A
AncienMembre
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Bonjour et salut à tous,
Nous savons que la situation politique en Egypte est extrêmement trouble. Personnellement, jusque là, j'avais un peu de mal à me représenter la constellation des forces en présence, leurs rapports entre elles et leurs marqueurs idéologiques.
Bref, je viens de tomber sur cette carte interactive des partis politiques égyptiens publiée par Le Monde.fr en 2011. Deux ans plus tard, il est possible que certaines de ses informations soient obsolètes (notamment en ce qui concerne les coalitions), mais je pense que ses grandes lignes restent d'actualité. En tous cas, je la trouve vraiment bien foutues, donc voilà :
http://www.lemonde.fr/proche-orient...partis-politiques-egyptiens_1612944_3218.html
Si on la suit, il y a donc aujourd'hui trois grands pôles politiques qui s'opposent :
1. La Gauche, les libéraux et les centristes, qui ont très majoritairement approuvé la destitution du président Morsi et qui s'appuyent (pour le moment !) sur l'armée, en espérant qu'ils profiteront de la vacance du pouvoir après le départ des militaires (s'ils partent !), la purge des Frères musulmans et la marginalisation des salafistes. Ce sont un peu les "Blancs" de la guerre civile russe.
2. Les Islamistes, avec pour noyau dur les Frères musulmans, qui appellent aujourd'hui au soulèvement contre le coup d'Etat militaire qui a renversé Morsi. Epicentre de la première vie politique égyptienne post-révolutionnaire, il ne leur a pas été facile de gouverner, tiraillé entre les laïcs, les salafistes et l'armée en embuscade. Ce sont peut-être les "Kerenski" de la Guerre civile russe.
3. Les Salafistes, concentrés autour du parti al-Nour. Ils ont approuvé la destitution du président Morsi tout en rompant très vite avec le reste de l'opposition anti-FM. Comme les Bolchéviks de la guerre civile russe, ils attendent leur heure, pariant sur une polarisation extrême de la vie politique sur fond d'effondrement institutionnel.
Grossièrement, on peut supposer que l'Europe et les Etats-Unis parient sur les premiers, le Qatar sur les deuxièmes et l'Arabie saoudite sur les troisièmes.
Nous savons que la situation politique en Egypte est extrêmement trouble. Personnellement, jusque là, j'avais un peu de mal à me représenter la constellation des forces en présence, leurs rapports entre elles et leurs marqueurs idéologiques.
Bref, je viens de tomber sur cette carte interactive des partis politiques égyptiens publiée par Le Monde.fr en 2011. Deux ans plus tard, il est possible que certaines de ses informations soient obsolètes (notamment en ce qui concerne les coalitions), mais je pense que ses grandes lignes restent d'actualité. En tous cas, je la trouve vraiment bien foutues, donc voilà :
http://www.lemonde.fr/proche-orient...partis-politiques-egyptiens_1612944_3218.html
Si on la suit, il y a donc aujourd'hui trois grands pôles politiques qui s'opposent :
1. La Gauche, les libéraux et les centristes, qui ont très majoritairement approuvé la destitution du président Morsi et qui s'appuyent (pour le moment !) sur l'armée, en espérant qu'ils profiteront de la vacance du pouvoir après le départ des militaires (s'ils partent !), la purge des Frères musulmans et la marginalisation des salafistes. Ce sont un peu les "Blancs" de la guerre civile russe.
2. Les Islamistes, avec pour noyau dur les Frères musulmans, qui appellent aujourd'hui au soulèvement contre le coup d'Etat militaire qui a renversé Morsi. Epicentre de la première vie politique égyptienne post-révolutionnaire, il ne leur a pas été facile de gouverner, tiraillé entre les laïcs, les salafistes et l'armée en embuscade. Ce sont peut-être les "Kerenski" de la Guerre civile russe.
3. Les Salafistes, concentrés autour du parti al-Nour. Ils ont approuvé la destitution du président Morsi tout en rompant très vite avec le reste de l'opposition anti-FM. Comme les Bolchéviks de la guerre civile russe, ils attendent leur heure, pariant sur une polarisation extrême de la vie politique sur fond d'effondrement institutionnel.
Grossièrement, on peut supposer que l'Europe et les Etats-Unis parient sur les premiers, le Qatar sur les deuxièmes et l'Arabie saoudite sur les troisièmes.