La SFI, filiale de la Banque mondiale apporte 7 millions de dollars en capital au groupe privé marocain denseignement supérieur en management HEM.
Un engagement qui entre dans le cadre du programme « Education for Employment ».
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Filiale de la Banque Mondiale orientée vers le secteur privé, la SFI (Société financière internationale) va injecter 7 millions de dollars dans lun des plus courus établissements denseignement supérieur privé au Maroc, lInstitut des Hautes Etudes de Management.
Il sagit, indique la SFI, de son premier investissement direct dans le secteur de léducation au Maroc.
Lopération va se faire sous la forme dun apport au capital du groupe HEM.
Cet établissement, basé à Rabat, délivre pour lessentiel des diplômes à Bac+5, orientés gestion et management et recrute sur concours post bac avec deux ans de prépa intégrées.
Il est dirigé par Yasmine Benamour, dont le père, Abdelali Benamour, figure de l'establishment marocain et aujourdhui président du Conseil de la concurrence avait créé lécole en 1988.
HEM sest aussi ces dernières années doté dun centre de recherche, le Cesem qui publie la revue Economia .
Les 7 millions de dollars doivent permettre de poursuivre lexpansion du groupe denseignement qui outre Rabat dispose détablissements à Casablanca, Marrakech, Fès, ou Tanger.
Il sagit notamment de participer à linvestissement dans de nouveaux campus à Oujda dans le nord-est du pays. HEM a noué des liens avec diverses écoles étrangères comme Sciences Po Paris, Dauphine, Reims Management School ou University of Ottawa.
Autre objectif : le développement de HEM dans lenseignement « métier ».
Ce projet comporte la création dune entité séparée sous forme une université privé visant à développer à «suivre la demande du marché du travail » selon la SFI.
Il sinscrit dans linitiative de la SFI et de la Banque islamique de développement lancée en 2011 dite « Education for Employment » (E4E) soutenant le secteur éducatif privé dans les pays du monde arabe pour améliorer lemployabilité des jeunes.
A côté du secteur universitaire public, souvent jugé peu performant au Maroc, le marché de lenseignement privé connait un fort développement dans le pays qui compte des centaines décoles denseignement supérieur, la plupart allant de Bac+1 à 3 mais aussi des écoles à Bac +5 que ce soit dingénieurs ou de sciences humaines comme lUniversité internationale de Rabat, créé en 2010, ou lEcole de gouvernance et d'économie, également située à Rabat.
De nombreux groupes étrangers denseignement supérieur technologique, notamment français, ont par ailleurs des projets de développement sur ce marché.
Centrale Paris doit par exemple ouvrir en 2014 une école à Casablanca et le groupe des écoles dingénieurs INSA prépare aussi un projet en ce sen
Source
http://www.usinenouvelle.com/articl...enseignement-superieur-prive-au-maroc.N196550
Un engagement qui entre dans le cadre du programme « Education for Employment ».
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Filiale de la Banque Mondiale orientée vers le secteur privé, la SFI (Société financière internationale) va injecter 7 millions de dollars dans lun des plus courus établissements denseignement supérieur privé au Maroc, lInstitut des Hautes Etudes de Management.
Il sagit, indique la SFI, de son premier investissement direct dans le secteur de léducation au Maroc.
Lopération va se faire sous la forme dun apport au capital du groupe HEM.
Cet établissement, basé à Rabat, délivre pour lessentiel des diplômes à Bac+5, orientés gestion et management et recrute sur concours post bac avec deux ans de prépa intégrées.
Il est dirigé par Yasmine Benamour, dont le père, Abdelali Benamour, figure de l'establishment marocain et aujourdhui président du Conseil de la concurrence avait créé lécole en 1988.
HEM sest aussi ces dernières années doté dun centre de recherche, le Cesem qui publie la revue Economia .
Les 7 millions de dollars doivent permettre de poursuivre lexpansion du groupe denseignement qui outre Rabat dispose détablissements à Casablanca, Marrakech, Fès, ou Tanger.
Il sagit notamment de participer à linvestissement dans de nouveaux campus à Oujda dans le nord-est du pays. HEM a noué des liens avec diverses écoles étrangères comme Sciences Po Paris, Dauphine, Reims Management School ou University of Ottawa.
Autre objectif : le développement de HEM dans lenseignement « métier ».
Ce projet comporte la création dune entité séparée sous forme une université privé visant à développer à «suivre la demande du marché du travail » selon la SFI.
Il sinscrit dans linitiative de la SFI et de la Banque islamique de développement lancée en 2011 dite « Education for Employment » (E4E) soutenant le secteur éducatif privé dans les pays du monde arabe pour améliorer lemployabilité des jeunes.
A côté du secteur universitaire public, souvent jugé peu performant au Maroc, le marché de lenseignement privé connait un fort développement dans le pays qui compte des centaines décoles denseignement supérieur, la plupart allant de Bac+1 à 3 mais aussi des écoles à Bac +5 que ce soit dingénieurs ou de sciences humaines comme lUniversité internationale de Rabat, créé en 2010, ou lEcole de gouvernance et d'économie, également située à Rabat.
De nombreux groupes étrangers denseignement supérieur technologique, notamment français, ont par ailleurs des projets de développement sur ce marché.
Centrale Paris doit par exemple ouvrir en 2014 une école à Casablanca et le groupe des écoles dingénieurs INSA prépare aussi un projet en ce sen
Source
http://www.usinenouvelle.com/articl...enseignement-superieur-prive-au-maroc.N196550