Menaces terroristes fictives, agressions inventées d'athlètes, faux reportages de médias… Depuis le début de l'année 2024, au moins 38 intox, en majorité suspectées d'avoir été produites par la Russie, ont visé les Jeux olympiques de Paris. Malgré une audience importante pour quelques-unes, ces fausses nouvelles n'ont pas réussi à déstabiliser durablement le débat public. La rédaction des Observateurs de France 24 fait le bilan de la campagne des fausses nouvelles sur les JO.
Selon un décompte non exhaustif réalisé par la rédaction des Observateurs de France 24, au moins 38 fausses nouvelles liées aux JO ont été diffusées entre le début de l'année et la fin des Jeux. S'il est difficile d'établir avec certitude leur origine, parmi cet échantillon, 30 intox ont été vraisemblablement produites par la Russie.
Cette campagne de désinformation avait pour volonté de "créer le chaos, semer la peur et décourager les gens d'assister aux Jeux", résume auprès de la rédaction des Observateurs de France 24 Chine Labbé, rédactrice en chef Europe et vice-présidente de NewsGuard, société spécialisée dans les questions de désinformation.
En tout, les rédactions de France 24 et de nos confrères de RFI ont repéré au moins 24 fausses vidéos et articles usurpant l'identité de médias et diffusées sur Telegram. Généralement, la viralité de ces faux contenus a été relativement faible, de l'ordre de quelques milliers de vues, sauf deux exceptions dépassant les 100 000 vues. Neuf de ces vidéos ont également été partagées sur le réseau X avec une audience souvent réduite à quelques milliers de vues.
Ainsi que l'explique le service de l'État chargé de la protection contre les ingérences numériques Viginum, la plupart de ces vidéos ont été publiées dans le cadre de l'opération "Matriochka", une campagne de désinformation venant vraisemblablement de Russie et dont l'objectif est de décrédibiliser et de saturer les médias de fact-checking.
observers.france24.com
Selon un décompte non exhaustif réalisé par la rédaction des Observateurs de France 24, au moins 38 fausses nouvelles liées aux JO ont été diffusées entre le début de l'année et la fin des Jeux. S'il est difficile d'établir avec certitude leur origine, parmi cet échantillon, 30 intox ont été vraisemblablement produites par la Russie.
Cette campagne de désinformation avait pour volonté de "créer le chaos, semer la peur et décourager les gens d'assister aux Jeux", résume auprès de la rédaction des Observateurs de France 24 Chine Labbé, rédactrice en chef Europe et vice-présidente de NewsGuard, société spécialisée dans les questions de désinformation.
En tout, les rédactions de France 24 et de nos confrères de RFI ont repéré au moins 24 fausses vidéos et articles usurpant l'identité de médias et diffusées sur Telegram. Généralement, la viralité de ces faux contenus a été relativement faible, de l'ordre de quelques milliers de vues, sauf deux exceptions dépassant les 100 000 vues. Neuf de ces vidéos ont également été partagées sur le réseau X avec une audience souvent réduite à quelques milliers de vues.
Ainsi que l'explique le service de l'État chargé de la protection contre les ingérences numériques Viginum, la plupart de ces vidéos ont été publiées dans le cadre de l'opération "Matriochka", une campagne de désinformation venant vraisemblablement de Russie et dont l'objectif est de décrédibiliser et de saturer les médias de fact-checking.

Jeux olympiques : quel bilan pour la désinformation russe ?
Menaces terroristes fictives, agressions inventées d'athlètes, faux reportages de médias… Depuis le début de l'année 2024, au moins 38 intox, en majorité suspectées d'avoir été produites par la Russie,…
