Après le coup de semonce du FMI, la Banque mondiale , à son tour, somme le Maroc daccélérer le rythme des réformes.
Le gouvernement réussit ainsi la prouesse de créer un nouveau «consensus de Washington» contre un bilan de réformes. [/b]
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«Certes la confiance de linstitution nest pas encore entachée mais à charge pour le gouvernement marocain de faire preuve de dynamisme» : cest le message formulé mardi dernier par le chef du bureau de linstitution à Rabat, Simon Gray, qui était linvité de la Chambre allemande de commerce et dindustrie au Maroc.
Gray annonce la reconduction pour la période 2014-2017 du cadre de partenariat stratégique (1) , mais pas avant une évaluation du précédent.[/b]
Des consultations avec ladministration, le secteur public et la société civile seront bientôt lancées.
Le tout, autour des axes de soutien de la Banque mondiale. «Avec des financements en amélioration par rapport au programme 2010-2013.
Une requête dans ce sens a été, en effet, introduite par le gouvernement marocain et à laquelle la Banque mondiale se dit favorable».
Voila pour les bonnes nouvelles.
Mais lappui sera conditionné par laccélération de certaines réformes[/u].
En particulier, celles liées à la compensation, au climat des affaires et à la compétitivité de léconomie nationale.
Comme le FMI, la Banque mondiale considère que le système de subvention de lénergie et autres produits alimentaires explique pour une large part le creusement des déficits jumeaux.[/b]
Et pour cause : la demande interne, alimentée par les différentes aides, profite beaucoup plus aux importations.
Par ailleurs, lépargne privée ne compense pas les besoins en financements en forte croissance.
A tel point que le gouvernement a été contraint de puiser dans les réserves de change. «Pas moins de 3 milliards de dollars ont été soustraits sur les deux dernières années», révèle Gray.
De plus, le Maroc enregistre lun des taux dinvestissement parmi les plus élevés dans le monde mais cela ne génère pas dimpact significatif sur la croissance du PIB par habitant.
Tant que la compétitivité de léconomie nest pas assurée, il y aurait toujours besoin de financement extérieur, est-il constaté.
(...)
A lactif, linstitution financière reconnaît que le Maroc a mené plusieurs réformes durant la dernière décennie.
Mais beaucoup de chemin reste à faire pour en améliorer limpact sur le secteur privé.
A cet effet, la banque se réfère aux insuffisances relevées par le monde des affaires lui-même.
En tête, le déficit de la concurrence qui est encore ressenti malgré la vague des libéralisations qui a touché des pans entiers de léconomie.
(....)
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(1) Cadre de partenariat stratégique Maroc / Banque mondiale[/b][/u]
Le Cadre de partenariat stratégique (CPS) Maroc/BM met en avant les priorités de développement pour lesquelles lappui de la BM est sollicité.
Renouvelé tous les 4 ans, ce cadre prévoit plusieurs instruments financiers (prêts..)
A ce titre, linstitution devait mobiliser en faveur du Maroc 650 millions de dollars par an sur la période 2010-2013.
Source
http://www.leconomiste.com/article/907784-finances-publiquesl-avertissement-de-la-banque-mondiale
Le gouvernement réussit ainsi la prouesse de créer un nouveau «consensus de Washington» contre un bilan de réformes. [/b]
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«Certes la confiance de linstitution nest pas encore entachée mais à charge pour le gouvernement marocain de faire preuve de dynamisme» : cest le message formulé mardi dernier par le chef du bureau de linstitution à Rabat, Simon Gray, qui était linvité de la Chambre allemande de commerce et dindustrie au Maroc.
Gray annonce la reconduction pour la période 2014-2017 du cadre de partenariat stratégique (1) , mais pas avant une évaluation du précédent.[/b]
Des consultations avec ladministration, le secteur public et la société civile seront bientôt lancées.
Le tout, autour des axes de soutien de la Banque mondiale. «Avec des financements en amélioration par rapport au programme 2010-2013.
Une requête dans ce sens a été, en effet, introduite par le gouvernement marocain et à laquelle la Banque mondiale se dit favorable».
Voila pour les bonnes nouvelles.
Mais lappui sera conditionné par laccélération de certaines réformes[/u].
En particulier, celles liées à la compensation, au climat des affaires et à la compétitivité de léconomie nationale.
Comme le FMI, la Banque mondiale considère que le système de subvention de lénergie et autres produits alimentaires explique pour une large part le creusement des déficits jumeaux.[/b]
Et pour cause : la demande interne, alimentée par les différentes aides, profite beaucoup plus aux importations.
Par ailleurs, lépargne privée ne compense pas les besoins en financements en forte croissance.
A tel point que le gouvernement a été contraint de puiser dans les réserves de change. «Pas moins de 3 milliards de dollars ont été soustraits sur les deux dernières années», révèle Gray.
De plus, le Maroc enregistre lun des taux dinvestissement parmi les plus élevés dans le monde mais cela ne génère pas dimpact significatif sur la croissance du PIB par habitant.
Tant que la compétitivité de léconomie nest pas assurée, il y aurait toujours besoin de financement extérieur, est-il constaté.
(...)
A lactif, linstitution financière reconnaît que le Maroc a mené plusieurs réformes durant la dernière décennie.
Mais beaucoup de chemin reste à faire pour en améliorer limpact sur le secteur privé.
A cet effet, la banque se réfère aux insuffisances relevées par le monde des affaires lui-même.
En tête, le déficit de la concurrence qui est encore ressenti malgré la vague des libéralisations qui a touché des pans entiers de léconomie.
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(1) Cadre de partenariat stratégique Maroc / Banque mondiale[/b][/u]
Le Cadre de partenariat stratégique (CPS) Maroc/BM met en avant les priorités de développement pour lesquelles lappui de la BM est sollicité.
Renouvelé tous les 4 ans, ce cadre prévoit plusieurs instruments financiers (prêts..)
A ce titre, linstitution devait mobiliser en faveur du Maroc 650 millions de dollars par an sur la période 2010-2013.
Source
http://www.leconomiste.com/article/907784-finances-publiquesl-avertissement-de-la-banque-mondiale