Journée nationale de la femme marocaine: les 14 choses qu’une femme ne pouvait pas faire

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Le 10 octobre, c'est la journée nationale de la femme marocaine. Une date symbolique, qui coïncide aussi avec le changement du code de la famille, il y a 15 ans, jour pour jour. Une rétrospective nous permet de voir le verre à moitié plein.


La Moudawana ou Code du statut personnel marocain a été codifié en 1958 sous le règne de Mohammed V, avant d’être amendé en 1993 par le Roi Hassan II, puis révisé en février 2004 par le Parlement marocain. Promulgué par le Roi Mohammed VI le 10 octobre 2004, il y a aujourd’hui 15 ans, le nouveau code de la famille marque un tournant décisif dans l’histoire des femmes du Maroc. Les droits des femmes ont considérablement évolué au Maroc depuis ce jour, et avec eux, l’évolution du statut des femmes dans la société, la famille et le couple. La preuve en 14 étapes, naguères interdites, qui font maintenant partie de notre quotidien :

Les femmes marocaines ne pouvaient pas voter à 18 ans.

Les femmes ne pouvaient pas se marier sans le consentement de leur père ou de leur tuteur.

Bien que majeures, elles ne pouvaient pas faire une demande de passeport sans l’autorisation de leur père, de leur mari ou de leur tuteur.

Les Marocaines ne pouvaient pas gérer un commerce sans le consentement de leur père, de leur mari ou de leur tuteur.

Les femmes ne pouvaient pas dénoncer le harcèlement sexuel dont elles étaient victimes.

Elles ne bénéficiaient pas des mêmes droits que leur mari et n’étaient d’ailleurs pas considérées comme des adultes responsables.

Les Marocaines ne pouvaient pas transmettre leur nationalité à leur enfant, dans le cas où elles se mariaient avec un étranger...

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Drianke

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OURNÉE NATIONALE DE LA FEMME: 65% DES FEMMES CHEFS DE MÉNAGE SONT ANALPHABÈTES

A l’occasion de la Journée nationale de la Femme, le 10 octobre 2017, le Haut-commissariat au Plan présente quelques aspects des femmes chefs de ménage issus du recensement de la population et de l’habitat 2014.

Le Haut-commissariat au Plan présente quelques aspects des femmes chefs de ménage issus du recensement de la population et de l’habitat 2014, à l'occasion de la Journée de la Femme célébrée le 10 octobre au Maroc. En voici les principaux points.


Un ménage sur six est dirigé par une femme

Sur les 7.313.806 ménages recensés au Maroc en 2014, 1.186.901 sont dirigés par des femmes, soit près d’un ménage sur six (16,2%). Cette proportion est restée presque stable en comparaison à celle de 2004 (16,33%). Elle est toutefois plus élevée en milieu urbain (18,6% ou 896.091 ménages) qu'en milieu rural (11,6% ou 290.810 ménages).

La région de Guelmim-Oued Noun enregistre une proportion de femmes chefs de ménage plus élevée que la moyenne nationale. Elle est de 18,7% correspondant à 16.838 ménages. En seconde position vient la région de Béni Mellal-Khénifra avec 18% ou 93.389 ménages, suivie par le Grand Casablanca-Settat (17,4% ou 271.463 ménages) et Rabat-Salé-Kenitra (17,3% ou 176.052 ménages).

En revanche, les régions de Laayoune-Sakia El Hamra comprend 11.876 ménages, Tanger-Tétouan-Al Hoceima compte 119.886 ménages et Marrakech-Safi 126.289 ménages. Avec ces effectifs ces régions enregistrent des proportions plus faibles que la moyenne nationale, avec respectivement 15,1%, 15% et 13,6% de l’ensemble des ménages de la région.

Une femme chef de ménage sur cinq vit seule

Les ménages dont le chef est une femme sont en moyenne de taille plus petite que ceux dont le chef est un homme. Ils englobent en moyenne 3,4 personnes contre 4,8.

Une femme chef de ménage sur cinq (20,9% ou 248.005 femmes) vit seule contre 4,6% parmi les hommes chefs de ménage (279.226 hommes).

La moitié des femmes chefs de ménage (51%) est âgée de plus de 54 ans contre le tiers (34%) de leurs homologues masculins.

