La Colombie scandalisée par la demande d'Ingrid Betancourt

Angelo52

y=mx+p
Les autorités colombiennes ont vivement réagi, vendredi, aux poursuites engagées par Ingrid Betancourt. L'ancienne otage réclame 6,6 millions de dollars (5,25 millions d'euros) de dommages-intérêts à l'Etat colombien à titre de compensation pour les effets traumatiques et les pertes de revenus liés à sa captivité dans la jungle.

"Le ministère de la défense est surpris et contrarié par cette demande, d'autant plus que les forces publiques ont fait preuve de zèle en préparant et en exécutant l'opération de secours", souligne un communiqué ministériel. "Des hommes et des femmes des forces armées ont risqué leur vie en cherchant à rendre leur liberté aux otages au cours d'une opération qu'Ingrid Betancourt elle-même a qualifiée de 'parfaite'", ajoute-t-il.

Le ministère déclare en outre que l'ex-otage a passé outre les recommandations des forces de l'ordre qui, avec "insistance", avaient tenté de la dissuader de se rendre à San Vicente del Caguan (département de Caqueta), voyage terrestre durant lequel elle a été enlevée. Il estime enfin que la requête, sans précédent en Colombie, n'a pas de fondement "objectif", laissant ainsi entendre qu'il n'y fera pas droit.

Selon Radio Caracol, l'ex-otage considère que les membres des forces de l'ordre en charge de sa sécurité dans le département de Caqueta (sud-est), où elle a été enlevée, sont responsables de son enlèvement. Selon elle, plusieurs militaires en charge de sa sécurité lui avaient garanti, le 23 février, jour de son enlèvement, qu'elle ne courait pas de risque sur la route empruntée.

La demande a soulevé dans le pays un vent de critiques provenant de tous les secteurs de la société. Le vice-président Francisco Santos a ainsi évoqué un "coup de poignard", tandis que le sénateur Gustavo Petro (Pôle démocratique alternatif, gauche), ex-candidat à la présidentielle, jugeait qu'elle était "injuste" car les FARC étaient les véritables responsables de l'enlèvement. Santos, prochain président du pays, lui a décerné un "premier prix mondial de l'ingratitude et du cynisme". L'archevêque de Bogota a également estimé que cette demande "n'était ni juste, ni correcte", expliquant que la responsabilité de la prise d'otage "n'était pas celle de l'Etat ou de l'armée, mais bien de la guérilla", rapporte El Tiempo.

Ingrid Betancourt, qui publiera en septembre un livre sur son enlèvement, "Même le silence a une fin", ne s'est pour sa part pas exprimée. Mais la presse colombienne se montre sans concession avec l'ancienne otage. Sur la plupart des sites d'informations, des centaines de commentaires ont critiqué l'attitude de l'ancienne candidate à la présidentielle. Deux arguments reviennent en boucle, note El Universal. D'abord, l'absence de responsabilité de l'Etat colombien dans son enlèvement. Et surtout, l'ingratitude d'Ingrid Betancourt à l'égard de l'armée colombienne. L'éditoral du quotidien conclut : "La rage d'Ingrid n'est pas dans son cœur, mais dans son portefeuille".

Dans les colonnes d'El Colombiano, l'ancien Haut commissaire pour la paix, Camilo Gomez, estime que cette demande "est une manière pour Ingrid et sa famille d'exprimer leur douleur, mais ce n'est pas la plus appropriée, cela ne leur rendra pas les années perdues". Selon les juristes interrogés par El Tiempo, la demande de l'ex-otage a 50 % de chances d'être recevable, "mais le processus sera très compliqué", note l'un d'eux.

Le Monde
 
N'est elle pas démesurée cette demande d'indemnisation?
Sachant qu'a l'origine IB avait reçu à l'époque juste avant la prise d'otages milles et uns avertissements...
Ceci, Juste après le débat sur une loi concernant les frais de libération des otages qui ne reviendrait plus à l'état français mais à l'otage lui même...
 
Les autorités colombiennes ont vivement réagi, vendredi, aux poursuites engagées par Ingrid Betancourt. L'ancienne otage réclame 6,6 millions de dollars (5,25 millions d'euros) de dommages-intérêts à l'Etat colombien à titre de compensation pour les effets traumatiques et les pertes de revenus liés à sa captivité dans la jungle.

"Le ministère de la défense est surpris et contrarié par cette demande, d'autant plus que les forces publiques ont fait preuve de zèle en préparant et en exécutant l'opération de secours", souligne un communiqué ministériel. "Des hommes et des femmes des forces armées ont risqué leur vie en cherchant à rendre leur liberté aux otages au cours d'une opération qu'Ingrid Betancourt elle-même a qualifiée de 'parfaite'", ajoute-t-il.

