Un ksar revit, une ville renaît

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Casablanca d'antan
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Dans la région de Guelmim-Es-Smara, la petite ville d’Assa n’a d’autres atouts que sa luxuriante palmeraie et un ksar séculaire. Un site longtemps menacé que l’Agence du Sud a sauvé de l’oubli, grâce à un projet de restauration.
la petite ville d’Assa

Il faut de sacrées jambes pour suivre Salima Naji dans ce labyrinthe de ruelles brunes orangées. «Venez vite ! Le soleil va bientôt se coucher», lance l’architecte avec une vivacité et une grâce que rien n’entame, ni les couches de poussière sur son manteau, ni même le vent taquin qui lui ébouriffe les cheveux. «Voyez cette grosse pierre, qui soutient le lit de cailloux, là, en bas. Vous croyez que quelqu’un peut soulever ça à mains nues, de nos jours ?», raille-t-elle. Et d’enchaîner, l’œil pensif et le nez en l’air : «Avant, les artisans s’agenouillaient pour prier, puis se mettaient à la tâche. Ils se plaçaient sous le regard de Dieu, sous sa surveillance, pour ne rien bâcler. Ils faisaient un travail extraordinaire. Aujourd’hui, on va plus vite. Forcément, on est beaucoup moins consciencieux».
Nous sommes au Ksar d’Assa, édifié aux alentours du XIIe siècle, selon les historiens. «Léon l’Africain, les géographes arabes classiques, Mokhtar Essoussi font mention de ce lieu, assure Salima Naji. Plus près de nous, le professeur Mustapha Naïmi l’évoque dans ses ouvrages».

http://www.lavieeco.com/news/culture/un-ksar-revit-une-ville-renait-21349.html
 

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Patrimoine : 400 millions de DH pour restaurer 10 ksars d’ici 2013

Le défi est de taille : transformer les casbahs et ksars délabrés en hôtels de charme. Sans les dénaturer, si possible. C’est, en gros, l’idée derrière «Patrimoine et Héritage», un programme amorcé en juin 2011 par l’ancien ministre du tourisme et de l’artisanat, Yassir Znagui. «Il s’agit de donner une dimension économique, sociale et humaine à ces vestiges du passé», affirmait-il le jour du lancement de la première phase du projet : 400 millions de dirhams pour réhabiliter et réaménager dix édifices, d’ici 2013. Financée par Madaëf (filiale de la CDG), la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT) et le groupe Akwa, cette première opération n’est qu’un avant-goût. L’objectif, à terme, étant d’attirer les investisseurs, notamment privés, pour reconvertir les soixante-dix autres monuments identifiés jusqu’à présent, et permettre ainsi, entre autres, de générer des emplois, en associant les habitants des douars d’à côté, comme artisans ou vendeurs de produits du terroir.

en espérant que l'on viendrait pas crier au scandale :prudent:
 
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