La finance boit à nouveau la tasse. La nouvelle annoncée après la clôture d'une perte de courtage record de deux milliards de dollars (peut-être trois) de la banque JPMorgan Chase, la première banque américaine en terme d'actifs, assommait Wall Street et le secteur bancaire dans son ensemble vendredi en début de séance.
Cette perte est en grande partie due au trader Bruno Iksil, un Français surnommé "la baleine de la City" ou "Voldemort", du nom du magicien ennemi de Harry Potter.
Un nouveau Kerviel
JP Morgan Chase, a annoncé ce jeudi 10 mai qu'elle allait probablement enregistrer de lourdes pertes juridiques et de courtage au deuxième trimestre, lors d'une conférence d'analystes.
Son patron Jamie Dimon a évoqué des pertes liées à des "contentieux d'environ 200 millions de dollars" et des "pertes de courtage avant impôt de plus de 2 milliards de dollars", compensées par "un milliard de dollars de gain sur les ventes de produits de couverture face à la dette".
Le portefeuille d'actifs incriminé "présente encore beaucoup de volatilité" et pose un risque de perte d'un milliard de dollars supplémentaire. "Nous allons le gérer au maximum" mais "il pourrait nous coûter jusqu'à un milliard de dollars ou plus" et "le risque va perdurer pendant plusieurs trimestres".
Le groupe a lancé une étude sur comment ces pertes sont survenues mais il y a eu "beaucoup d'erreurs, de manque de rigueur et de mauvais jugements", a commenté Jamie Dimon. "Nous avons été stupides" résume-t-iL
Début avril, Bruno Iksil avait intrigué les marchés avec ses prises de position massives et optimistes. Et avait surtout attiré l'attention du Wall Street Journal... Ces positions avaient incité des investisseurs à en prendre le contre-pied, affirmait le journal américain.
Une histoire qui ressemblait à s'y méprendre à celle de Jérôme Kerviel en France en 2008.
Surpris par le volume de ses paris, les courtiers avaient surnommé l'opérateur de marché Bruno Michel Iksil "la baleine de Londres", car il travaille depuis la capitale britannique. Le Wall Street Journal le décrit de son côté comme "discret".
Dans une correspondance privée, il écrivait en 2007 à propos de ces fameux produits financiers: "C'est comme Frankenstein qui se retourne contre son propre inventeur".
C'est le troisième "frenchie", après Fabrice Tourre et Jérôme Kerviel, à se faire connaître de la finance mondiale pour avoir fait perdre des milliards à leur employeur.
Suite et source :
http://www.huffingtonpost.fr/2012/0...e-bourse-trader-baleine_n_1509255.html?ref=tw
Cette perte est en grande partie due au trader Bruno Iksil, un Français surnommé "la baleine de la City" ou "Voldemort", du nom du magicien ennemi de Harry Potter.
Un nouveau Kerviel
JP Morgan Chase, a annoncé ce jeudi 10 mai qu'elle allait probablement enregistrer de lourdes pertes juridiques et de courtage au deuxième trimestre, lors d'une conférence d'analystes.
Son patron Jamie Dimon a évoqué des pertes liées à des "contentieux d'environ 200 millions de dollars" et des "pertes de courtage avant impôt de plus de 2 milliards de dollars", compensées par "un milliard de dollars de gain sur les ventes de produits de couverture face à la dette".
Le portefeuille d'actifs incriminé "présente encore beaucoup de volatilité" et pose un risque de perte d'un milliard de dollars supplémentaire. "Nous allons le gérer au maximum" mais "il pourrait nous coûter jusqu'à un milliard de dollars ou plus" et "le risque va perdurer pendant plusieurs trimestres".
Le groupe a lancé une étude sur comment ces pertes sont survenues mais il y a eu "beaucoup d'erreurs, de manque de rigueur et de mauvais jugements", a commenté Jamie Dimon. "Nous avons été stupides" résume-t-iL
Début avril, Bruno Iksil avait intrigué les marchés avec ses prises de position massives et optimistes. Et avait surtout attiré l'attention du Wall Street Journal... Ces positions avaient incité des investisseurs à en prendre le contre-pied, affirmait le journal américain.
Une histoire qui ressemblait à s'y méprendre à celle de Jérôme Kerviel en France en 2008.
Surpris par le volume de ses paris, les courtiers avaient surnommé l'opérateur de marché Bruno Michel Iksil "la baleine de Londres", car il travaille depuis la capitale britannique. Le Wall Street Journal le décrit de son côté comme "discret".
Dans une correspondance privée, il écrivait en 2007 à propos de ces fameux produits financiers: "C'est comme Frankenstein qui se retourne contre son propre inventeur".
C'est le troisième "frenchie", après Fabrice Tourre et Jérôme Kerviel, à se faire connaître de la finance mondiale pour avoir fait perdre des milliards à leur employeur.
Suite et source :
http://www.huffingtonpost.fr/2012/0...e-bourse-trader-baleine_n_1509255.html?ref=tw