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L’ancien maire de Tanger auditionné comme témoin : L’affaire Comanav n’a pas fini de livrer ses secrets

L'ancien maire de la ville de Tanger, Samir Abdelmoula, a été auditionné mardi par le juge d'instruction chargé des crimes financiers près l'annexe de la Cour d'appel de Salé, en tant que témoin dans l'affaire Comanav, apprend-on de source judiciaire.

Sept individus sont poursuivis dans le cadre de ce dossier, dont six sont en détention provisoire. Le septième mis en cause, en état de liberté provisoire, est placé sous contrôle judiciaire.
De même source, le juge d'instruction a également entendu le frère de l'ancien maire, lui aussi comme témoin.

Le président-directeur général de la société Comanav, père de Samir Abdelmoula, avait également été auditionné.
L'affaire remonte au 19 juin dernier lorsque d'anciens responsables, cadres et fonctionnaires de la compagnie ont été déférés devant la justice pour "constitution d'une bande criminelle, en vue de saboter des établissements et des structures publics (ports et bateaux) et participation, atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat, divulgation de secrets professionnels et entrave à la liberté de travail".

Pour rappel, le Comité central des armateurs marocains n’a cessé de tirer la sonnette d’alarme et de jeter des bouteilles à la mer afin d’attirer l’attention des responsables sur les dysfonctionnements qui y sévissent.

Les problèmes ne datent pas d’aujourd’hui. Déjà à cause d’une conjoncture économique défavorable au transport maritime international durant les années 90 et le vieillissement de la flotte nationale, l’armement marocain a dû subir une profonde restructuration (réduction des effectifs et de la flotte) principalement des compagnies maritimes publiques (Comanav et Marphocean).

Néanmoins, cette restructuration ne s’est guère accompagnée d’une mise à niveau de ses entreprises qui continueront à connaître une situation déficitaire. Maintes tentatives ont été entreprises par l’Etat afin de réformer le secteur mais elles sont demeurées infructueuses. Peut-être que la planche de salut résiderait dans une libéralisation du secteur.

source:Libération
 
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