La France va t-elle au suicide economique et social?

au regard de la banalisation des idees d extreme droite et a cette manie de jeter tout ses problemes sur les minorites qui ont choisi de vivre dans ce pays?

Qu en pensez vous?
 
au regard de la banalisation des idees d extreme droite et a cette manie de jeter tout ses problemes sur les minorites qui ont choisi de vivre dans ce pays? Qu en pensez vous?
J'en pense que la France est loin d'être le seul pays où l'on rejette ses problèmes sur les minorités... C'est malheureusement une constante humaine... dès qu'il y'a crise économique ou sociale ce sont les minorités qui sont visées... En France, ce sont actuellement les minorités gitanes qui sont dans le colimateur... En Algérie ce sont les kabyles et les chrétiens... En Égypte ce sont les coptes... En Bulgarie c'est la minorité turque... En Israél c'est la minorité arabe...

Il en va de chacun de veiller à ne pas se laisser aller à la haine envers les minorités... et encore plus lorsque ces minorités font parties du patrimoine culturelle du sol où elles sont implantées depuis parfois fort longtemps...
 
C'est toujours le même refrain lorsque l'économie est au ralentie. Le gouvernement pointe du doigt certaines communautés. Le mal du pays est plus profond mais c'est plus facile de faire de la répression que de la prévention. A quand un gouvernement qui s'occupera de sa jeunesse sans distinctions. Il faut faire attention à ne pas se monter les uns contre les autres.
 
C'est toujours le même refrain lorsque l'économie est au ralentie. Le gouvernement pointe du doigt certaines communautés. Le mal du pays est plus profond mais c'est plus facile de faire de la répression que de la prévention. A quand un gouvernement qui s'occupera de sa jeunesse sans distinctions. Il faut faire attention à ne pas se monter les uns contre les autres.
C'est clair... actuellement, l'on est trop dans le communautarisme... Et chacun pointe du doigt son voisin pour l'accuser de ses propres problèmes...

Je souhaite que revienne le temps de la fin des années 80 et années 90 où notre pays se voulait Black, Blanc, Beurre... on avait alors plus de facilité à lier des amitiés quelques soit nos origines, sans suspicion...
 
L'amour de soi et la haine des autres


La délinquance urbaine est depuis trop longtemps un fléau que ni la droite ni la gauche n'ont su combattre. Cette violence sur les personnes frappe d'abord les plus modestes, nourrissant chez eux un sentiment légitime d'injustice et de frustration, de colère aussi, à la mesure de l'impuissance publique.Par son discours de Grenoble du 30 juillet, le président Sarkozy a voulu conjurer la faillite de sa politique en déclenchant une offensive sécuritaire choquante.

"Guerre" à la délinquance, "déchéance de nationalité pour les Français d'origine étrangère". Lien établi entre immigration et criminalité. Stigmatisation des gens du voyage aux "grosses cylindrées", dixit Brice Hortefeux. Notion, contraire au droit, de "présumé coupable" proférée par le même ministre de l'intérieur, condamné en première instance pour injure raciale, et qui a trouvé à Nantes une cible sur mesure de voleur-violeur-exciseur-polygame.

De quoi jeter l'opprobre sur tous les musulmans, comme lorsque, en 2007, le candidat Sarkozy évoquait "les moutons tués dans les appartements". Sous couvert d'assistance à populations en danger perce l'électoralisme cynique d'un chef de l'Etat qui semble chercher d'abord à sécuriser une victoire en 2012. Aucune fin ne saurait justifier de tels moyens, alors que l'ONU dénonce une montée de la xénophobie en France.

Depuis la "racaille" et le "Kärcher", ces marques de fabrique du sarkozysme, depuis la création du ministère de l'identité nationale et de l'immigration, rapprochement douteux suggérant que la seconde menace la première, le président construit le même mur. Celui des préjugés, des stéréotypes, des ennemis de l'intérieur. Celui de la défiance entre un Eux et un Nous, entre la France des "vrais" Français et la souffrance de tous ceux qui ne volent ni ne tuent, mais portent les stigmates de l'étranger. Le chemin a rarement été aussi court entre l'amour de soi et la haine des autres. La désignation de boucs émissaires n'effacera pourtant jamais la délinquance ni l'affaire Woerth-Bettencourt.

Le résultat est là : les mots ont été choisis comme autant d'armes qui créent la polémique et anesthésient la pensée. Par sa brutalité verbale et physique - on ne parle plus que de démantèlements de camps roms illégaux -, le pouvoir ferme la porte à toute réflexion intelligente. Là où il faudrait proposer, on ne peut que protester. Langage d'exclusion, d'élimination. Refus de remonter à la source des maux. Jeter les gens à la rue, miser sur la répression et réduire les moyens éducatifs : n'est-ce pas la pire manière de combattre la délinquance ?

