n’existait pas, en france, dès qu’on critique une entreprise, c’est la menace de procès ou le procès. La france a été condamnée plusieurs fois par l’Europe pour ça. Peut‑être que la Belgique aussi fera maintenant l’actualité pour des atteintes à la liberté d’expression.

Il y à liberté d'expression et liberté d'expression, ce n'est pas le fait de critiquer l'entreprise qui est en cause, tu peux dénoncer si c'est avéré en t'abstenant d'être injurieux ou du moins virulent verbalement, il y a aussi des abus de pouvoir de grosse compagnie qu'il faut pouvoir sanctionner ou dénoncer mais ce qui à joué dans ce procès c'est la dérive en terme de menace, ce qui peut nuire imagine qu'il venait de se lancer, qu'ils habitent une petite ville et qu'en plus aucune preuve ben cela ce retourne contre elle, en plus le gars n'est pas sur facebook pour pouvoir se défendre si elle est mécontente.
 
Haut