L 'origine du mot "Rala bouya"

Nous bérbérs du rif, depuis la nuit des temps, toutes nos chansons commencent par « RALABOUYA » étrange mot qui n’a aucune signification à première réflexion. Car, traduction faite en arabe, on ne peut qualifier Le père de lala. Mais rassurez-vous ce mot à une autre signification, il est chanté par des millions de personnes dans le monde et en grande partie aux États-Unis.

Oui et oui ! Vous savez parfaitement que le berbère contient une centaine de mots dérivés de langues étrangères l’hébreux, latin, grec, germanique et j’en passe.

Je vous laisse réfléchire et me donner l’origine de la dérivation exacte de ce mot magique « RALA BOUYA »
 

Mazgha

Ayawayaw
stousem à dit:
Nous bérbérs du rif, depuis la nuit des temps, toutes nos chansons commencent par « RALABOUYA » étrange mot qui n’a aucune signification à première réflexion. Car, traduction faite en arabe, on ne peut qualifier Le père de lala. Mais rassurez-vous ce mot à une autre signification, il est chanté par des millions de personnes dans le monde et en grande partie aux États-Unis.

Oui et oui ! Vous savez parfaitement que le berbère contient une centaine de mots dérivés de langues étrangères l’hébreux, latin, grec, germanique et j’en passe.

Je vous laisse réfléchire et me donner l’origine de la dérivation exacte de ce mot magique « RALA BOUYA »


Bouya était une reine rifaine réelle ou juste légendaire on n'en sait rien.
Certains ont voulu faire croire que c'est la Kahina mais cette théorie est absure pour différentes raisons.

Sinon la phrase qui est en gras je vois pas trop ce que tu veux dire par là.
 

rifichan

de retour!
stousem à dit:
Nous bérbérs du rif, depuis la nuit des temps, toutes nos chansons commencent par « RALABOUYA » étrange mot qui n’a aucune signification à première réflexion. Car, traduction faite en arabe, on ne peut qualifier Le père de lala. Mais rassurez-vous ce mot à une autre signification, il est chanté par des millions de personnes dans le monde et en grande partie aux États-Unis.

Oui et oui ! Vous savez parfaitement que le berbère contient une centaine de mots dérivés de langues étrangères l’hébreux, latin, grec, germanique et j’en passe.

Je vous laisse réfléchire et me donner l’origine de la dérivation exacte de ce mot magique « RALA BOUYA »
salem
c'est plutot lala bouya je pense.
 
Vous trouverez une réponse correcte à cette question sur le blog :

ingi.arifino.com/ > page : 'ralla buya'.

Nous avons demandé à un linguiste rifain de nous éclairer sur le sens de cette expression. On espère recevoir rapidement une réponse. Réponse promise normalement pour demain ! La note sera publiée dès réception.
 
D'abord c'est pas rala mais bien lala bouya
J'ai donné un début d'explication lié à l'histoire du Rif (dans autre post) et plus précisèment de la région d'Al Hoceima car les légendes sur lala Bouya ont pour origine la région d'Al Hoceima (Cf David M.Hart dans son livre sur les Aïth Waryaghel)

Il y a marabout toujours dans la province d'Al Hoceima dans la tribu des Ibekouyen près du village de Rouadi,ce marabout est une femme qu'on appelle lala Tikit
Elle a combattut les envahisseurs portugais du temps de Moulay Rachid

Il y a aussi une certaine Lala Mimouna a quelques kilometre à l'ouest d'Al Hoceima

Lala Bouya n'a laissé aucune trace si ce n'est dans les chansons ou dans les legendes rifaines
 
Cher Zacharim

1 - Il n'y a strictement aucune donnée historique concernant une Dame dite "Lalla Buya". Ces histoires de légendes (historiques) constituent des artifices. Elles servent uniquement à justifier postériori l'énigmatique formule "ralla buya". Ce qui est inconnu peut-il éclairer ce qui demeure obscur ?. On connait bien la fable de Aicha Qandicha dont certains intellectuels ont voulu faire une figure de la résistante nationale (Voir Nass EL-Ghiwan). Tout cela ne repose sur rien de sérieux. On veut "politiser" maladroitement des faits de culture comme si celle-ci devait y gagner quelque chose de plus.

