La fin de l'empire inca et la montée des colonialistes

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Le massacre de Cajamarca est un tournant décisif dans l'histoire et fut une catastrophe pour les notre que l'on subi encore violemment de nos jours.
Pizzaro et ses hommes (moins de 200) armés jusqu'au dents ont trahi l’empereur Atahualpa en l'invitant parler de paix et de l'aider à vaincre ses ennemis, le mec est venu avec une escorte désarmée qui fut massacrée entièrement par les conquistadors, le reste de la population ne pouvait rien contre la cavalerie (les amérindien ne connaissaient pas le cheval), les armes à feux et les armures qui portait les soldats espagnols. Résultat : Zéro morts chez les européens, anéantissement des incas et meurtre de leurs empereur.
Les espagnols ont fait comme partout en Amérique, ils ont récupéré les esclaves des vaincu ( leurs descendant sont les sud américains d'aujourd'hui sauf européen et africain) mais surtout les richesses infini du Pérou, des tonnes d'or qui a allait etre transférer en Europe. Cette richesse incommensurable pillée pour zéro investissement allait enrichir toute l'Europe de l'Ouest, car les espagnols étaient à leurs tours pillé par les anglais et les français, cet or en quantité jamais vu dans l'histoire allait permettre aux future pays colonisateurs de développer leurs artillerie à un niveau jamais atteint et dominer le reste de la planète par les armes.
 
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Il paraît qu'il n'y a pas de hasard, je ne me prononcerai pas sur cette question. Hier soir, je suis tombée sur un article très intéressant intitulé "Le Maroc face aux empires coloniaux". Dans lequel l'auteur nous explique comment assujettir un pays par la dette. Tous les Marocains devraient le lire.
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Les dettes publiques constituent un mécanisme essentiel dans la stratégie de conquête et de domination du capitalisme. Elles ont joué un rôle fondamental dans la politique impérialiste des principales puissances capitalistes, particulièrement le Royaume-Uni et la France, au cours du 19e siècle pour assujettir les peuples de la Grèce (1820-1830), d’Haïti (1825), de Tunisie (1881), de l’Égypte (1882), puis du Maroc (1912). L’endettement extérieur, qui a permis la colonisation, est combiné à l’extension du libre-échange. Les économies dépendantes sont alors maintenues dans l’arriération structurelle.

La dette conduisant à la colonisation
Le premier prêt extérieur imposé au Maroc remonte à 1861. L’Espagne déclara la guerre au Maroc, conquit Tétouan en 1860 et réclama une indemnité de guerre s’élevant à environ 100 millions de francs. Le Royaume-Uni, dont les intérêts étaient importants au Maroc depuis le traité de 1856 lui accordant le statut de ‘nation la plus favorisée’, voulant limiter l’expansion de l’Espagne, a accepté d’accorder au Maroc un prêt pour le paiement de cette indemnité. Le capital nominal du prêt émis s’élevait à 501 200 livres sterling - environ 17 millions de francs - alors que le capital réel perçu par le sultan s’élevait à 426 000 livres sterling avec un taux d’intérêt de 5 %. Ce prêt, entièrement remboursé en 1882, ne représentait qu’une petite partie de l’indemnité de guerre. Les paiements à l’Espagne dureront jusqu’en 1885, date à laquelle l’économie du Maroc entamait une phase de dépression dans le contexte de la longue crise de 1873-1893 en Europe, qui entraînait la chute des prix agricoles et l’accroissement de mesures protectionnistes des États. Les accords de la conférence de Madrid de 1880, en reconnaissant la présence étrangère, renforcent la progression de la mainmise des Européens sur le Maroc. Désormais, ces derniers peuvent posséder des terres et des biens sur l’ensemble du territoire marocain. Douze puissances occidentales participent à cette conférence.
Ces derniers continuaient à lui imposer des compensations après chaque conflit armé ou révolte : l’Espagne en 1894 (20 millions de pesetas), la France en 1887 (1,540 millions de francs), et en 1895, le Royaume-Uni (120 000 francs), les Pays-Bas (125 000 francs) et l’Allemagne (250 000 francs), ce qui accentua la crise monétaire et financière du pays et le début du processus de son endettement et de son assujettissement.

Suite et source : http://www.cadtm.org/Le-Maroc-face-aux-empires-coloniaux
 
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