Cette politique de l'humiliation donne une vision dégradante de l'action publique. La France n'est pas un pays raciste. Mais en activant les pulsions du racisme, l'exécutif bafoue nos principes et nos valeurs. L'article premier de la Constitution, faut-il le rappeler, affirme que la République "assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d'origine, de race ou de religion".

Le Monde, edito du jour
 
L'amour de soi et la haine des autres


La délinquance urbaine est depuis trop longtemps un fléau que ni la droite ni la gauche n'ont su combattre. Cette violence sur les personnes frappe d'abord les plus modestes, nourrissant chez eux un sentiment légitime d'injustice et de frustration, de colère aussi, à la mesure de l'impuissance publique.Par son discours de Grenoble du 30 juillet, le président Sarkozy a voulu conjurer la faillite de sa politique en déclenchant une offensive sécuritaire choquante.

"Guerre" à la délinquance, "déchéance de nationalité pour les Français d'origine étrangère". Lien établi entre immigration et criminalité. Stigmatisation des gens du voyage aux "grosses cylindrées", dixit Brice Hortefeux. Notion, contraire au droit, de "présumé coupable" proférée par le même ministre de l'intérieur, condamné en première instance pour injure raciale, et qui a trouvé à Nantes une cible sur mesure de voleur-violeur-exciseur-polygame.

De quoi jeter l'opprobre sur tous les musulmans, comme lorsque, en 2007, le candidat Sarkozy évoquait "les moutons tués dans les appartements". Sous couvert d'assistance à populations en danger perce l'électoralisme cynique d'un chef de l'Etat qui semble chercher d'abord à sécuriser une victoire en 2012. Aucune fin ne saurait justifier de tels moyens, alors que l'ONU dénonce une montée de la xénophobie en France.

Depuis la "racaille" et le "Kärcher", ces marques de fabrique du sarkozysme, depuis la création du ministère de l'identité nationale et de l'immigration, rapprochement douteux suggérant que la seconde menace la première, le président construit le même mur. Celui des préjugés, des stéréotypes, des ennemis de l'intérieur. Celui de la défiance entre un Eux et un Nous, entre la France des "vrais" Français et la souffrance de tous ceux qui ne volent ni ne tuent, mais portent les stigmates de l'étranger. Le chemin a rarement été aussi court entre l'amour de soi et la haine des autres. La désignation de boucs émissaires n'effacera pourtant jamais la délinquance ni l'affaire Woerth-Bettencourt.

Le résultat est là : les mots ont été choisis comme autant d'armes qui créent la polémique et anesthésient la pensée. Par sa brutalité verbale et physique - on ne parle plus que de démantèlements de camps roms illégaux -, le pouvoir ferme la porte à toute réflexion intelligente. Là où il faudrait proposer, on ne peut que protester. Langage d'exclusion, d'élimination. Refus de remonter à la source des maux. Jeter les gens à la rue, miser sur la répression et réduire les moyens éducatifs : n'est-ce pas la pire manière de combattre la délinquance ?

Cette politique de l'humiliation donne une vision dégradante de l'action publique. La France n'est pas un pays raciste. Mais en activant les pulsions du racisme, l'exécutif bafoue nos principes et nos valeurs. L'article premier de la Constitution, faut-il le rappeler, affirme que la République "assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d'origine, de race ou de religion".

Le Monde, edito du jour

Certains ont oublié cette partie " L'article premier de la Constitution, faut-il le rappeler, affirme que la République "assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d'origine, de race ou de religion"."
 
Tout ça est planifié, c'est fait exprès.

Du chaos généralisé naitra l'ordre nouveau.

Conseil aux Maghrébins de France: apprenez le maniement des armes et comment survivre en milieu hostile, le jour où ça pètera le mot d'ordre sera "d'abord les juifs".
Qu'est-ce que ça veut dire ça?
Si un jour ça pète comme vous dites, c'est les Français qui vont tirer sur les Arabes. Ils vont pas tirer sur les Chinois...Posez-vous la question du pourquoi et autrement que par la stigmatisation etc. et autres fariboles.
 
et la gauche en attendant, elle pionce et dort bien gentiment... Pourtant la droite donne un boulevard a son adversaire...A moins que la gauche elle aussi admette que les idees d extreme droite prennent toutes la place du debat republicain et democratique.

La gauche vous etes nuls a ne rien faire mais vous avez encore votre electorat.
 
Qu'est-ce que ça veut dire ça?
Si un jour ça pète comme vous dites, c'est les Français qui vont tirer sur les Arabes. Ils vont pas tirer sur les Chinois...Posez-vous la question du pourquoi et autrement que par la stigmatisation etc. et autres fariboles.