2- J'ai entre les mains la notice de Monsieur Zoulef Boujemâa que je n'ai pas publiée pour des raisons de temps. Elle le sera conjointement sur son blog en construction et sur htp://ingi.arifino.com comme je vous ai promis.

3- En ce qui concerne lalla/ralla. Il faut comprendre que ce que l'on transcrit habituellement par /r/ est plus exactement un /rj/ issu de /l/ comme dans une bonne partie du Rif. Sauf là ou /r(j)/ est passé à /r/. A Igzennayen je ne prononce pas /r/ dans /khari/, "mon-oncle materner" et je distingue bien /r/ de /rj/ qui est issu de */l/. Ainsi : /arji/ "monter" et /ari/ "alfa". Chez certains locuteurs on entend même /khaji/, /c'ji/ avec passage de /rj/ à /j/.

4- Pour "r(j)alla buya. Il faut considérer en Rifain trois couches successives

a- Une couche ancienne : /rj-a-dj/ issue de */lalla/ panberbère. "Dame, Maîtresse, (Proprétaire de)". Surtout en premier élément de composé et au possessif : /rjadj-inu/ ; /radj n tmurt/ en face de bab-, sid- etc. Il faut remarquer la réduction de la nouvelle affriqué (et géminée) en composé déterminatif : r(j-adj- . Ailleur dans d'autres zones berbèrophones : /lall-/ et /lal-/. Je n'ai pas le temps dd'entrer dans le détail. Il faut attendre la notice .

b- Une couche médiane. Par exemple /ralla/ dans l'expression /r(j)alla buya/ où la géminée /ll/ est préservée sans passage à /ddj/. Voir le terme commun /r(j)alla/, "Dame" : /a ya ralla yemma/ en face de /a ya sidi baba/ ...
Comme le montre Boujemâa Zoulef le mot /ralla/ trahit dans sa forme un emprunt à l'arabe. (y compris dans l'opposition /ralla-sidi/), alors qu'anciennement /r(j-adj-/ s'opposait à /bab-/...

a- Enfin une dernière couche, plus récente où la liquide et sa tendue ne passent pas à /rj/ et /ddj/. Il s'agit ici d'un ré-emprunt à l'arabe dialectal /lalla/... qui est en réalité la forme ancienne du terme berbère. C'est généralement le nom des Saintes femmes : Lalla Rqia, Lalla Shafia etc.

Soit en résumé et pour le rifain :

0- *lalla (berbère) > /lalla/ (arabe)
1- *lalla (berbère) > /r(j)-adj-/ et /radj-/ ; r(j)adj-inu ,"ma Maitresse et Dame" ; radj-n-taddart, " la maîtresse/proriétaire de la maison"
2- lalla (arabe) > /r(j)alla/ et /ralla/ ; dans /ralla buja/
3- lalla > (arabe) > /lalla/ ; dans /lalla-s(en-t)/ ; /lalla-k(w)ent/ (+pronom possessif) ; /lalla-s(ent) n tt'umubinat/, "la meilleure des voitures" etc.

Voilà pour l'instant. Rendez-vous prochainement sur :

Tamazight
Aknoul-Igzennayen - Arifino.com
 
Cher Zacharim

1 - Il n'y a strictement aucune donnée historique concernant une Dame dite "Lalla Buya". Ces histoires de légendes (historiques) constituent des artifices. Elles servent uniquement à justifier postériori l'énigmatique formule "ralla buya". Ce qui est inconnu peut-il éclairer ce qui demeure obscur ?. On connait bien la fable de Aicha Qandicha dont certains intellectuels ont voulu faire une figure de la résistante nationale (Voir Nass EL-Ghiwan). Tout cela ne repose sur rien de sérieux. On veut "politiser" maladroitement des faits de culture comme si celle-ci devait y gagner quelque chose de plus.

