L' Algérienne Imane Khelif interdite de participer à un tournoi au Pays-Bas

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La controverse continue. Moins d'une semaine après que la Fédération internationale World Boxing a rendu obligatoires les tests de genre, la boxeuse Imane Khelif a été désinscrite par l’organisation d’une compétition aux Pays-Bas. Dirk Renders, porte-parole de l'Eindhoven Box Cup, a en effet confirmé que l'Algérienne, au centre d'une polémique sur le genre depuis les JO de Paris 2024, ne figurait pas au programme de la compétition qui démarre ce vendredi 6 juin.

«La décision de son exclusion est du ressort de World Boxing», a-t-il précisé. En vertu de la nouvelle règle de la fédération internationale, tous les athlètes de plus de 18 ans prenant part à des tournois organisés ou sanctionnés par World Boxing doivent subir un test PCR afin de déterminer leur sexe à la naissance. Lors de cette annonce, l'instance avait cité nommément Imane Khelif, précisant avoir informé la Fédération algérienne que la boxeuse devrait obligatoirement se soumettre à un test pour participer à la compétition hollandaise où elle avait prévu de faire son retour international.

World Boxing s'est depuis excusé pour la gestion de sa communication, reconnaissant qu'il n'était «pas correct» de nommer une athlète spécifique dans son communiqué.

«UN HOMME COMBATTANT DES FEMMES»​

Aux Jeux de Paris, la championne avait été la cible d'attaques et d'une campagne de désinformation, la présentant comme un «homme combattant des femmes». Par le passé, la boxeuse de 26 ans a pourtant toujours participé à des tournois féminins de boxe, y compris lors des JO-2020, sans que sa participation ne suscite la moindre polémique. Jusqu'à son exclusion des Mondiaux-2023 organisés par la fédération IBA.

L'athlète a répliqué que ces accusations étaient «fausses et insultantes», ajoutant : «c'est une affaire qui ne concerne pas que moi, mais aussi les principes plus larges d'équité et de respect des procédures dans le sport». Elle a, en outre, promis d'engager sa propre action en justice pour réfuter les accusations. «Je ne vais nulle part. Je me battrai sur le ring, je me battrai devant les tribunaux et je me battrai au grand jour jusqu'à ce que la vérité soit indéniable», a-t-elle déclaré.

Alors que l'Algérienne a annoncé en mars qu'elle viserait une nouvelle médaille d'or aux JO de Los Angeles en 2028, la controverse autour de son genre rappelle l’affaire de Caster Semenya, la double championne olympique sud-africaine d’athlétisme considérée comme hyperandrogène.

 
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