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La controverse soulevée par Gérard Depardieu
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[QUOTE="Angad1, post: 11207616, member: 245611"] B]Et de donner des exemples. Vincent Cassel, Jean Reno, Marion Cotillard, Gad Elmaleh, Guillaume Canet, Audrey Tautou, Léa Seydoux auraient un cachet «allant de 500.000 à 2 millions d'euros, alors que dans un film américain dont le marché est mondial, ils se contentent de 50.000 à 200.000 euros». Et de continuer sa litanie explosive. «Pour le Che, Benicio Del Toro a touché moins que François-Xavier Demaison dans n'importe lequel de ses films. Marilou Berry, dans Croisière, touche trois fois plus que Joaquin Phoenix dans le prochain James Gray. Est-il normal qu'un Daniel Auteuil, dont les quatre derniers films représentent des échecs financiers de taille, continue à toucher des cachets de 1,5 millions d'euros sur des films co-produits par France Télévisions. Philippe Lioret touche deux fois plus que Steven Soderbergh et sept fois plus que James Gray ou Darren Aronofsky. Pourquoi s'en priveraient-ils?». «Le système d'aide du cinéma français ne profite qu'à une minorité» Il faut dire qu'il y a toutes les raisons de s'étonner et de s'interroger lorsque l'on sait qu'Astérix qui a coûté 60 millions d'euros a le même budget qu'un film de Tim Burton, ou que Populaire a été plus cher que Black Swan ou Le Discours d'un roi. «La responsabilité de cette situation, explique Vincent Maraval, n'est pas à chercher, hélas! dans une supposée incompétence de nos producteurs, mais dans ce que les Américains appellent le «above the line» (la surévaluation), les cachets qui font de nos talents, inconnus au-delà de nos frontières, les mieux payés du monde». Pour Vincent Maraval, «le fameux système d'aide du cinéma français ne profite qu'à une minorité de parvenus. Mais jamais cela ne provoquera un scandale aussi retentissant que l'exil fiscal de Gérard Depardieu». Au fil de son explosive et virulente tribune, le producteur Vincent Maraval assène ses quatre vérités au cinéma français mais ne fait pas qu'une entreprise de dénonciation massive. Il en appelle à François Hollande, au CNC et propose «une idée simple: limitons à 400.000 euros par acteur - et peut-être un peu plus pour un réalisateur- assorti d'un intéressement obligatoire sur le succès du film, le montant des cachets qui qualifient un film dans les obligations légales d'investissement des chaînes de télévision». Et de conclure: «Redonnons ainsi à notre système unique et envié sa vertu en éliminant ses vices». [url]http://www.lefigaro.fr/cinema/2012/12/28/03002-20121228ARTFIG00477-les-acteurs-francais-trop-payes.php[/url] [/QUOTE]
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