2- J'ai entre les mains la notice de Monsieur Zoulef Boujemâa que je n'ai pas publiée pour des raisons de temps. Elle le sera conjointement sur son blog en construction et sur htp://ingi.arifino.com comme je vous ai promis.

3- En ce qui concerne lalla/ralla. Il faut comprendre que ce que l'on transcrit habituellement par /r/ est plus exactement un /rj/ issu de /l/ comme dans une bonne partie du Rif. Sauf là ou /r(j)/ est passé à /r/. A Igzennayen je ne prononce pas /r/ dans /khari/, "mon-oncle materner" et je distingue bien /r/ de /rj/ qui est issu de */l/. Ainsi : /arji/ "monter" et /ari/ "alfa". Chez certains locuteurs on entend même /khaji/, /c'ji/ avec passage de /rj/ à /j/.

4- Pour "r(j)alla buya. Il faut considérer en Rifain trois couches successives

a- Une couche ancienne : /rj-a-dj/ issue de */lalla/ panberbère. "Dame, Maîtresse, (Proprétaire de)". Surtout en premier élément de composé et au possessif : /rjadj-inu/ ; /radj n tmurt/ en face de bab-, sid- etc. Il faut remarquer la réduction de la nouvelle affriqué (et géminée) en composé déterminatif : r(j-adj- . Ailleur dans d'autres zones berbèrophones : /lall-/ et /lal-/. Je n'ai pas le temps dd'entrer dans le détail. Il faut attendre la notice .

b- Une couche médiane. Par exemple /ralla/ dans l'expression /r(j)alla buya/ où la géminée /ll/ est préservée sans passage à /ddj/. Voir le terme commun /r(j)alla/, "Dame" : /a ya ralla yemma/ en face de /a ya sidi baba/ ...
Comme le montre Boujemâa Zoulef le mot /ralla/ trahit dans sa forme un emprunt à l'arabe. (y compris dans l'opposition /ralla-sidi/), alors qu'anciennement /r(j-adj-/ s'opposait à /bab-/...

a- Enfin une dernière couche, plus récente où la liquide et sa tendue ne passent pas à /rj/ et /ddj/. Il s'agit ici d'un ré-emprunt à l'arabe dialectal /lalla/... qui est en réalité la forme ancienne du terme berbère. C'est généralement le nom des Saintes femmes : Lalla Rqia, Lalla Shafia etc.

Soit en résumé et pour le rifain :

0- *lalla (berbère) > /lalla/ (arabe)
1- *lalla (berbère) > /r(j)-adj-/ et /radj-/ ; r(j)adj-inu ,"ma Maitresse et Dame" ; radj-n-taddart, " la maîtresse/proriétaire de la maison"
2- lalla (arabe) > /r(j)alla/ et /ralla/ ; dans /ralla buja/
3- lalla > (arabe) > /lalla/ ; dans /lalla-s(en-t)/ ; /lalla-k(w)ent/ (+pronom possessif) ; /lalla-s(ent) n tt'umubinat/, "la meilleure des voitures" etc.

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Aknoul-Igzennayen - Arifino.com
 
bonjour à tous
l origine de lalabouya vient tout simplement des esclaves americains Qui chantaient dans les chemps de cotons
le fameux (allilouya) Rapporter par des berbères qui travaillaient sur les bateaux faisant Le voyage entre l Afrique et l Amérique ,pour info [a cette époque le Maghreb s étendait jusqu Sénégal]
q en pensez vous ?
merci à bientôt 👋
 
J'en pense que tu divagues complétement avec ton Hallelujah qui en plus n'était pas un chant chanté dans les plantations de cottons et les Rifains n'ont jamais foutu les pied aux USA avant la fin du 20ème siècle

La vraie explication c'est que Lalla Bouya est un chant ancestrale dans Rif. Cela veut littéralement dire "Madame Bouya" et celle ci aurait été une reine au Rif ou du moins une icone de la région. Certains la voient comme une reine historique, d'autres comme un personnage légendaire, une sorte de vénus qui symboliserait la beauté des femmes rifaines, à l'instar d'autres personnages du folklore rifain comme Nunja. D'ailleurs le prénom Bouya est un ancien prénom amazigh encore vivace dans certaines régions berbères d'Algérie (Chaoui et M'zab) mais qui semble avoir disparu chez nous (interdit?).
 
