L’aide au développement manque de transparence

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madalena

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salam

La crise économique a réduit les ressources

L’argent manque pour l’aide au développement. La crise économique et financière est passée par là. Entre 2008 et 2012, les fonds alloués aux pays de la région MENA ont été réduits d’environ 60%. Si la situation du Maroc n’est pas alarmante, le pays demeure néanmoins tributaire de l’aide internationale compte tenu de la demande grandissante en ressources pour financer son développement.

Une situation qui pousse les bailleurs de fonds et les donateurs à revoir les conditions et les procédures mises en place pour préparer, acheminer et suivre l’aide au développement ainsi que les mécanismes de contribution de ces aides, leur cohérence et efficience sur le terrain. Des questions auxquelles a tenté d’apporter des réponses la table ronde organisée par le Bureau du coordinateur résident des Nations unies au Maroc, hier à Rabat.

Ainsi pour le représentant de l’OMS au Maroc, de nouveaux acteurs se sont mis sur les devants de la scène internationale en mobilisant des fonds considérables, ce qui a chamboulé les anciens schémas d’aide et posé de nouvelles problématiques comme celle de la légitimité.

Une évaluation que partage le représentant de l’ambassade luxembourgeoise à Rabat qui estime que le financement ne pose pas problème au Maroc. Ce sont les ressources humaines qualifiées en termes de savoir-faire et d’expertise qui font défaut.

Pour lui, la question de financement exige aujourd’hui, notamment dans un contexte de crise et des révoltes, un rééquilibrage et une nouvelle orientation des fonds alloués en exigeant plus d’efficacité et de concret.

Même son de cloche de la part du représentant des Nations unies qui a précisé que le monde a connu dernièrement une série d’événements qu’il faut intégrer dans les politiques d’aide au développement dans les années à venir. L’intervenant fait allusion au contexte du Printemps arabe, de la crise économique et celui de l’accroissement de la population mondiale qui a atteint 7 milliards.

http://www.libe.ma/L-aide-au-developpement-manque-de-transparence_a35496.html
 
Bruno Pouezat, coordonnateur résident des Nations unies au Maroc, n’a pour sa part, pas caché son inquiétude face à la montée en puissance des fonds en provenance de la Chine et des pays du Golfe. Selon lui, ces fonds échappent aux mécanismes de transparence et de redevabilité exigées par la Déclaration de Paris en 2000 qui garantit aux citoyens la bonne utilisation de cet argent.

C'est ce qui s'appelle enfoncer une porte ouverte .. :D

aicha
 
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