Journée internationale contre l'islamophobie

c'est moi qui melange tout ?? alors que tu separes Republique et Laïcité, choses qui sont inseparable
tu ne sais pas de quoi tu parles, ensuite l'accusation sur le fait que les juifs gouvernent la France est insultante pour les Francais ! tu es donc antisemite?
les juifs (pas tous)qui dirige la France pour moi c est un fait quand je vois certain débat je tombe de rire.le problème des musulmans ce qui ils n ont pas compris que la religion se pratique chez soi et leur religion et cultures n a jamais fait parti de l histoire de la France sans oublier leur comportement nuisible envers le français de base délinquance etc... pour moi l islamoohobie et racisme ce sont eux même qui les fabriquent
 

Drianke

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L'islamophobie est un racisme

La longue histoire, née à l’époque coloniale, des rapports de la France à l’islam s’est très tôt focalisée sur ce voile porté par les femmes musulmanes.


Il y a trente ans, alors que la France « découvrait », avec l’affaire des lycéennes voilées de Creil, un étrange et nouveau « problème » en son sein, celui du foulard porté par certaines femmes musulmanes, qualifié tout de suite d’« islamique », Pierre Bourdieu s’interrogeait sur cet incident, dans un article au titre révélateur, « Un problème peut en cacher un autre » (1). Il écrivait alors : « La question patente – faut-il ou non accepter à l’école le port du voile dit islamique ? – occulte la question latente – faut-il ou non accepter en France les immigrés d’origine nord-africaine ? » La longue histoire, née à l’époque coloniale, des rapports de la France à l’islam, mais aussi de la domination des mœurs et notamment des corps « indigènes », s’est très tôt focalisée sur ce voile porté par les femmes musulmanes, comme le rappelle Hourya Bentouhami (lire ci-contre).

Depuis, l’instrumentalisation ou plutôt le dévoiement de la laïcité dans le débat public masquent (mal) une véritable islamophobie, quand celle-ci n’est pas clairement assumée à l’extrême droite, allant parfois jusqu’à contaminer une certaine « gauche » (lire pages suivantes). Ils permettent surtout de perpétrer cette volonté de domination, désormais post-coloniale, s’exprimant de plus en plus librement sous forme de propos, voire d’actes islamophobes, comme c’est arrivé tout récemment à Bayonne, et s’autorisant des velléités discriminatoires. Ce qui, appelons les choses par leur nom, s’appellent du racisme.

(1) Repris dans ses Interventions 1961-2001 : science sociale et action politique, éd. Agone, 2002.


https://www.politis.fr/articles/2019/11/lislamophobie-est-un-racisme-41011/
 

Drianke

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Un rassemblement contre l'islamophobie à Grenoble
Dimanche 27 octobre 2019 à 17:13 - Par Élisa Montagnat, France Bleu Isère
Ce samedi, quelques centaines de personnes se sont réunies pour "dire stop à l'islamophobie", suite à l'agression d'une femme voilée le 11 octobre dernier.

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sur la place Felix Poulat ce dimanche.

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sur la place Felix Poulat ce dimanche. © Radio France - Elisa Montagnat

Grenoble, France
"Nous, mères, femmes voilées, on s'acharne sur nous ! Déjà au quotidien... Mais quand il y a un événement médiatique qui surgit, on nous déshumanise carrément !" Taous Hammouti, membre d'Alliance Citoyenne (le collectif à l'origine de l'action burkini dans les piscines), ne cache pas sa colère ce dimanche. Elle est l'une des organisatrices de ce rassemblement contre l'islamophobie, qui était un appel national.

Au micro, à gauche, Taous Hammouti. - Radio France

Au micro, à gauche, Taous Hammouti. © Radio France - Elisa Montagnat

Un rassemblement organisé à Grenoble par le CRI (Coordination contre le Racisme et l'Islamophobie), Pas Sans Nous, Nous Citoyenne et l'Alliance Citoyenne. Il fait suite à l’événement médiatisé du 11 octobre dernier, où, lors d'une séance du conseil régional de Bourgogne Franche Comté, une femme voilée qui accompagnait une sortie scolaire avait été prise à partie par le député Julien Odoul.
"On était choquées, après ça on a vu plus de 80 débats dans les médias et 100 invités. Sans aucune femme voilée sur les plateaux télé ! Ce rassemblement, c'est pour dire que ça nous met en colère ! Il faut aussi dénoncer les actes islamophobes, on ne comprend pas ce climat qui règne en France."