J'en pense que tu divagues complétement avec ton Hallelujah qui en plus n'était pas un chant chanté dans les plantations de cottons et les Rifains n'ont jamais foutu les pied aux USA avant la fin du 20ème siècle

La vraie explication c'est que Lalla Bouya est un chant ancestrale dans Rif. Cela veut littéralement dire "Madame Bouya" et celle ci aurait été une reine au Rif ou du moins une icone de la région. Certains la voient comme une reine historique, d'autres comme un personnage légendaire, une sorte de vénus qui symboliserait la beauté des femmes rifaines, à l'instar d'autres personnages du folklore rifain comme Nunja. D'ailleurs le prénom Bouya est un ancien prénom amazigh encore vivace dans certaines régions berbères d'Algérie (Chaoui et M'zab) mais qui semble avoir disparu chez nous (interdit?).

azul
dans l expediction de Cristophe colombe il y avait trois navires
le Santa maria Bateaux amiral (Cristophe colomb)
la pinta
la neña
et les deux autre navires c’est les Commandants pinzón
sont les frères Pinzón
et il sont berbères ainsi que 80 %de l équipage
et ça 1492
frere quand tu dit je divague completement
j aurais biens voulu divaguer avec mes encetres en 1492
voir même bien bien avant
acrroche toi bien frere
-1600330077315.png1600330077447.png1600330077561.png25 av jc et toi tu me parle de fin du 20e


Voilà un pan de l’histoire des Grandes découvertes complètement occulté des manuels scolaires. En 2003, un livre d’une très grande importance pour l’histoire des Amazighs (Berbères) est sorti aux États-Unis sans qu’aucune chaîne ou journal n’en parle dans les pays d’Afrique du Nord.
Il s’agit du livre rédigé par l’historien Américain du nom de Frank Joseph, qui a documenté la découverte dans le sud de l’Illinois, au Midwest des Etats-Unis, une grotte contenant un trésor inestimable en relation directe avec notre histoire Amazighe. Il s’agit du trésor perdu du Roi Juba II.

Nous avons tous appris à l’école que le grand navigateur Christophe Colomb a officiellement découvert l’Amérique en l’an 1492. Cependant, cette découverte prouve que les Amazighs ont découvert le continent Américain des siècles avant Christophe Colomb ! Pour cette cause, cette découverte, faite en 1982, a fait grand bruit dans les milieux archéologiques Américains. Entre ceux qui ont été émerveillés par la découverte et ceux qui sont resté sceptiques, il y a eu une vraie controverse à ce sujet, selon Philip Coppens, auteur et journaliste Belge, spécialiste en Histoire alternative.
Le livre est en Anglais «The lost treasure of King Juba : The evidence of Africans in America before Colombus». On pourrait le traduire en Français : «Le Trésor perdu du Roi Juba: Preuve de la présence d’Africains en Amérique avant Colomb». C’est donc l’histoire d’une grotte du sud de l’Illinois au trésor mystérieux et la preuve de la présence d’Amazighs en Amérique du Nord, bien avant Christophe Colomb ! La grotte relativement profonde menait dans un couloir souterrain bordé de lampes à huile, le plafond noir de fumée. Le tunnel de 150 mètres de long débouchait sur plusieurs chambres.
Pour bien illustrer sa découverte, l’auteur a inclus dans son livre une centaine de photographies des objets découverts. En plus, il raconte comment le Roi Juba II et ses marins Amazighs (Maurétaniens) ont voyagé à travers l’Atlantique.
263543
Illustration des navires utilisés pour atteindre le continent Américain
Ainsi, en 1982, Russell E. Burrows, un chasseur de trésors vivant dans le sud de l’Illinois, a trébuché sur une cache d’armes anciennes jusque là inconnue. Il y trouva des bijoux et des sarcophages d’or dans une grotte profonde. Il y avait aussi des tablettes de pierre inscrites …
263544
Monnaie Amazighe trouvée à Illinois aux Etats unis d’Amérique