Le ministère déclare en outre que l'ex-otage a passé outre les recommandations des forces de l'ordre qui, avec "insistance", avaient tenté de la dissuader de se rendre à San Vicente del Caguan (département de Caqueta), voyage terrestre durant lequel elle a été enlevée. Il estime enfin que la requête, sans précédent en Colombie, n'a pas de fondement "objectif", laissant ainsi entendre qu'il n'y fera pas droit.

Selon Radio Caracol, l'ex-otage considère que les membres des forces de l'ordre en charge de sa sécurité dans le département de Caqueta (sud-est), où elle a été enlevée, sont responsables de son enlèvement. Selon elle, plusieurs militaires en charge de sa sécurité lui avaient garanti, le 23 février, jour de son enlèvement, qu'elle ne courait pas de risque sur la route empruntée.

La demande a soulevé dans le pays un vent de critiques provenant de tous les secteurs de la société. Le vice-président Francisco Santos a ainsi évoqué un "coup de poignard", tandis que le sénateur Gustavo Petro (Pôle démocratique alternatif, gauche), ex-candidat à la présidentielle, jugeait qu'elle était "injuste" car les FARC étaient les véritables responsables de l'enlèvement. Santos, prochain président du pays, lui a décerné un "premier prix mondial de l'ingratitude et du cynisme". L'archevêque de Bogota a également estimé que cette demande "n'était ni juste, ni correcte", expliquant que la responsabilité de la prise d'otage "n'était pas celle de l'Etat ou de l'armée, mais bien de la guérilla", rapporte El Tiempo.

Ingrid Betancourt, qui publiera en septembre un livre sur son enlèvement, "Même le silence a une fin", ne s'est pour sa part pas exprimée. Mais la presse colombienne se montre sans concession avec l'ancienne otage. Sur la plupart des sites d'informations, des centaines de commentaires ont critiqué l'attitude de l'ancienne candidate à la présidentielle. Deux arguments reviennent en boucle, note El Universal. D'abord, l'absence de responsabilité de l'Etat colombien dans son enlèvement. Et surtout, l'ingratitude d'Ingrid Betancourt à l'égard de l'armée colombienne. L'éditoral du quotidien conclut : "La rage d'Ingrid n'est pas dans son cœur, mais dans son portefeuille".

Dans les colonnes d'El Colombiano, l'ancien Haut commissaire pour la paix, Camilo Gomez, estime que cette demande "est une manière pour Ingrid et sa famille d'exprimer leur douleur, mais ce n'est pas la plus appropriée, cela ne leur rendra pas les années perdues". Selon les juristes interrogés par El Tiempo, la demande de l'ex-otage a 50 % de chances d'être recevable, "mais le processus sera très compliqué", note l'un d'eux.

Le Monde

peut etre que se montant est celui que la france a payé pour sa liberation est que la france veut le recuperer
 
J'avais entendu dire que Ingrid Betancourt était une personne désagréable, témoignages d'ex otages des FARC's.Ben je confirme elle est sacrément culotté ! L'etat Colombien a toujours fait le maximum avec la France pour la libéré, elle fut prévenu et prévenue des danger en Colombie, et maintenant elle exhibe sa souffrance d'otage pour demander pepette...

Et sa ce dit de confession chrétienne c'est ça ? ha ba bravo Ingrid...
 

Angelo52

y=mx+p
Même les autres otages qui avaient été enlevés avec elle et son ancienne collaboratrice ont rapporté qu'elle était invivable et égoïste.
 
J'avais entendu dire que Ingrid Betancourt était une personne désagréable, témoignages d'ex otages des FARC's.Ben je confirme elle est sacrément culotté ! L'etat Colombien a toujours fait le maximum avec la France pour la libéré, elle fut prévenu et prévenue des danger en Colombie, et maintenant elle exhibe sa souffrance d'otage pour demander pepette...

Et sa ce dit de confession chrétienne c'est ça ? ha ba bravo Ingrid...

La religion n'empêche pas de faire du buisness ?
 

plotsk

Salam
J'ai eut l'occasion d'aller en colombie, et je connais pas trop mal ce pays...

Je peux vous dire une chose, c'est que cette Ingrid Betancourt est une grosse p*** pour tout ce qu'elle fait depuis sa libération.

Déjà pour cette histoire c'est plus que culotté de sa part de demander une telle indemnité alors que l'Etat colombien qui a toujours tout fait pour la libérer...Et surtout qu'avant de se faire sequestrer elle avait reçu un avis de la part des autorités locales de ne pas pénetrer dans la zone de haut risque en question. Elle a voulu jouer les superman en allant visiter les farc...Et voilà! A mon avis, elle savait très bien qu'elle allait se faire sequestrer, et comme elle avait aucune chance face à uribe aux elections (elle avait 2-3 % d'intentions de vote), elle s'est dit qui ne tente rien n'a rien !

