Nouveau rebondissement dans l’affaire Imane Khelif. La fuite d’un rapport médical confidentiel remettrait en cause l’éligibilité d’Imane Khelif à concourir dans la catégorie féminine de boxe internationale, selon le Telegraph. D’après les documents rendus publics par le journaliste Alan Abrahamson sur le site 3 Wire Sports, les résultats d’un test chromosomique effectué en mars 2023 à New Delhi révéleraient un caryotype masculin, de type XY. En d’autres termes, elle serait « biologiquement de sexe masculin ».
Bien qu’aucune autorité indépendante n’ait encore officiellement validé ces données, leur publication provoque déjà un séisme dans le monde de la boxe. La championne algérienne, qui s’est imposée en -66 kg aux JO de Paris, pourrait voir sa carrière suspendue si ces éléments se révélaient exacts.
« Je crois que je n’avais jamais ressenti cela en 13 ans de boxe, ni lors de mes combats avec des hommes », déclarait en 2022 la Mexicaine Brianda Tamara. La World Boxing, en réaction à ces inquiétudes, impose désormais un test génétique obligatoire à tous les athlètes majeurs, comme condition d’éligibilité. Une mesure qui pourrait définitivement écarter Khelif si elle refusait de s’y soumettre ou si les résultats confirmaient les éléments du rapport ayant fuité.
Bien qu’aucune autorité indépendante n’ait encore officiellement validé ces données, leur publication provoque déjà un séisme dans le monde de la boxe. La championne algérienne, qui s’est imposée en -66 kg aux JO de Paris, pourrait voir sa carrière suspendue si ces éléments se révélaient exacts.
Des résultats « anormaux »
Le rapport médical ayant fuité évoque des résultats « anormaux » et suggère que l’athlète disposerait de chromosomes masculins, en contradiction avec son statut de femme dans les compétitions. « L’analyse chromosomique révèle un caryotype masculin », peut-on lire dans le document estampillé Dr Lal PathLabs, un laboratoire indien accrédité internationalement. Cette publication jette une ombre sur le rôle du Comité international olympique (CIO), accusé par certains d’avoir ignoré des alertes plus d’un an avant les Jeux de Paris.Alors que son président Thomas Bach avait dénoncé une campagne de désinformation menée par la Russie au sujet du sexe d’Imane Khelif, l’authenticité apparente des documents amplifie la pression sur l’institution olympique. Pour World Boxing, récemment reconnue par le CIO pour organiser les compétitions à partir de 2028, la question était déjà claire : seule une identification chromosomique permettra de statuer sur la participation dans une catégorie de sexe donnée.Plusieurs adversaires de Khelif ont exprimé leur malaise après l’avoir affrontée
La communauté sportive divisée
Imane Khelif, qui s’est toujours considérée comme femme, se retrouve malgré elle au cœur d’une tempête médiatique. Si certaines fédérations d’Amérique latine appellent à « protéger les femmes » en interdisant les personnes dont les chromosomes ne sont pas XX dans les compétitions féminines, d’autres dénoncent une stigmatisation fondée sur des critères biomédicaux discutables. Plusieurs adversaires de Khelif ont exprimé leur malaise après l’avoir affrontée.« Je crois que je n’avais jamais ressenti cela en 13 ans de boxe, ni lors de mes combats avec des hommes », déclarait en 2022 la Mexicaine Brianda Tamara. La World Boxing, en réaction à ces inquiétudes, impose désormais un test génétique obligatoire à tous les athlètes majeurs, comme condition d’éligibilité. Une mesure qui pourrait définitivement écarter Khelif si elle refusait de s’y soumettre ou si les résultats confirmaient les éléments du rapport ayant fuité.