L’UE et Israël veulent exercer sur Gaza le chantage à la reconstruction

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
jeudi 22 janvier 2009 - 11h:42

Herb Keinon - Jerusalem Post

Commentaire préalable

Non pas que tout officiel de l’UE soit particulièrement moral, doté de principes ou de quelque décence humaine, mais Benita Ferrero-Waldner, commissaire européenne chargée des Relations extérieures, entrera peut-être dans l’histoire comme l’une des politiciennes européennes les plus répugnantes et racistes de tous les temps. Une pure honte pour la race humaine ...


Avec le dîner plein d’autosatisfaction des leaders espagnol, allemand, italien, français, britannique et tchèque avec Olmert, ceci vient couronner des années de complicité absolument honteuse de l’UE avec les crimes israéliens contre l’humanité. A Gaza, l’UE a non seulement perdu tout semblant d’engagement en faveur des droits de l’homme ou du droit international, elle s’est mise à rivaliser vigoureusement avec les USA dans son mépris total à l’égard des créatures du Sud globalisé, reléguées au statut d’humains relatifs.

Il faut noter, comme il ressort de l’échec du sommet arabe au Koweit, que l’Arabie Saoudite, l’Egypte et l’AP complice à Ramallah sont tous partie prenante du plan USA-UE-Israël d’utiliser la reconstruction comme un chantage, pour parfaire tout ce que l’arsenal israélien a finalement échoué à parachever : un « changement de régime » à Gaza et une soumission totale à la volonté d’Israël.

Omar Barghouti - BDSMovement.net

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5928

« Il y a un souci réel que toute cette aide pourrait mener à une reconnaissance effective du Hamas, parce qu’ils sont toujours en charge. Nous essayons d’imaginer des manières de reconstruire Gaza sans le Hamas » déclarait un responsable, notant que ce serait peut-être impossible à réaliser
.


Selon lui, le processus d’Annapolis restait le seul jeu possible et tout déplacement de pièce en ce sens devait attendre l’engagement des Etats-Unis suivant l’investiture du futur président Obama. Même alors, il serait peu probable, compte tenu de l’opération militaire à Gaza, que le président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas soit intéressé à s’asseoir avec des dirigeants israéliens dans un avenir proche.

« Il sera difficile pour Abbas de revenir aux affaires courantes avec Israël. Il faudra qu’il y ait un contexte permettant de renouveler les liens, et ce pourrait être l’acheminement de l’aide à Gaza via l’AP. »
 
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