Autre chose qui révèle son caractère mesquin :

Alors qu'elle était en captivité chez les farc, son mari faisait tout pour essayer de mobiliser du monde en sa faveur, d'interpeler les medias, récupérer des signes de vie etc. Il allait même jusqu'à prendre un petit avion et survoler la forêt en jeter des tracts dans l'espoir qu'un d'eux retombe sur ingrid.
Et à sa sortie, qu'est ce qu'à fait Ingrid ? Elle est partie à Miami, s'envoyer en l'air avec un amant, et demander le divorce!

Quelques mois plus tard c'était les vacances aux seychelles...

Et ses ambitions politiques ? Aux dernières élections presidentielles elle a même pas osé se présenter tellement elle été terrassée par ses rivaux Santos et Santanas Mokus.

Maintenant que niveau politique elle ne peut plus nourrir ses ambitions...Eh bien elle va chercher l'argent. Où le trouver ? Dans la poche des colombiens!

Je peux vous dire que la vision qu'ont les colombiens d'Ingrid, après tout ce qui a été fait pour sa libération, est plus que mauvaise.
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
Les autorités colombiennes ont vivement réagi, vendredi, aux poursuites engagées par Ingrid Betancourt. L'ancienne otage réclame 6,6 millions de dollars (5,25 millions d'euros) de dommages-intérêts à l'Etat colombien à titre de compensation pour les effets traumatiques et les pertes de revenus liés à sa captivité dans la jungle.

"Le ministère de la défense est surpris et contrarié par cette demande, d'autant plus que les forces publiques ont fait preuve de zèle en préparant et en exécutant l'opération de secours", souligne un communiqué ministériel. "Des hommes et des femmes des forces armées ont risqué leur vie en cherchant à rendre leur liberté aux otages au cours d'une opération qu'Ingrid Betancourt elle-même a qualifiée de 'parfaite'", ajoute-t-il.

Le ministère déclare en outre que l'ex-otage a passé outre les recommandations des forces de l'ordre qui, avec "insistance", avaient tenté de la dissuader de se rendre à San Vicente del Caguan (département de Caqueta), voyage terrestre durant lequel elle a été enlevée. Il estime enfin que la requête, sans précédent en Colombie, n'a pas de fondement "objectif", laissant ainsi entendre qu'il n'y fera pas droit.

Selon Radio Caracol, l'ex-otage considère que les membres des forces de l'ordre en charge de sa sécurité dans le département de Caqueta (sud-est), où elle a été enlevée, sont responsables de son enlèvement. Selon elle, plusieurs militaires en charge de sa sécurité lui avaient garanti, le 23 février, jour de son enlèvement, qu'elle ne courait pas de risque sur la route empruntée.

La demande a soulevé dans le pays un vent de critiques provenant de tous les secteurs de la société. Le vice-président Francisco Santos a ainsi évoqué un "coup de poignard", tandis que le sénateur Gustavo Petro (Pôle démocratique alternatif, gauche), ex-candidat à la présidentielle, jugeait qu'elle était "injuste" car les FARC étaient les véritables responsables de l'enlèvement. Santos, prochain président du pays, lui a décerné un "premier prix mondial de l'ingratitude et du cynisme". L'archevêque de Bogota a également estimé que cette demande "n'était ni juste, ni correcte", expliquant que la responsabilité de la prise d'otage "n'était pas celle de l'Etat ou de l'armée, mais bien de la guérilla", rapporte El Tiempo.

Ingrid Betancourt, qui publiera en septembre un livre sur son enlèvement, "Même le silence a une fin", ne s'est pour sa part pas exprimée. Mais la presse colombienne se montre sans concession avec l'ancienne otage. Sur la plupart des sites d'informations, des centaines de commentaires ont critiqué l'attitude de l'ancienne candidate à la présidentielle. Deux arguments reviennent en boucle, note El Universal. D'abord, l'absence de responsabilité de l'Etat colombien dans son enlèvement. Et surtout, l'ingratitude d'Ingrid Betancourt à l'égard de l'armée colombienne. L'éditoral du quotidien conclut : "La rage d'Ingrid n'est pas dans son cœur, mais dans son portefeuille".

Dans les colonnes d'El Colombiano, l'ancien Haut commissaire pour la paix, Camilo Gomez, estime que cette demande "est une manière pour Ingrid et sa famille d'exprimer leur douleur, mais ce n'est pas la plus appropriée, cela ne leur rendra pas les années perdues". Selon les juristes interrogés par El Tiempo, la demande de l'ex-otage a 50 % de chances d'être recevable, "mais le processus sera très compliqué", note l'un d'eux.

Le Monde
Ingratitude est devenu Ingriditude...

C'est dommage, la belle histoire d'Ingrid se casse la figure dans la fange de la cupidité... Oui, vraiment dommage...
 
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