<<joli cadeau de fin de quinquennat>>le tirage au sort validé par l’état

mam80

la rose et le réséda
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À quelques jours de la fin du quinquennat, le gouvernement publie une circulaire qui fixe les règles du tirage au sort à l’université. Une tentative ultime pour entériner cette pratique absurde, à l’œuvre depuis des années dans les filières très demandées que sont les Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives), le droit, la psychologie ou encore la première année de médecine (Paces). C’est donc le choix d’une sélection à l’aveugle et non sur le mérite et les performances. Une position hautement idéologique sur laquelle Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Enseignement supérieur, n’a pas bougé d’un pouce.Solution «la moins mauvaise» pour les uns, «la plus idiote» pour les autres, ce tirage au sort est pourtant, dans le cadre juridique actuel, la seule issue pour faire face à l’afflux d’étudiants
Solution «la moins mauvaise» pour les uns, «la plus idiote» pour les autres, ce tirage au sort est pourtant, dans le cadre juridique actuel, la seule issue pour faire face à l’afflux d’étudiants dans ces filières dites «sous tension». Car, rappelons-le s’il en était besoin, l’université n’est pas sélective. Comme chaque année, l’Unef, syndicat étudiant proche du Parti socialiste, vient d’ailleurs épingler, en juillet, les universités pratiquant une sélection illégale.


Que dit la nouvelle circulaire?

Elle entérine ce qui se pratique déjà:

lorsque les demandes d’inscription dépassent les capacités d’accueil,
sont pris en compte le critère géographique, puis l’ordre des vœux formulés par les lycéens sur le site Admission post-bac (APB).
Elle ajoute un nouveau critère: la situation familiale.
Ensuite? C’est pile ou face pour les ex aequo…

L’an dernier, quelque 3500 étudiants ont été concernés par ce tirage au sort, soit environ 1 % de la population.
En Staps, 800 candidats sont restés sur le carreau.
Cette année, les Staps seront encore concernés et, plus marginalement, la psychologie et le droit.

la suite sur http://etudiant.lefigaro.fr/article...-l-etat_86ba03ec-2c37-11e7-aee4-98c78486978d/

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la rose et le réséda
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Rebondissement

la circulaire fait déjà l'objet d'un recours devant le Conseil d'État

L'organisation étudiante PDE (Promotion et défense des étudiants) a annoncé, vendredi 5 mai 2017, son intention de déposer un recours devant le Conseil d'État contre la circulaire encadrant le tirage au sort à l'entrée de l'université. Son avocat, Florent Verdier, estime que ce texte est "illégal".


Elle a été publiée discrètement le mardi 27 avril 2017, mais a provoqué dans la foulée de vives réactions, du Snesup à l'Anemf (Association des étudiants en médecine) en passant par l'Anestaps (Association des étudiants en Staps).

Elle, c'est la circulaire détaillant les règles encadrant le tirage au sort à l'entrée des licences en tension (Paces, droit, psychologie et Staps).

Un texte que PDE a l'intention d'attaquer devant le Conseil d'État, ainsi qu'elle l'annonce dans un communiqué de presse, vendredi 5 mai.


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Deux recours, un référé suspension visant à suspendre tout de suite son application et une requête au fond, vont être déposés dans les prochains jours par l'avocat de PDE, Florent Verdier, qui s'est fait connaître en défendant des étudiants sélectionnés par les universités à l'entrée du M2.

une circulaire "illégale" ?

Pour l'avocat, "l'objet d'une circulaire est de donner à l'administration un mode d'emploi sur l'application d'un texte juridique, mais en aucun cas de créer du droit de toutes pièces.

Si une circulaire fait cela, elle est illégale", assure-t-il. D'autant plus que sur ce sujet, le Code de l'éducation fait clairement référence à "la réglementation établie par le ministre", c'est-à-dire un décret ou un arrêté. "Le ministère a utilisé le mauvais canal juridique", conclut l'avocat.

Lire aussi : T. Mandon : "J'ai la volonté de faire disparaître le tirage au sort à l'université"

Si la circulaire ne fait que rappeler les pratiques déjà en vigueur - en 2016, les étudiants ont été tirés au sort à l'entrée de 76 licences -, le texte reprend, au mot près, un projet d'arrêté dont l'objectif était de légaliser la pratique du tirage au sort. Une pratique qui, alors même que les universités l'utilisent depuis plusieurs années, ne figure ni dans la loi ni dans aucun texte réglementaire.


Devant être examiné par le Cneser (Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche) début 2017 avant sa publication officielle, ce projet d'arrêté avait finalement été retiré de l'ordre du jour face à l'indignation des organisations étudiantes, syndicats des personnels et présidents d'université qui dénonçaient, unanimes, l'absence de concertation. Et s'opposaient à cette méthode "injuste".

http://www.letudiant.fr/educpros/ac...ntre-la-circulaire-sur-le-tirage-au-sort.html

mam
 
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