À quelques jours de la fin du quinquennat, le gouvernement publie une circulaire qui fixe les règles du tirage au sort à l’université. Une tentative ultime pour entériner cette pratique absurde, à l’œuvre depuis des années dans les filières très demandées que sont les Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives), le droit, la psychologie ou encore la première année de médecine (Paces). C’est donc le choix d’une sélection à l’aveugle et non sur le mérite et les performances. Une position hautement idéologique sur laquelle Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Enseignement supérieur, n’a pas bougé d’un pouce.Solution «la moins mauvaise» pour les uns, «la plus idiote» pour les autres, ce tirage au sort est pourtant, dans le cadre juridique actuel, la seule issue pour faire face à l’afflux d’étudiants
Solution «la moins mauvaise» pour les uns, «la plus idiote» pour les autres, ce tirage au sort est pourtant, dans le cadre juridique actuel, la seule issue pour faire face à l’afflux d’étudiants dans ces filières dites «sous tension». Car, rappelons-le s’il en était besoin, l’université n’est pas sélective. Comme chaque année, l’Unef, syndicat étudiant proche du Parti socialiste, vient d’ailleurs épingler, en juillet, les universités pratiquant une sélection illégale.
Que dit la nouvelle circulaire?
Elle entérine ce qui se pratique déjà:
lorsque les demandes d’inscription dépassent les capacités d’accueil,
sont pris en compte le critère géographique, puis l’ordre des vœux formulés par les lycéens sur le site Admission post-bac (APB).
Elle ajoute un nouveau critère: la situation familiale.
Ensuite? C’est pile ou face pour les ex aequo…
L’an dernier, quelque 3500 étudiants ont été concernés par ce tirage au sort, soit environ 1 % de la population.
En Staps, 800 candidats sont restés sur le carreau.
Cette année, les Staps seront encore concernés et, plus marginalement, la psychologie et le droit.
la suite sur http://etudiant.lefigaro.fr/article...-l-etat_86ba03ec-2c37-11e7-aee4-98c78486978d/
mam
Solution «la moins mauvaise» pour les uns, «la plus idiote» pour les autres, ce tirage au sort est pourtant, dans le cadre juridique actuel, la seule issue pour faire face à l’afflux d’étudiants dans ces filières dites «sous tension». Car, rappelons-le s’il en était besoin, l’université n’est pas sélective. Comme chaque année, l’Unef, syndicat étudiant proche du Parti socialiste, vient d’ailleurs épingler, en juillet, les universités pratiquant une sélection illégale.
Que dit la nouvelle circulaire?
Elle entérine ce qui se pratique déjà:
lorsque les demandes d’inscription dépassent les capacités d’accueil,
sont pris en compte le critère géographique, puis l’ordre des vœux formulés par les lycéens sur le site Admission post-bac (APB).
Elle ajoute un nouveau critère: la situation familiale.
Ensuite? C’est pile ou face pour les ex aequo…
L’an dernier, quelque 3500 étudiants ont été concernés par ce tirage au sort, soit environ 1 % de la population.
En Staps, 800 candidats sont restés sur le carreau.
Cette année, les Staps seront encore concernés et, plus marginalement, la psychologie et le droit.
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