Deux femmes chefs de ménage sur trois sont divorcées ou veuves

Les femmes chefs de ménage veuves et les divorcées représentent 55% (654.647) et 14% (170.265) respectivement contre 1% (55.424) de divorcés et 1% (65.112) de veufs parmi leurs homologues masculins et 20% (233.844) sont mariées contre 93% (5.671.139) des hommes.
Des femmes chefs de ménage en majorité analphabètes et faiblement intégrées au marché du travail

65% des femmes chefs de ménage sont analphabètes, soit presque le double de leurs homologues masculins (34% environ). Elles représentent 57% en milieu urbain et 88% en milieu rural. Aussi, 67% parmi elles n’ont aucun niveau scolaire contre 35% parmi les hommes, et 17% d’entre elles ont fréquenté le secondaire ou le supérieur contre 32% parmi les hommes.

Les femmes chefs de ménage sont faiblement intégrées au marché du travail. Leur taux d’activité est de 30% contre 81% parmi les hommes.

Les ménages dirigés par des femmes vivent moins à l’étroit que ceux des hommes mais dans des logements moins équipés

Les ménages dirigés par une femme occupent des logements dont le nombre de pièces est inférieur à celui des logements occupés par des ménages dont le chef est un homme. 39,4% des ménages dirigés par une femme (468.042 ménages) occupent des logements d’une ou de deux pièces et 13,4% (159.049 ) des logements de cinq pièces et plus, contre respectivement 33,8% (2072.833 ménages) et 16,3% (997.930) des ménages dirigés par un homme.

Seulement, avec un taux d’occupation de 1,29 personne par pièce, les membres des ménages dirigés par des femmes vivent en moyenne à presque 13 personnes dans dix pièces. Ils sont moins à l’étroit que les membres des ménages dont le chef est un homme. Ces derniers vivent à presque 18 personnes dans dix pièces, avec un taux d’occupation de 1,76 personne par pièce.

Les logements des ménages dirigés par une femme disposent de moins d’équipements de base que ceux des ménages dirigés par un homme. En effet, 91,4% des ménages ayant pour chef une femme disposent d’une cuisine et 52,3% d’une salle de bain contre respectivement 94% et 58% parmi les ménages dirigés par un homme.

Enfin, 90,3% des ménages ayant à leur tête une femme possèdent un téléphone portable et 21,9% un ordinateur contre respectivement 95,1% et 26,1% parmi les ménages dirigés par un homme.


Par Le360
 

Andgel777

Les Secrets du Bonheur =>dans les Livres
Le 10 octobre, c'est la journée nationale de la femme marocaine. Une date symbolique, qui coïncide aussi avec le changement du code de la famille, il y a 15 ans, jour pour jour. Une rétrospective nous permet de voir le verre à moitié plein.


La Moudawana ou Code du statut personnel marocain a été codifié en 1958 sous le règne de Mohammed V, avant d’être amendé en 1993 par le Roi Hassan II, puis révisé en février 2004 par le Parlement marocain. Promulgué par le Roi Mohammed VI le 10 octobre 2004, il y a aujourd’hui 15 ans, le nouveau code de la famille marque un tournant décisif dans l’histoire des femmes du Maroc. Les droits des femmes ont considérablement évolué au Maroc depuis ce jour, et avec eux, l’évolution du statut des femmes dans la société, la famille et le couple. La preuve en 14 étapes, naguères interdites, qui font maintenant partie de notre quotidien :

Les femmes marocaines ne pouvaient pas voter à 18 ans.

Les femmes ne pouvaient pas se marier sans le consentement de leur père ou de leur tuteur.

Bien que majeures, elles ne pouvaient pas faire une demande de passeport sans l’autorisation de leur père, de leur mari ou de leur tuteur.

Les Marocaines ne pouvaient pas gérer un commerce sans le consentement de leur père, de leur mari ou de leur tuteur.

Les femmes ne pouvaient pas dénoncer le harcèlement sexuel dont elles étaient victimes.

Elles ne bénéficiaient pas des mêmes droits que leur mari et n’étaient d’ailleurs pas considérées comme des adultes responsables.

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Les femmes ne pouvaient pas dénoncer le harcèlement sexuel dont elles étaient victimes.
J’hallucine !!! 😱
 

Drianke

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En France y'a pas si longtemps c'était la même dans les bureaux ou dans les usines...c'est assez récent qu'on puisse avoir des outils pour dénoncer le harcèlement sexuel ou moral en entreprise par exemple et encore pas toujours facile...

Les femmes ne pouvaient pas dénoncer le harcèlement sexuel dont elles étaient victimes.
J’hallucine !!! 😱
 
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