263545
Statue du roi Amazigh Juba II – 25 av. J.-C. – 23 ap. J.-C.
 
Cher Zacharim

1 - Il n'y a strictement aucune donnée historique concernant une Dame dite "Lalla Buya". Ces histoires de légendes (historiques) constituent des artifices. Elles servent uniquement à justifier postériori l'énigmatique formule "ralla buya". Ce qui est inconnu peut-il éclairer ce qui demeure obscur ?. On connait bien la fable de Aicha Qandicha dont certains intellectuels ont voulu faire une figure de la résistante nationale (Voir Nass EL-Ghiwan). Tout cela ne repose sur rien de sérieux. On veut "politiser" maladroitement des faits de culture comme si celle-ci devait y gagner quelque chose de plus.

2- J'ai entre les mains la notice de Monsieur Zoulef Boujemâa que je n'ai pas publiée pour des raisons de temps. Elle le sera conjointement sur son blog en construction et sur htp://ingi.arifino.com comme je vous ai promis.

3- En ce qui concerne lalla/ralla. Il faut comprendre que ce que l'on transcrit habituellement par /r/ est plus exactement un /rj/ issu de /l/ comme dans une bonne partie du Rif. Sauf là ou /r(j)/ est passé à /r/. A Igzennayen je ne prononce pas /r/ dans /khari/, "mon-oncle materner" et je distingue bien /r/ de /rj/ qui est issu de */l/. Ainsi : /arji/ "monter" et /ari/ "alfa". Chez certains locuteurs on entend même /khaji/, /c'ji/ avec passage de /rj/ à /j/.

4- Pour "r(j)alla buya. Il faut considérer en Rifain trois couches successives

a- Une couche ancienne : /rj-a-dj/ issue de */lalla/ panberbère. "Dame, Maîtresse, (Proprétaire de)". Surtout en premier élément de composé et au possessif : /rjadj-inu/ ; /radj n tmurt/ en face de bab-, sid- etc. Il faut remarquer la réduction de la nouvelle affriqué (et géminée) en composé déterminatif : r(j-adj- . Ailleur dans d'autres zones berbèrophones : /lall-/ et /lal-/. Je n'ai pas le temps dd'entrer dans le détail. Il faut attendre la notice .

b- Une couche médiane. Par exemple /ralla/ dans l'expression /r(j)alla buya/ où la géminée /ll/ est préservée sans passage à /ddj/. Voir le terme commun /r(j)alla/, "Dame" : /a ya ralla yemma/ en face de /a ya sidi baba/ ...
Comme le montre Boujemâa Zoulef le mot /ralla/ trahit dans sa forme un emprunt à l'arabe. (y compris dans l'opposition /ralla-sidi/), alors qu'anciennement /r(j-adj-/ s'opposait à /bab-/...

a- Enfin une dernière couche, plus récente où la liquide et sa tendue ne passent pas à /rj/ et /ddj/. Il s'agit ici d'un ré-emprunt à l'arabe dialectal /lalla/... qui est en réalité la forme ancienne du terme berbère. C'est généralement le nom des Saintes femmes : Lalla Rqia, Lalla Shafia etc.