Les Français de 2010 ne sont pas les Allemands de 1933.
Les Maghrébins de 2010 ne sont pas les Juifs de 1933.
On ne transforme pas des crevettes en génocidaires du jour au lendemain!

Donc ça ne sera pas à sens unique, c'est pourquoi je parle de chaos généralisé.

Je suis loin d'être de ceux qui veulent tout expliquer par le racisme et le social, je pense qu'il y a un certain problème de comportement avéré dans notre communauté lié à un manque d'éducation et à un malaise identitaire. Il est totalement minoritaire mais très utile aux médias.
 
Tout ça est planifié, c'est fait exprès.

Du chaos généralisé naitra l'ordre nouveau.

Conseil aux Maghrébins de France: apprenez le maniement des armes et comment survivre en milieu hostile, le jour où ça pètera le mot d'ordre sera "d'abord les juifs".

une plainte en bonne et du forme sera depose contre tes propos et ton appel a la haine .
on ne reste que tres rarement anonyme sur le net !
 
Les Français de 2010 ne sont pas les Allemands de 1933.
Les Maghrébins de 2010 ne sont pas les Juifs de 1933.
On ne transforme pas des crevettes en génocidaires du jour au lendemain!

Donc ça ne sera pas à sens unique, c'est pourquoi je parle de chaos généralisé.

Je suis loin d'être de ceux qui veulent tout expliquer par le racisme et le social, je pense qu'il y a un certain problème de comportement avéré dans notre communauté lié à un manque d'éducation et à un malaise identitaire. Il est totalement minoritaire mais très utile aux médias.

Mais personne ne veut faire un génocide, même pas les dingues d'extrême droite. Ils veulent un retour au pays comme les Français l'ont fait en 1962 sans qu'il y ait tentative de génocide.
Oui les quelques pourcents des musulmans qui se comportent mal sont bien utiles aux médias, aux politiques etc. Mais bon, ils existent bel et bien.
 
et puis un retour a l ere des western des ameriques des annee 1800, ca aurait son charme, nan? Ou plus triste une guerre civile genre yougoslavie ou cambodge. Une purge de purification ethnique post hitlerienne et puis ecoeurante a souhait
 
Mais personne ne veut faire un génocide, même pas les dingues d'extrême droite. Ils veulent un retour au pays comme les Français l'ont fait en 1962 sans qu'il y ait tentative de génocide.
Oui les quelques pourcents des musulmans qui se comportent mal sont bien utiles aux médias, aux politiques etc. Mais bon, ils existent bel et bien.

lies hebbadge est un pur produit francais

on laisse pourrir le laro
n et on l exhibe bien violement a un an et demi des elections presidentielles pour en faire un sacerdoce pour eviter tout bilan de la droite

une sorte de manipulation du debat pour stigmatiser un bouc emissaire bien utile et connu de tous (la communaute musulmane) pour nommer rachida dati et gagner la popularite des francais
 
au regard de la banalisation des idees d extreme droite et a cette manie de jeter tout ses problemes sur les minorites qui ont choisi de vivre dans ce pays?

Qu en pensez vous?
oui on va droit dans le mur si rien ne change !
fo absolument réformer ce pays, aucun gouvernement n'a le courage de s'y ateler et surtout la France est en grève dès qu'il s'agit de changer les choses ..
aux Etats Unis un noir est président et chez nous on se fatigue à expulser 3 ou 4 roms ..
on a rien compris
 
oui on va droit dans le mur si rien ne change !
fo absolument réformer ce pays, aucun gouvernement n'a le courage de s'y ateler et surtout la France est en grève dès qu'il s'agit de changer les choses ..
aux Etats Unis un noir est président et chez nous on se fatigue à expulser 3 ou 4 roms ..
on a rien compris

oui on est en retard , et en france a quand un beur président?
 
J'en pense que la France est loin d'être le seul pays où l'on rejette ses problèmes sur les minorités... C'est malheureusement une constante humaine... dès qu'il y'a crise économique ou sociale ce sont les minorités qui sont visées... En France, ce sont actuellement les minorités gitanes qui sont dans le colimateur... En Algérie ce sont les kabyles et les chrétiens... En Égypte ce sont les coptes... En Bulgarie c'est la minorité turque... En Israél c'est la minorité arabe...

Il en va de chacun de veiller à ne pas se laisser aller à la haine envers les minorités... et encore plus lorsque ces minorités font parties du patrimoine culturelle du sol où elles sont implantées depuis parfois fort longtemps...

Tout à fait!

dés qu'il y'a une crise qq part l'extrême droite(ou du moins ses idées)gagnent du terrain.
Les minorités deviennent des bouc-émissaire.

En France comme ailleurs c'est toujours le mm schéma et ce n'est pas nouveau...
 
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