La damasquinerie est une technique artisanale qui consiste à enchâsser un fil d'or, d’argent ou de cuivre, sur une surface métallique, généralement en acier, afin de créer un motif décoratif. Le résultat de cette incrustation est appelée une damasquinure.

Cette technique, très prisée au Maroc, est la spécialité de la ville de Meknès. Elle est utilisée pour la décoration des étriers et des sabres mais également pour orner les plats, les vases et les bijoux.
Cet art de l’incrustation est aujourd’hui un savoir-faire en péril et Meknès est l’une des dernières villes au monde où l’on trouve encore quelques rares maîtres-artisans (maalem) qui pratiquent ce métier.
Après avoir façonné l’objet à décorer, celui-ci est chaudronné, limé puis strié. Les parties à damasquiner sont ensuite passées au chalumeau afin de les bleuir. Cette couleur permet au maalem de mieux discerner le dessin grâce aux oppositions des teintes. Elle facilite donc le tracé des motifs, la gravure du dessin et également l’incrustation des fils d’argent. Celle-ci s’effectue au marteau d’incrustation. Le maalem insère le fil d’argent dans les entailles du dessin en le martelant délicatement. En pénétrant, le fil se soude au support. L'objet passe alors une nouvelle fois au feu avant d'être poli à la pierre d'agate. C’est en mettant la pièce directement dans la forge que le maalem lui donne cette couleur noire qui fait ressortir l'argent. Pour éviter l’oxydation, une huile minérale est appliquée sur l’étendue de la surface.


Cette technique, très prisée au Maroc, est la spécialité de la ville de Meknès. Elle est utilisée pour la décoration des étriers et des sabres mais également pour orner les plats, les vases et les bijoux.
Cet art de l’incrustation est aujourd’hui un savoir-faire en péril et Meknès est l’une des dernières villes au monde où l’on trouve encore quelques rares maîtres-artisans (maalem) qui pratiquent ce métier.
Après avoir façonné l’objet à décorer, celui-ci est chaudronné, limé puis strié. Les parties à damasquiner sont ensuite passées au chalumeau afin de les bleuir. Cette couleur permet au maalem de mieux discerner le dessin grâce aux oppositions des teintes. Elle facilite donc le tracé des motifs, la gravure du dessin et également l’incrustation des fils d’argent. Celle-ci s’effectue au marteau d’incrustation. Le maalem insère le fil d’argent dans les entailles du dessin en le martelant délicatement. En pénétrant, le fil se soude au support. L'objet passe alors une nouvelle fois au feu avant d'être poli à la pierre d'agate. C’est en mettant la pièce directement dans la forge que le maalem lui donne cette couleur noire qui fait ressortir l'argent. Pour éviter l’oxydation, une huile minérale est appliquée sur l’étendue de la surface.