Soit en résumé et pour le rifain :

0- *lalla (berbère) > /lalla/ (arabe)
1- *lalla (berbère) > /r(j)-adj-/ et /radj-/ ; r(j)adj-inu ,"ma Maitresse et Dame" ; radj-n-taddart, " la maîtresse/proriétaire de la maison"
2- lalla (arabe) > /r(j)alla/ et /ralla/ ; dans /ralla buja/
3- lalla > (arabe) > /lalla/ ; dans /lalla-s(en-t)/ ; /lalla-k(w)ent/ (+pronom possessif) ; /lalla-s(ent) n tt'umubinat/, "la meilleure des voitures" etc.

Voilà pour l'instant. Rendez-vous prochainement sur :

Tamazight
Aknoul-Igzennayen - Arifino.com
Bonjour, c'est ça la signification du nom boya en espagnol : Panneau flottant qui se pose sur l'eau, en le tenant au fond, pour marquer un endroit, indiquer un site dangereux ou un objet submergé, etc. Avant l'arrivée de l'islam au Maghreb les rifains et les espagnoles avaient les mêmes prénoms.
 
Nous bérbérs du rif, depuis la nuit des temps, toutes nos chansons commencent par « RALABOUYA » étrange mot qui na aucune signification à première réflexion. Car, traduction faite en arabe, on ne peut qualifier Le père de lala. Mais rassurez-vous ce mot à une autre signification, il est chanté par des millions de personnes dans le monde et en grande partie aux États-Unis.

Oui et oui ! Vous savez parfaitement que le berbère contient une centaine de mots dérivés de langues étrangères lhébreux, latin, grec, germanique et jen passe.

Je vous laisse réfléchire et me donner lorigine de la dérivation exacte de ce mot magique « RALA BOUYA »
Cela signifie « louez soit Dieu »
 
Bonjour, c'est ça la signification du nom boya en espagnol : Panneau flottant qui se pose sur l'eau, en le tenant au fond, pour marquer un endroit, indiquer un site dangereux ou un objet submergé, etc. Avant l'arrivée de l'islam au Maghreb les rifains et les espagnoles avaient les mêmes prénoms.

Le terme buya est attesté chez les Ibadites en Algérie, ce terme n'est pas espagnole. Je pense que ce mot est 100% zénète.
 
Je suis tombé sur ceci, qu’en pensez vous ?


« Lalla Buya est la protectrice des clan des villages et des rivières qui entourent leurs plaines , ces derniers lui rendons hommages ainsi qu' aux autres ancêtres deux mois dans l'année appellé Wekt Lerwda.
Repas et festivité partagé entre différents clans et tribus Rifaines mettent leurs querelles de côté et profitent de l'occasion pour mettre fin a leurs différents .
Les Indigenes ce donnent rendez-vous les Veneris (Vendredi)durant ces deux mois auprès d'un tombeau d'un ancêtre dit "Saint" qui aurait rayonné ces terres par sa bénédiction divine, avant les repas les Femmes à tour de rôles chantant les éloges de leurs ancêtres lointaine Ralla buya . »

Auguste Moulieras
Le Maroc inconnue,1899
A la découverte du Rif ,Tome1
 
Il n'y a aucune vraie donnée historique concernant une Dame dite "Lalla Buya".
Déjà, si Buya était un prénom il aurait été commun chez nous.

Et si buya avait été une sainte elle aurait eu un tombeau et les rifains la vénéraient comme les autres saints.

Il me semble aussi que ce chant était réservé aux femmes, les hommes ne chantaient pas ralala bouya (chez nous).

Je pense que ces histoires de légendes sont artificielles et que son sens originel c'est perdu.
 
Dernière édition:

Chalou

🦟
VIB
Il n'y a aucune vraie donnée historique concernant une Dame dite "Lalla Buya".
Déjà, si Buya était un prénom il aurait été commun chez nous.

Et si buya avait été une sainte elle aurait eu un tombeau et les rifains la vénéraient comme les autres saints.

Il me semble aussi que ce chant était réservé aux femmes, les hommes ne chantaient pas ralala bouya (chez nous).

Je pense que ces histoires de légendes sont artificielles et que son sens originel c'est perdu.

