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La fabuleuse saga du keffieh à travers les âges
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[QUOTE="3roubi, post: 17097870, member: 351269"] [HEADING=2]Dans les bazars de Damas[/HEADING] Dans le désert, on s’entortille la tête. Soit. Peut-on pour autant utiliser le terme de « keffieh » ? Ou faut-il le réserver à la période plus moderne pour désigner un textile précis, plus standardisé ? Porté par les Bédouins, le keffieh n’est pas pour autant fabriqué par eux ; ils l’achetaient en ville, comme bien d’autres produits. En novembre 1835, Charles G. Addison, lors de son passage dans le bazar de Damas, trouva, entre autres, [I]« des mouchoirs verts et jaunes bordés de longues cordelettes et de lanières, formant une élégante frange, que les Bédouins utilisent comme[/I] keffie ». Et si les Bédouins ne venaient pas à la ville, c’étaient les marchands qui partaient au désert. Selon Ulrich J. Seetzen, dans un mémoire de juin 1806 publié dans les [I]Annales des voyages,[/I] les marchands damascènes se joignaient à la caravane du pèlerinage pour atteindre les tribus arabes, qui ne vivaient pas du tout en autarcie : ""Quoique la manière de vivre et de se vêtir des Arabes nomades soit extrêmement simple, il y a pourtant une quantité de bagatelles qui leur manquent, et dont ils ont contracté l’habitude. Le besoin de ces objets a amené et nécessité même des relations mercantiles avec les villes. Celle de Damas surtout se distingue, par ce commerce, de toutes les autres villes de la Syrie. En 1805 on comptait cent quatorze marchands de Damas qui venaient faire le commerce avec les différentes tribus arabes"". Entre les chaudrons de cuivre, les toiles de coton pour les chemises, les toiles blanches et colorées, les souliers, les clous de fer à cheval, le tabac, les pipes, ces marchands emportaient [I]« des mouchoirs de tête colorés[/I] (keffiêh) ». Vendu en ville, le keffieh n’en restait pas moins destiné aux Bédouins, et dans les années 1930, les citadins évitaient de le porter. Selon [I]Les Échos de Damas,[/I] en février 1931, un faire-part de deuil avait été distribué dans les quartiers de la ville pour annoncer le décès de la « production étrangère ». Quinze jours plus tard, le 1er mars 1931, des tracts furent à nouveau distribués pour appeler la population à boycotter les produits étrangers ; ils étaient signés « Tantaoui ». L’auteur de l’article défendait la nécessité pour la Syrie, pays agricole, d’importer des produits industriels pour permettre à la population de subvenir à ses besoins, aux [I]« besoins[/I] normaux [I]de l’homme du XXe siècle »[/I]. Et il raillait : [/QUOTE]
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