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La fabuleuse saga du keffieh à travers les âges
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[QUOTE="3roubi, post: 17097876, member: 351269"] [HEADING=2]L’uniforme du Desert Patrol en Transjordanie[/HEADING] Le keffieh rouge et blanc a connu une histoire parallèle en devenant au fil du XXe siècle un symbole national de la Jordanie voisine. Là aussi, son origine remonte aux années 1930, lorsque l’officier britannique John Bagot Glubb l’inclut comme élément de l’uniforme du Desert Patrol, l’unité bédouine de la Légion arabe, la force de police créée en 1923 pour contrôler le protectorat de Transjordanie. Dans ses mémoires, il écrit que [I]« le couvre-chef [/I][de ces soldats] [I]était un couvre-chef à carreaux rouges et blancs qui, depuis lors (et grâce à nous), est devenu une sorte de symbole nationaliste arabe. Auparavant, seuls des couvre-chefs blancs étaient portés en Transjordanie ou en Palestine). »[/I] Il y a là un tantinet d’exagération, car il est évident que ce n’est pas lui qui a inventé le keffieh rouge et blanc. Dans les années 1920, c’était aussi ce type de keffieh que portait le roi du Hejaz et du Nejd, Abd Al-Aziz Ibn Saoud, comme l’a décrit Léopold Weiss (Muhammad Asad) dans [I]Les chemins de La Mecque [/I] (Fayard, 1979) : [I]« Son visage, encadré de la traditionnelle[/I] kufiyya [I]en pied-de-poule rouge et blanc surmontée par un[/I] igâl [I]à fils d’or, était extrêmement viril. »[/I] Qu’importe ce petit arrangement égocentrique, l’objectif de John Bagot Glubb était bien de rallier à lui des Bédouins pour contrôler les tribus de cette région d’Arabie du Nord-ouest et plus encore pour tenter d’arrêter les raids menés par les forces saoudiennes. Le keffieh était à la fois un symbole d’arabité, au sens « bédouin » du terme [I]ʿarab,[/I] et un élément indispensable à quiconque avait à patrouiller dans le désert, pour se protéger du sable et du soleil. En 1956, dans un contexte d’affirmation nationaliste, le roi Hussein de Jordanie démit soudainement John Bagot Glubb de ses fonctions, et le ministre des armées annonça l’interdiction du keffieh comme élément des uniformes militaires. Il s’agissait alors de tourner la page du mandat britannique. Mais c’était sous-estimer la dimension identitaire que ce foulard avait commencé à prendre, et pouvait avoir. Dès le début des années 1970, le roi Hussein se mit à le porter de plus en plus souvent, pour s’adresser aux Bédouins, aux militaires, ou lors de ses voyages dans les pays arabes du Golfe. Même si le keffieh rouge et blanc est aujourd’hui omniprésent dans toute la région, de la Palestine à l’Irak, et pas seulement en Jordanie, il n’en est pas moins resté un élément important de l’uniforme militaire jordanien et il rappelle l’origine bédouine d’une partie de la population du pays. Quelle que soit sa couleur, le keffieh s’est considérablement répandu. Cet objet d’Arabie est incontestablement entré dans le « grand magasin du monde ». Difficile de parler d’appropriation culturelle à propos d’un objet mondialisé pour lequel on serait bien en peine de définir un usage unique et une identité propre, et qui peut être porté par coutume, par mode ou par contestation. [/QUOTE]
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