Les militantes demandent maintenant un rendez-vous avec le maire de Grenoble Eric Piolle. "Ça fait six courriers qu'on lui envoie. On veut juste ouvrir le dialogue, qu'ils comprenne nos demandes et besoins. Il n'a jamais répondu."
  - Radio France

© Radio France - Elisa Montagnat© Radio France - Elisa Montagnat

https://www.francebleu.fr/infos/societe/un-rassemblement-contre-l-islamophobie-a-grenoble-1572191883
 

Drianke

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Un collectif contre l'islamophobie se crée à Saint-Étienne
Mercredi 30 octobre 2019 à 21:28 - Par Noémie Philippot, France Bleu Saint-Étienne Loire
  • Ils disent stop aux discriminations envers les musulmans. Un collectif stéphanois contre l'Islamophobie vient tout juste de naître, pas seulement pour tirer la sonnette d'alarme mais pour voir disparaître les actes islamophobes.

Ce"collectif pluriel" emmené par plusieurs militants associatifs veut dénoncer des actes islamophobes à répétition en France depuis des années. L'attaque contre la mosquée de Bayonne et le vote par le Sénat de l'interdiction des signes religieux aux parents qui accompagnent les sorties scolaires ne font que renforcer leur sentiment : "les musulmans sont perçus comme des ennemis de l'intérieur" estiment Lela Bencharif et Olivier Lafferrière, tous les deux membres de ce nouveau collectif. "On ne va pas uniquement produire des communiqués, on veut proposer des actions pour que ça cesse, et pas uniquement pour alerter. Il faut prendre la mesure de ce qu'on est en train de vivre. Pour que les regards changent, il faut qu'on le dise très clairement : il n'y a pas de problème avec l'islam en France" développe Olivier Lafferrière.

Les femmes musulmanes au cœur des premières actions du collectif
Pour eux, les femmes musulmanes sont particulièrement visées. Elles seront donc au cœur des premières rencontres publiques organisées prochainement par le collectif pour leur _"donner la parole, qu'elles portent ou pas un foulard. Elles souffrent dans leur quotidien de ces préjugés, de ces représentations négatives à leur encontre"_explique Lela Bencharif.

Et de poursuivre : "La réalité, c'est que la société française a un problème avec l'altérité. Notre propos, c'est véritablement de dire halte à la catégorisation, aux processus de discrimination sexistes, racistes, islamophobes ! Ce qui est en jeu aujourd'hui, c'est le vivre ensemble."

Le collectif stéphanois contre l'islamophobie est encore en construction et doit poursuivre les réunions pour affiner ses actions à venir. Elles devraient notamment prendre la forme de débats, de conférences, de tables rondes "où l'on invitera différents acteurs politiques et sociaux du département pour avoir des débats sur ces questions et déconstruire les préjugés et les stéréotypes" détaille Olivier Lafferrière.

Le collectif se veut très divers et très ouvert : "On a des musulmans et des musulmanes, on a des gens de culture musulmane mais qui ne sont pas croyants, on a des gens athées et d'autre religion. On a des gens de divers orientations politiques. On est sur une question transversale à l'ensemble de la société et c'est toute la diversité de la population française qu'on souhaite regrouper dans ce collectif."
 

Drianke

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Islamophobie à l’école : 3 mères voilées dans l’école, la rectrice fait demi-tour
Trois mères voilées accompagnaient les enfants lors d’activités à l’école maternelle de Clamart. La visite de la rectrice a été écourtée. Cette affaire prend place dans un contexte d’offensive islamophobe de la part du gouvernement.



Ce jeudi, dans le cadre de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement, des activités étaient organisées avec les parents d’élève à l’école maternelle Charles de Gaulle à Clamart (Hauts-de-Seine). Une visite officielle de la rectrice de l’Académie de Versailles, de la directrice académique et du maire a eu lieu afin de promouvoir « l’entraide et le respect de l’autre ».

Mais dès lors qu’ils ont aperçu trois mères voilées accompagnant les enfants, leur intérêt pour la lutte contre le harcèlement est vite devenu secondaire. Brandissant le principe de laïcité en drapeau, la rectrice déclare que « la règle est claire, à l’intérieur de l’école, les signes religieux ne sont pas admis ». La visite a été écourtée et les ateliers arrêtés sous les ordres de la rectrice « frappée par cette situation ».

