salam
La consommation per capita reste inférieure à celle en Tunisie
Le Maroc qui sest fixé comme objectif de produire plus de 300.000 tonnes dhuile dolive à lhorizon 2020 et darriver à une consommation per capita de 4 kg, peut faire mieux à la lumière des potentialités que présente aussi bien le marché international que national.
En effet, sur le plan international, il faut retenir que la production mondiale a doublé en lespace de 15 ans. Elle est passée dà peu près 1,5 million de tonnes (MT) dans les années 90 à trois millions aujourdhui. Durant les cinq dernières années, le marché international a vu larrivée de nouveaux pays dans le monde oléicole.
Face à cette extension du marché, le Maroc se trouve contraint de concurrencer les mastodontes européens de lolivier qui sont les plus grands producteurs mais aussi les plus grands consommateurs.
Le Maroc ne peut accéder à ce marché que sil améliore la qualité de ses produits, en obéissant aux critères européens tels que les critères AOC (appellation dorigine contrôlée).
Outre le marché international, il faut que la Maroc développe aussi son marché domestique, qui se trouve extrêmement atomisé avec des parcelles dolivier qui sont inférieures à un hectare ou entre 1 et 5 ha avec une pléthore de petits moulins traditionnels. Aujourdhui, ce marché est estimé entre 60000 et 70000 tonnes du fait que la barrière de lautoconsommation ne permet pas de donner des chiffres exacts.
400000 tonnes dhuile végétale sont consommées dans le Royaume. Lenjeu est de convertir une partie de la consommation de cette huile en huile dolive, ce qui reste à la portée dès lors quon peut réduire lécart entre le prix de ces deux huiles.
Le Maroc doit aussi augmenter sa consommation per capita. Nous sommes à des niveaux bien plus bas que ceux de certains pays méditerranéens tels que la Grèce, lItalie ou encore lEspagne, mais aussi la Tunisie qui nous dépasse de peu.
Un énorme potentiel quon ne pourra pas exploiter si on ne travaille pas sur lorganisation de la filière. Sur ce plan, le modèle espagnol peut servir dexemple.
http://www.libe.ma/L-huile-d-olive-marocaine-un-potentiel-sous-exploite_a37126.html
La consommation per capita reste inférieure à celle en Tunisie
Le Maroc qui sest fixé comme objectif de produire plus de 300.000 tonnes dhuile dolive à lhorizon 2020 et darriver à une consommation per capita de 4 kg, peut faire mieux à la lumière des potentialités que présente aussi bien le marché international que national.
En effet, sur le plan international, il faut retenir que la production mondiale a doublé en lespace de 15 ans. Elle est passée dà peu près 1,5 million de tonnes (MT) dans les années 90 à trois millions aujourdhui. Durant les cinq dernières années, le marché international a vu larrivée de nouveaux pays dans le monde oléicole.
Face à cette extension du marché, le Maroc se trouve contraint de concurrencer les mastodontes européens de lolivier qui sont les plus grands producteurs mais aussi les plus grands consommateurs.
Le Maroc ne peut accéder à ce marché que sil améliore la qualité de ses produits, en obéissant aux critères européens tels que les critères AOC (appellation dorigine contrôlée).
Outre le marché international, il faut que la Maroc développe aussi son marché domestique, qui se trouve extrêmement atomisé avec des parcelles dolivier qui sont inférieures à un hectare ou entre 1 et 5 ha avec une pléthore de petits moulins traditionnels. Aujourdhui, ce marché est estimé entre 60000 et 70000 tonnes du fait que la barrière de lautoconsommation ne permet pas de donner des chiffres exacts.
400000 tonnes dhuile végétale sont consommées dans le Royaume. Lenjeu est de convertir une partie de la consommation de cette huile en huile dolive, ce qui reste à la portée dès lors quon peut réduire lécart entre le prix de ces deux huiles.
Le Maroc doit aussi augmenter sa consommation per capita. Nous sommes à des niveaux bien plus bas que ceux de certains pays méditerranéens tels que la Grèce, lItalie ou encore lEspagne, mais aussi la Tunisie qui nous dépasse de peu.
Un énorme potentiel quon ne pourra pas exploiter si on ne travaille pas sur lorganisation de la filière. Sur ce plan, le modèle espagnol peut servir dexemple.
http://www.libe.ma/L-huile-d-olive-marocaine-un-potentiel-sous-exploite_a37126.html