Dans la région de Guelmim-Es-Smara, la petite ville dAssa na dautres atouts que sa luxuriante palmeraie et un ksar séculaire. Un site longtemps menacé que lAgence du Sud a sauvé de loubli, grâce à un projet de restauration.
la petite ville dAssa
Il faut de sacrées jambes pour suivre Salima Naji dans ce labyrinthe de ruelles brunes orangées. «Venez vite ! Le soleil va bientôt se coucher», lance larchitecte avec une vivacité et une grâce que rien nentame, ni les couches de poussière sur son manteau, ni même le vent taquin qui lui ébouriffe les cheveux. «Voyez cette grosse pierre, qui soutient le lit de cailloux, là, en bas. Vous croyez que quelquun peut soulever ça à mains nues, de nos jours ?», raille-t-elle. Et denchaîner, lil pensif et le nez en lair : «Avant, les artisans sagenouillaient pour prier, puis se mettaient à la tâche. Ils se plaçaient sous le regard de Dieu, sous sa surveillance, pour ne rien bâcler. Ils faisaient un travail extraordinaire. Aujourdhui, on va plus vite. Forcément, on est beaucoup moins consciencieux».
Nous sommes au Ksar dAssa, édifié aux alentours du XIIe siècle, selon les historiens. «Léon lAfricain, les géographes arabes classiques, Mokhtar Essoussi font mention de ce lieu, assure Salima Naji. Plus près de nous, le professeur Mustapha Naïmi lévoque dans ses ouvrages».
http://www.lavieeco.com/news/culture/un-ksar-revit-une-ville-renait-21349.html
la petite ville dAssa
Il faut de sacrées jambes pour suivre Salima Naji dans ce labyrinthe de ruelles brunes orangées. «Venez vite ! Le soleil va bientôt se coucher», lance larchitecte avec une vivacité et une grâce que rien nentame, ni les couches de poussière sur son manteau, ni même le vent taquin qui lui ébouriffe les cheveux. «Voyez cette grosse pierre, qui soutient le lit de cailloux, là, en bas. Vous croyez que quelquun peut soulever ça à mains nues, de nos jours ?», raille-t-elle. Et denchaîner, lil pensif et le nez en lair : «Avant, les artisans sagenouillaient pour prier, puis se mettaient à la tâche. Ils se plaçaient sous le regard de Dieu, sous sa surveillance, pour ne rien bâcler. Ils faisaient un travail extraordinaire. Aujourdhui, on va plus vite. Forcément, on est beaucoup moins consciencieux».
Nous sommes au Ksar dAssa, édifié aux alentours du XIIe siècle, selon les historiens. «Léon lAfricain, les géographes arabes classiques, Mokhtar Essoussi font mention de ce lieu, assure Salima Naji. Plus près de nous, le professeur Mustapha Naïmi lévoque dans ses ouvrages».
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