D’une part, on peut souligner que la rectrice s’appuie sur des arguments fallacieux pour justifier son islamophobie, puisque la loi stipule que « l’obligation de neutralité s’impose aux parents volontaires pour participer à des activités d’enseignement pour lesquelles ils exercent des fonctions similaires à celles des enseignants ». Or, les parents d’élèves n’avaient aucun rôle d’enseignement. Par ailleurs, une des mères voilées affirme « cela fait 12 ans que je participe aux activités de l’école » et « je n’ai jamais eu le moindre souci ». C’est également ce que soutient la directrice de l’école. Mais quand bien même ces parents avaient eu un rôle d’enseignement, ce qui est à l’oeuvre ici, c’est la stigmatisation des femmes voilées et la volonté de les exclure de l’espace public.

Cela participe à un climat réactionnaire directement lié à la loi votée au Sénat sur l’interdiction du port du voile et aux discours du gouvernement, de tout ce qu’on voit dans les médias et les discours qui vont de la droite à la gauche selon lesquels un « islam politique » se propagerait dans les banlieues, l’offensive de Marlène Schiappa contre les migrants, etc…

La stratégie du gouvernement est à la division des travailleurs, des classes populaires, avec une politique raciste et xénophobe. Défendons le droit des femmes à porter le voile ou non, à pratiquer leur religion et de ne pas en être inquiétées pour cela, ni à l’école ni dans tout autre espace public !
 
On ne peut pas empêcher Islamophobie la phobie de l'islam, la peur, car au vue de ce qui se passe dans d'autres pays
il semble que les musulmans de france aiment se mettre en avant, plutôt qu'une discrétion
On es mal barré !

33.59. Ô Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.

c'est dans le monde musulman sa passe, mais pas en France c'est dangereux.
 

Drianke

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Offensive islamophobe : Macron à Mulhouse pour rejouer la carte de « l’islamisme radical »

Emmanuel Macron lance une nouvelle offensive islamophobe, dans un contexte où les municipales approchent et où le gouvernement cherche à laisser derrière lui la séquence de la réforme des retraites.

Si les médias bourgeois se plaisent à analyser sous toutes les coutures les mots utilisés par le président et son entourage et scrutent impatiemment le moindre signe du plan annoncé depuis décembre, nul besoin d’être un expert pour lire entre les lignes.

Dans la lignée du discours prononcé lors des vœux présidentiels où il avait annoncé son intention de lutter contre « les forces qui minent l’unité nationale », il s’agit encore et toujours de créer un ennemi intérieur permettant d’appeler à une « union républicaine » afin de resserrer les rangs en période de crise. Une opération qui entre aussi dans une volonté de braconnée sur les thèmes de la droite et de l’extrême droite, dans le cadre de la polarisation LREM/RN de la présidentielle et des européennes.

Quand bien même le président se défend de vouloir stigmatiser les personnes de confession musulmane, les axes qu’il se fixe sont pourtant révélateurs : la lutte contre le "repli communautariste", le "séparatisme islamiste" et le "radicalisme". L’objectif est bel et bien de redorer la stature présidentielle, qui plus est en allant directement sur le terrain, après un mois de décembre plus que compliqué.

Derrière ces termes à connotation militaires, c’est bel et bien une seule religion qui est visée et les premières pistes du plan qu’il a prévu d’annoncer (au compte-gouttes) avec notamment tout un pan prévu pour après les municipales sont claires. Dans la droite lignée de son discours appelant à la délation face au danger de « l’hydre islamiste » se profilent de nouveau des mesures de flicage basées sur des critères discriminatoires, comme le préconise un document de travail dévoilé par le point avec la création de « cellules départementales de lutte contre l’islamisme et le repli communautaire » sous l’autorité des préfets, accompagnées d’un durcissement des mesures répressives.

Cette offensive, qui s’inscrit clairement dans le cadre d’un racisme structurel étant le fruit de politiques libérales xénophobes, doit également être analysée dans le contexte actuel. Dans une situation ou s’exprime un rejet massif de la politique du gouvernement, à travers la colère exprimée dans le mouvement des gilets jaunes depuis presque deux ans et la forte contestation du projet de réforme des retraites, il s’agit en fait de recentrer les débats sur des sujets sur lesquels le gouvernement pense pouvoir capitaliser. Notamment en tentant de refermer les brèches ouvertes au sein de la majorité suite à la polémique sur le congé de deuil pour la perte d’un enfant par exemple en rejouant la carte de l’union républicaine.