Certains disent que ralla bouya n'etait autre que la reine Di8ya, celle qui selon la légende avait réussi à unifier les berbères et était surnommée Kahina (la sorcière) par les arabes...
 
Certains disent que ralla bouya n'etait autre que la reine Di8ya, celle qui selon la légende avait réussi à unifier les berbères et était surnommée Kahina (la sorcière) par les arabes...
Allahu A3lam

J’ai lu que certains l’associe à Tamesmant aussi.

Regarde :

« Tamesmant [ ⵜⴰⵎ : ⵙⵎⴰ l ⵜ ] ou Ralla Buya est une reine guerrière, une sainte et une déesse chez les Rifains. Son image aujourd’hui dans le Rif est construite par un mélange de faits historiques et mythes héroïques qui ont été transmis au fil du temps. Il n’y a pas un poème rifain ( Izran) digne sans avoir mentionné « Ralla Buya », et il n’y a pas une prière, un serment ou une parole d’honneur sans l’avoir convoqué.

Son histoire est liée à l’apparition du royaume de Mauri dans la zone territoriale qui avait été le domaine exclusif de Rome dans son ancienne province de Mauretania Tingitana.
Vers l'an 272, "Tamesmant" est née dans une noble famille amazighe, dont les droits sur la région de « Tebirnayni » avaient été interdits par les Romains. Son père, "Yarmah", était l'un des chefs de la révolte chrétienne qui avait été déclenchée par les clans mauriciens dans cette région montagneuse située au nord-ouest de la province de Mauretanie. Au printemps 275, Sicilius arriva dans la région de Tebirnayni avec ses troupes pour réprimer la révolte. Le résultat : le soulèvement réprimé, beaucoup de morts, et la forteresse de Tebirnayni détruite.
A cette époque Tamesmant n'avait que trois ans, lorsqu'elle a vu sa famille tuée par les romains. Néanmoins, Sicilius décida de l’adopter. Après la mort de celui-ci, tous ses pouvoirs et possessions aristocratiques furent transmis à sa fille, comme le stipulait son héritage.
Tamesmant devint la nouvelle souveraine de la ville de Lixus. Ce qui a déplut à "Aemilius Rusticus", gouverneur de la province romaine de Mauretania Tingitana car il voyait que Tamesmant n’était qu’une fille adoptive de Sicilius donc elle n’a pas le droit d’hériter le pouvoir de son père. Aemilius organisa une campagne militaire pour renverser le gouvernement Tamesmant en 292.
Mais, Tamesmant parvient à se glisser dans la région montagneuse de Tebirnayni, où elle est reçue et protégée par ses compatriotes. Utilisant ses connaissances pour reconstruire les défenses de la ville de Tebirnayni, elle a commencé à former une armée bien organisée et entraînée à l'art du combat et elle a convaincu les tribus amazighes mauritaniennes de soutenir sa cause contre la domination romaine.La victoire de Tamesmant a transformé une simple révolte en une révolution antiromaine dans toute la province de Tingitine en Mauritanie. La révolution s’est propagée vers les zones montagneuses où elle est devenue plus forte en provoquant des insurrections d'esclaves et de clans mauriciens dans toute la province.
De cette façon, la révolution de Tamesmant a mis fin à la présence romaine en Afrique en étendant la révolution à toutes les régions des provinces africaines qui allaient bientôt suivre son exemple. En l'an 304, les chefs des tribus amazighes se sont réunis à Tebirnayni pour proclamer le royaume indépendant de Mauri et Tamesmant sa première reine. »

Sources:
 
Dernière édition:

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Allahu A3lam

Je sais que certains l’associe à Tamesmant aussi.

Regarde :

« Tamesmant [ ⵜⴰⵎ : ⵙⵎⴰ l ⵜ ] ou Ralla Buya est une reine guerrière, une sainte et une déesse chez les Rifains. Son image aujourd’hui dans le Rif est construite par un mélange de faits historiques et mythes héroïques qui ont été transmis au fil du temps. Il n’y a pas un poème rifain ( Izran) digne sans avoir mentionné « Ralla Buya », et il n’y a pas une prière, un serment ou une parole d’honneur sans l’avoir convoqué.

