Joseph-Antoine Bell : le gardien qui a marqué le Maroc à la CAN 1988

Drianke

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Joseph-Antoine Bell : le gardien qui a marqué le Maroc à la CAN 1988​


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  • Joseph-Antoine Bell a été le pilier de la victoire camerounaise au Maroc en 1988
  • Son rôle de gardien et de leader a incarné le mélange de solidité, de concentration et de fair-play qui a permis au Cameroun de triompher
  • Alors que le Maroc se prépare à accueillir à nouveau la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, le souvenir de Bell et de son équipe inspire une nouvelle génération de footballeurs africains
La dernière fois que le Maroc accueillait la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, c’était en 1988, et le Cameroun, emmené par des figures mythiques comme Joseph-Antoine Bell et Roger Milla, y remportait sa deuxième CAN. Une victoire qui ne se mesurait pas seulement aux trophées : c’était la confirmation d’un caractère, d’une solidarité et d’une maîtrise technique qui faisaient de cette génération un symbole du football continental.

Aujourd’hui, alors que le Maroc s’apprête à recevoir à nouveau la CAN, le souvenir de ce sacre plane sur chaque gradin et chaque terrain. Pour Joseph-Antoine Bell, gardien emblématique de cette équipe, ce retour au royaume chérifien réveille autant la fierté que la mémoire d’un football exigeant, où la concentration, le fair-play et la ténacité dictaient chaque match.

À 100 jours de la CAN CAF TotalEnergies 2025, le tournoi se profile comme un hommage vibrant à 1988 tout en ouvrant un nouveau chapitre, où les équipes africaines s’apprêtent à tracer leur propre légende sur les pas des Lions indomptables.



CAFONline.com : En mars 1988, le Maroc s’apprête à recevoir la Coupe d’Afrique des Nations. Dans quel état d’esprit étiez-vous, sachant qu’en 1984 vous aviez remporté le titre, mais perdu celui de 1986 ?

Joseph-Antoine Bell :
Avant le début de la compétition, j’étais un peu éloigné de l’événement car je jouais à Marseille. À l’époque, il n’y avait pas de fenêtres FIFA, donc aucun club n’était obligé de libérer ses joueurs. Comme j’avais déjà gagné la CAN en 1984, je me disais que ce n’était pas grave si je n’y allais pas.
Mais le sélectionneur, Claude Leroy, a insisté. Il m’a dit : « J’ai une bonne petite équipe, si tu viens, on peut la gagner. » Sur le coup, je n’ai pas pris ça très au sérieux, je pensais qu’il voulait juste me flatter.........

 
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