Agée de 21 ans, elle était enceinte de quatre mois.
Par AFP
La jeune femme enceinte et voilée victime dune agression jeudi dernier à Argenteuil (Val-dOise) a perdu lundi le bébé quelle portait, a-t-on appris de sources concordantes. «Son mari ma appelé cet après-midi. Elle a perdu son bébé», a indiqué à lAFP lavocat de la victime, Me Hosni Maati, disant ne pas vouloir plus communiquer sur laffaire. «La famille est marquée par le drame», a-t-il ajouté. Contactée par lAFP, une source proche du dossier a confirmé que la jeune femme, enceinte de quatre mois, avait perdu son bébé lundi. Cette source na pas précisé si cette fausse couche était une conséquence de lagression.
La victime, âgée de 21 ans, a porté plainte vendredi, assurant avoir été agressée par deux hommes jeudi matin, alors quelle se trouvait dans la rue, où elle terminait une conversation téléphonique avec sa mère. La jeune femme, qui avait dans un premier temps mis en cause deux skinheads et évoqué un acte islamophobe, a indiqué dans sa plainte avoir été agressée par deux hommes, sans toutefois évoquer de caractère raciste à lagression. Elle a indiqué que deux hommes lui avaient «arraché son voile» et coupé un bout de son vêtement, a raconté le procureur de la République de Pontoise, Yves Jannier. Avant de prendre la fuite, «lun deux lui a donné un coup de pied à la hanche», a ajouté M. Jannier.
Examinée vendredi par un médecin, la jeune femme ne sétait pas vu prescrire dInterruption totale de travail (ITT). Son agression présumée, près de trois semaines après celle dune autre femme voilée et deux jours après des affrontements entre policiers et habitants à la suite dun contrôle dune femme portant le voile intégral islamique, a suscité une vive émotion chez les musulmans de la ville. Dans un communiqué transmis lundi soir à lAFP, la Coordination contre le racisme et lislamophobie (CRI) a exprimé «ses condoléances et sa solidarité à la famille», faisant «part de sa consternation et sa très grande colère face à ce drame». «La vague dagressions et de comportements islamophobes nécessite une réaction ferme et sans concession de la part de la République qui doit exprimer sa solidarité à toutes les victimes et pas seulement à celles que le Ministre de lIntérieur juge digne den bénéficier», ajoute le CRI.
Par AFP
La jeune femme enceinte et voilée victime dune agression jeudi dernier à Argenteuil (Val-dOise) a perdu lundi le bébé quelle portait, a-t-on appris de sources concordantes. «Son mari ma appelé cet après-midi. Elle a perdu son bébé», a indiqué à lAFP lavocat de la victime, Me Hosni Maati, disant ne pas vouloir plus communiquer sur laffaire. «La famille est marquée par le drame», a-t-il ajouté. Contactée par lAFP, une source proche du dossier a confirmé que la jeune femme, enceinte de quatre mois, avait perdu son bébé lundi. Cette source na pas précisé si cette fausse couche était une conséquence de lagression.
La victime, âgée de 21 ans, a porté plainte vendredi, assurant avoir été agressée par deux hommes jeudi matin, alors quelle se trouvait dans la rue, où elle terminait une conversation téléphonique avec sa mère. La jeune femme, qui avait dans un premier temps mis en cause deux skinheads et évoqué un acte islamophobe, a indiqué dans sa plainte avoir été agressée par deux hommes, sans toutefois évoquer de caractère raciste à lagression. Elle a indiqué que deux hommes lui avaient «arraché son voile» et coupé un bout de son vêtement, a raconté le procureur de la République de Pontoise, Yves Jannier. Avant de prendre la fuite, «lun deux lui a donné un coup de pied à la hanche», a ajouté M. Jannier.
Examinée vendredi par un médecin, la jeune femme ne sétait pas vu prescrire dInterruption totale de travail (ITT). Son agression présumée, près de trois semaines après celle dune autre femme voilée et deux jours après des affrontements entre policiers et habitants à la suite dun contrôle dune femme portant le voile intégral islamique, a suscité une vive émotion chez les musulmans de la ville. Dans un communiqué transmis lundi soir à lAFP, la Coordination contre le racisme et lislamophobie (CRI) a exprimé «ses condoléances et sa solidarité à la famille», faisant «part de sa consternation et sa très grande colère face à ce drame». «La vague dagressions et de comportements islamophobes nécessite une réaction ferme et sans concession de la part de la République qui doit exprimer sa solidarité à toutes les victimes et pas seulement à celles que le Ministre de lIntérieur juge digne den bénéficier», ajoute le CRI.