Son histoire est liée à l’apparition du royaume de Mauri dans la zone territoriale qui avait été le domaine exclusif de Rome dans son ancienne province de Mauretania Tingitana.
Vers l'an 272, "Tamesmant" est née dans une noble famille amazighe, dont les droits sur la région de « Tebirnayni » avaient été interdits par les Romains. Son père, "Yarmah", était l'un des chefs de la révolte chrétienne qui avait été déclenchée par les clans mauriciens dans cette région montagneuse située au nord-ouest de la province de Mauretanie. Au printemps 275, Sicilius arriva dans la région de Tebirnayni avec ses troupes pour réprimer la révolte. Le résultat : le soulèvement réprimé, beaucoup de morts, et la forteresse de Tebirnayni détruite.
A cette époque Tamesmant n'avait que trois ans, lorsqu'elle a vu sa famille tuée par les romains. Néanmoins, Sicilius décida de l’adopter. Après la mort de celui-ci, tous ses pouvoirs et possessions aristocratiques furent transmis à sa fille, comme le stipulait son héritage.
Tamesmant devint la nouvelle souveraine de la ville de Lixus. Ce qui a déplut à "Aemilius Rusticus", gouverneur de la province romaine de Mauretania Tingitana car il voyait que Tamesmant n’était qu’une fille adoptive de Sicilius donc elle n’a pas le droit d’hériter le pouvoir de son père. Aemilius organisa une campagne militaire pour renverser le gouvernement Tamesmant en 292.
Mais, Tamesmant parvient à se glisser dans la région montagneuse de Tebirnayni, où elle est reçue et protégée par ses compatriotes. Utilisant ses connaissances pour reconstruire les défenses de la ville de Tebirnayni, elle a commencé à former une armée bien organisée et entraînée à l'art du combat et elle a convaincu les tribus amazighes mauritaniennes de soutenir sa cause contre la domination romaine.La victoire de Tamesmant a transformé une simple révolte en une révolution antiromaine dans toute la province de Tingitine en Mauritanie. La révolution s’est propagée vers les zones montagneuses où elle est devenue plus forte en provoquant des insurrections d'esclaves et de clans mauriciens dans toute la province.
De cette façon, la révolution de Tamesmant a mis fin à la présence romaine en Afrique en étendant la révolution à toutes les régions des provinces africaines qui allaient bientôt suivre son exemple. En l'an 304, les chefs des tribus amazighes se sont réunis à Tebirnayni pour proclamer le royaume indépendant de Mauri et Tamesmant sa première reine. »

Sources:
On ne saura jamais qui elle était vraiment, ce qui est triste c'est d'en avoir fait une idole en continuant à chanter ses louanges... Sans savoir ce qu'elle a fait...
 
On ne saura jamais qui elle était vraiment, ce qui est triste c'est d'en avoir fait une idole en continuant à chanter ses louanges... Sans savoir ce qu'elle a fait...
Temps que les gens qui chante ralla bouya ne savent pas qui elle est, c’est excusables.

Surtout que les historiens eux mêmes n’en sont pas vraiment sure apparemment. Haha

Mais si y a confirmation que c’était bien une déesse là ok je la boycotterais pour ma part^^

Après, tous le monde était polythéiste avant l’islam. Même les juifs et les chrétiens ont divinisé leurs rabbins et leurs prophète. C’est pour ça qu’Allah nous a envoyé le prophète Muhammad (que la paix soit sur lui), avec ça parole et « Lah ilaha iLlah ».

Donc j’ai pas de problème avec ce qui c’est passé avant l’islam. Les gens étaient tous ignorants.

Et de nos jours El hamdouliLlah les riffs sont tous musulmans ils sont meme connus pour être des talibans lol
 
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