Les jobs qui vont monter... et ceux qui vont disparaître
Technologies numériques, écologie, vieillissement de la population vont révolutionner le marché du travail.
Ca vous dirait de devenir «rudologue» ? Non ? Eh bien, vous avez tort.
Car ce métier devrait bientôt être l’un des plus porteurs du marché.
Il faut dire qu’il est dans l’air du temps : comme son nom ne l’indique pas, le rudologue est un spécialiste du traitement des déchets, capable de mettre au point des plans de recyclage ou de gérer la reconversion de sites pollués.
Les collectivités locales et les entreprises en embaucheront des milliers dans la prochaine décennie.
Faut-il s’en plaindre ou s’en réjouir ? En tout cas, le marché du travail va bien changer d’ici 2025.
Certains jobs seront emportés dans la tourmente de la crise et des évolutions technologiques, comme jadis les savetiers ou les réparateurs de postes à lampes. Mais d’autres naîtront ou exploseront à la faveur des mutations profondes de notre société.
Première tendance porteuse, donc, l’environnement.
Dans le secteur de l’énergie, par exemple, des «économes de flux» seront chargés de mieux réguler la consommation d’électricité, pour la rendre la plus économique possible. «Il y a un gros transformateur au Stade de France qui sert au mieux une fois par semaine : à l’avenir, il pourra charger des voitures électriques pendant les temps morts», décrypte Robert Plana, responsable R & D chez Alstom.
Avis aux amateurs, l’isolation thermique, qui devra être poussée à fond dans tous les nouveaux logements, exigera pareillement pléthore de spécialistes.
Deuxième terreau de l’emploi de demain,
la révolution numérique, bien sûr.
Elle aussi va générer de nouveaux métiers, et offrir des débouchés à des milliers de jeunes plus ou moins qualifiés.
Prenez les «extracteurs de données», ces as des mathématiques et de l’informatique, capables d’isoler les informations essentielles dans une masse de données numériques.
«Dans dix ans, ils seront les rois», prévient Michel Delecroix, patron de l’Institut de statistique de l’université Pierre-et-Marie-Curie.
Sinon, il y a un troisième champ à labourer : le vieillissement de la population.
Lui aussi promet d’être gourmand en emplois.
Selon une étude de la Dares, 160.000 aides à domicile devraient par exemple être recrutés d’ici 2020.
Avec les aides-soignants, ils deviendront les piliers d’une société où l’on vieillira mieux chez soi.
Et où, espérons-le, on ira moins à Pôle emploi…
la suite sur http://www.capital.fr/carriere-mana...ceux-qui-vont-disparaitre-873055#xtor=EPR-226
mam
Technologies numériques, écologie, vieillissement de la population vont révolutionner le marché du travail.
Ca vous dirait de devenir «rudologue» ? Non ? Eh bien, vous avez tort.
Car ce métier devrait bientôt être l’un des plus porteurs du marché.
Il faut dire qu’il est dans l’air du temps : comme son nom ne l’indique pas, le rudologue est un spécialiste du traitement des déchets, capable de mettre au point des plans de recyclage ou de gérer la reconversion de sites pollués.
Les collectivités locales et les entreprises en embaucheront des milliers dans la prochaine décennie.
Faut-il s’en plaindre ou s’en réjouir ? En tout cas, le marché du travail va bien changer d’ici 2025.
Certains jobs seront emportés dans la tourmente de la crise et des évolutions technologiques, comme jadis les savetiers ou les réparateurs de postes à lampes. Mais d’autres naîtront ou exploseront à la faveur des mutations profondes de notre société.
Première tendance porteuse, donc, l’environnement.
Dans le secteur de l’énergie, par exemple, des «économes de flux» seront chargés de mieux réguler la consommation d’électricité, pour la rendre la plus économique possible. «Il y a un gros transformateur au Stade de France qui sert au mieux une fois par semaine : à l’avenir, il pourra charger des voitures électriques pendant les temps morts», décrypte Robert Plana, responsable R & D chez Alstom.
Avis aux amateurs, l’isolation thermique, qui devra être poussée à fond dans tous les nouveaux logements, exigera pareillement pléthore de spécialistes.
Deuxième terreau de l’emploi de demain,
la révolution numérique, bien sûr.
Elle aussi va générer de nouveaux métiers, et offrir des débouchés à des milliers de jeunes plus ou moins qualifiés.
Prenez les «extracteurs de données», ces as des mathématiques et de l’informatique, capables d’isoler les informations essentielles dans une masse de données numériques.
«Dans dix ans, ils seront les rois», prévient Michel Delecroix, patron de l’Institut de statistique de l’université Pierre-et-Marie-Curie.
Sinon, il y a un troisième champ à labourer : le vieillissement de la population.
Lui aussi promet d’être gourmand en emplois.
Selon une étude de la Dares, 160.000 aides à domicile devraient par exemple être recrutés d’ici 2020.
Avec les aides-soignants, ils deviendront les piliers d’une société où l’on vieillira mieux chez soi.
Et où, espérons-le, on ira moins à Pôle emploi…
la suite sur http://www.capital.fr/carriere-mana...ceux-qui-vont-disparaitre-873055#xtor=EPR-226
mam