La création de centres médicaux spécialisés, situés à proximité de ports ou d’aéroports pour faciliter le « réacheminement » des militaires « vers leur nation d’appartenance », est sérieusement envisagée, signe que l’on ne table pas sur une escarmouche, mais sur une guerre de mouvement, de coalition, d’une intensité telle que le territoire national se muerait en un gigantesque hôpital de campagne. On envisage même des formations pour sensibiliser les soignants civils « aux contraintes d’un temps de guerre marqué par la raréfaction des ressources, l’augmentation des besoins et la survenue d’éventuelles rétroactions sur notre territoire », un euphémisme administratif pour désigner des attaques qui pourraient frapper le sol français. L’appel lancé aux soignants à rejoindre le Service de Santé des Armées, « quel que soit leur secteur d’exercice », confirme l’ampleur de la mobilisation envisagée.
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La France se prépare à la guerre : l’inquiétant appel des hôpitaux et l’ombre d’un conflit majeur - Notrepays
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