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La Fédération internationale des droits de l'homme épingle l'Espagne pour son recours abusif aux travailleurs marocains dans le sud du pays.
La Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) a dénoncé, jeudi, des "violations des droits de l'homme" envers les travailleurs marocains dans la récolte des fraises à Huelva, dans le sud de l'Espagne, un des premiers pays producteurs au monde. Cette ville d'Andalousie, "où la fraise est cultivée de manière intensive à destination de l'exportation vers les marchés européens, attire pendant plusieurs mois de l'année une abondante main-d'oeuvre temporaire (plus de 50 000 personnes), constituée majoritairement par des travailleurs immigrés", écrit la FIDH dans un rapport.
Alors que l'Espagne souffre d'un taux de chômage de 21,52 %, un record parmi les pays industrialisés, la récolte des fraises reste "un secteur peu attractif pour les travailleurs", souligne la Fédération, ce qui explique le recours aux étrangers. Pour cela, "le gouvernement espagnol a adopté le système du recrutement (dans le pays) d'origine" en "embauchant dans leurs pays des milliers de personnes qui sont transportées et ensuite réparties entre les différentes plantations". Avant de signer, "les travailleurs s'engagent à retourner dans leur pays à la fin de leur contrat".
"Cadre juridique peu protecteur"
suite
http://www.lepoint.fr/monde/la-frai...x-droits-de-l-homme-26-01-2012-1423968_24.php
La Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) a dénoncé, jeudi, des "violations des droits de l'homme" envers les travailleurs marocains dans la récolte des fraises à Huelva, dans le sud de l'Espagne, un des premiers pays producteurs au monde. Cette ville d'Andalousie, "où la fraise est cultivée de manière intensive à destination de l'exportation vers les marchés européens, attire pendant plusieurs mois de l'année une abondante main-d'oeuvre temporaire (plus de 50 000 personnes), constituée majoritairement par des travailleurs immigrés", écrit la FIDH dans un rapport.
Alors que l'Espagne souffre d'un taux de chômage de 21,52 %, un record parmi les pays industrialisés, la récolte des fraises reste "un secteur peu attractif pour les travailleurs", souligne la Fédération, ce qui explique le recours aux étrangers. Pour cela, "le gouvernement espagnol a adopté le système du recrutement (dans le pays) d'origine" en "embauchant dans leurs pays des milliers de personnes qui sont transportées et ensuite réparties entre les différentes plantations". Avant de signer, "les travailleurs s'engagent à retourner dans leur pays à la fin de leur contrat".
"Cadre juridique peu protecteur"
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