Ce qui ne l’empêche pas d’ailleurs d’aller chasser sur les plates-bandes du Rassemblement National à l’approche des municipales afin de tenter tant bien que mal de limiter la casse.

Une manœuvre éculée qui ne prend pas vraiment, à l’image du lancement manqué de cette offensive ce matin à Mulhouse, où Macron a été sollicité sur des préoccupations bien éloignées de celles pour lesquelles il était venu : emploi, santé, enfance...

Face à cette nouvelle campagne réactionnaire, il est plus important que jamais de continuer à s’organiser pour s’opposer aux projets de ce gouvernement, notamment contre toutes les offensives racistes et islamophobes.

https://www.revolutionpermanente.fr...rejouer-la-carte-de-l-islamisme-radical-19296
 

Drianke

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Un rapport pointe la montée de l’islamophobie et la responsabilité du gouvernement

Un rapport du CCIF révèle une augmentation des actes islamophobes en 2019 et pointe la responsabilité du gouvernement, et de ses dernières attaques contre les mulsulman.e.s sous couvert de lutte contre le terrorisme.

La sortie du rapport annuel du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) montre une augmentation de 17% des actes hostiles à la religion musulmane ou aux personnes maghrébines en 2019 par rapport à l’année 2018 et de 77% par rapport à l’année 2017. L’islamophobie consiste à rejeter, discriminer, violenter une personne ou un groupe de personnes sur le fondement de leur appartenance, ou de leur assimilation, à la religion musulmane. Les détails sont édifiants : l’année 2019 compte 618 cas de discriminations dont la majorité ont lieu dans l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, 303 discours de haine antimusulmane (diffamation, injures, provocation et incitation à la haine raciale), 68 violences physiques, 32 faits liés à la lutte antiterrorisme (il faut comprendre de faits de répression policière islamophobe), 22 dégradations ou profanations entre autres.

De son côté, le ministère de l’Intérieur n’a dénombré que 154 faits antimusulmans en 2019 (contre 1043 pour le CCIF). Yasser Louati, porte-parole du CCIF, interrogé en 2016 par Libération montre que le ministère ne s’appuie en fait que sur les dépôts de plainte pour comptabiliser les actes et insultes islamophobes, quand le CCIF lui récolte 1000 à 2000 sollicitations chaque année qui ne sont pas reconnues comme atteintes islamophobes par les autorités. N’est-ce pas une violence islamophobe en tant que telle que ne pas reconnaître une partie de ces violences ? Et ne serait-ce pas une stratégie pour brouiller les conséquences d’une politique gouvernement raciste ?

Car c’est bien le contexte politique qui explique en grande partie l’augmentation de l’islamophobie en France à force de mettre l’islam au cœur du débat. A ce propos, la rapporteuse spéciale de l’ONU Fionnuala Ni Aolai, dénonce directement l’accumulation des lois antiterroristes renforçant la sécurité intérieure comme étant une des causes directes de cette montée du racisme en France. Et notamment la loi SILT de 2017 qui autorise des perquisitions par ordre du préfet ou des mesures d’assignation à résidence sur simples soupçons. C’est ensuite après l’attaque de la préfecture de police de Paris que Macron et Castaner déployaient des mesures racistes sous couvert de combattre « l’hydre islamique », stigmatisant directement les personnes racisées portant la barbe ou encore pratiquant la prière. Plus récemment, suite à l’attentat raciste de Hanau qui a eu lieu il y a quelques jours, Macron répond par un discours voulant mettre fin, dès la rentrée prochaine, aux enseignements de langue et culture d’origine (ELCO) et la sortie progressive du système des imams « détachés » par des pays étrangers........................

https://www.revolutionpermanente.fr...mophobie-et-la-responsabilite-du-gouvernement
 

Drianke

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Le 28/02/2020 à Paris, manifestation contre l'islamophobie du bar restaurant Le Matignon, accusé d'avoir interdit l'entrée à plusieurs femmes parce qu'elles portaient le voile (alors qu'elles avaient une réservation).

 
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