Khalil Hachimi Idrissi, directeur général de la MAP

Khalil Hachimi Idrissi, directeur de publication du quotidien francophone "Aujourd'hui le Maroc", a été nommé lundi directeur général de l'agence presse officielle, Maghreb Arabe Press (MAP). Nostalgique inconditionnel du vieux Casablanca et de Derb Soltane, Khalil Hachimi Idrissi, 55 ans, a fait ses premières armes en France, avant d'intégrer Maroc Hebdo International, dont il était le rédacteur en chef, avant de créer son propre journal en 2001. Actuel secrétaire général de la Fédération Marocaine (...)-National/ Presse, Maghreb Arabe Press

Khalil Hachimi Idrissi directeur général de la MAP ...
 
Khalil Hachimi Idrissi, directeur de publication du quotidien francophone "Aujourd'hui le Maroc", a été nommé lundi directeur général de l'agence presse officielle, Maghreb Arabe Press (MAP). Nostalgique inconditionnel du vieux Casablanca et de Derb Soltane, Khalil Hachimi Idrissi, 55 ans, a fait ses premières armes en France, avant d'intégrer Maroc Hebdo International, dont il était le rédacteur en chef, avant de créer son propre journal en 2001. Actuel secrétaire général de la Fédération Marocaine (...)-National/ Presse, Maghreb Arabe Press

Khalil Hachimi Idrissi directeur général de la MAP ...

Le représentant de la DST qui prend la tête de la MAP. Vive la démocratie et la séparation des pouvoirs ! Vive Mohammed 6 !
 
Khalil Hachimi à la MAP : Attention il mord !

C’est le chantre de l’injure, de la diffamation et du chantage « aïn baïn » que le roi du Maroc vient de nommer directeur général de la MAP. C’est l’archétype même d’un journalisme de coups bas et d’invectives en tout genre que le souverain a placé à la tête de l’agence de presse officielle.

Khalil Hachimi Idrissi, le directeur du quotidien Aujourd’hui le Maroc, que les connaisseurs surnomment à juste titre Aujourd’hui le Makhzen, tellement sont évidentes ses accointances avec le ministère de l’intérieur, prend donc la place d’un autre enthousiasme du régime, Ali Bouzerda, l’ex-agencier devenu par la grâce d’hautes indulgences directeur d’agence.

Ce qui caractérise les deux hommes c’est que ce sont deux créatures de Fouad Ali El Himma. Ce qui nous amène à nous poser des questions sur les rumeurs quant à une supposée perte d’influence de « l’ami du roi ».

Khalil Hachimi Idrissi est un pur produit d’un journalisme musclé et virevoltant. Aujourd’hui, il est violemment contre vous ; demain, après d’inavouables conciliabules, il est résolument avec vous. C’est la marque de l’hebdomadaire Maroc Hebdo de Mohamed Selhami, où l’intéressé a fait ses premières armes. Les archives écrites et le net gardent heureusement encore les traces de ce journalisme de chantage qui n’est d’ailleurs pas sans risque.

Un jour, racontait en s’esclaffant le défunt ministre de l’intérieur Driss Basri, Maroc hebdo lança une sévère charge contre le conseiller royal André Azoulay. La semaine d’après, le directeur de cette publication, Selhami, et son rédacteur en chef, Hachimi, reçurent une convocation urgente du palais royal. Par on ne sait quelle conjecture, nos deux journalistes crurent que le souverain (Hassan II à l’époque) les avait convoqués pour les promouvoir. Ils prirent le chemin de Rabat habillés en jellaba et cape blanches, coiffés du traditionnel fez rouge et portant des babouches jaunes toutes neuves.
Après d’interminables heures d’attente, ils furent enfin reçus par … André Azoulay. Avant de les rabrouer rudement, ce dernier esquissa sûrement un léger sourire quand il les a vus pénétrer dans son bureau avec leurs ridicules accoutrements.

Depuis lors, il n’y a jamais eu de critique, de mot déplacé ou même d’insinuation concernant André Azoulay dans Maroc Hebdo. Par contre, il y a eu beaucoup de couvertures louangeuses sur ce conseiller royal.............http://www.demainonline.com/2011/06/28/khalil-hachimi-a-la-map-attention-il-mord/#comment-9155
 
J'ai bien aimé ce passage:


C’est donc ce représentant d’un journalisme d’escarmouches et d’outrages que le roi du Maroc a choisi de placer à la tête de l’agence officielle de presse MAP. Le chef de l’Etat ne l’a pas fait eu égard aux succès éditoriaux de Hachimi. Il n’y en a jamais eu. Aujourd’hui le Maroc est sous perfusion financière depuis sa naissance, il y a onze ans, et en 2008 Hachimi en était arrivé à falsifier les chiffres de vente de son journal, comme l’a dénoncé l’OJD, l’office de contrôle de la diffusion des journaux.

Placer dans le Maroc d’aujourd’hui, le directeur d’Aujourd’hui le Maroc, c’est préparer la citadelle médiatique du Makhzen qu’est la MAP à de brutales offensives contre ceux qui mettront en doute l’ordre établi.

Les symboles ont un sens. Il ne manque plus maintenant que Mohamed Selhami, l’ancien gourou de Hachimi, celui qui lui a enseigné ce journalisme d’affronts, soit nommé ministre de la communication. La boucle serait bouclée.
 
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