La France va-t-elle enfin reconnaître le massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye ?

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Il y a plus de 70 ans, la France commettait un massacre qu'elle n'a toujours pas reconnu. En 1944, à Thiaroye (Sénégal), près de 400 tirailleurs sénégalais seraient tombés sous les balles de l'armée française, pour avoir demandé à être payés. Désormais, leurs corps reposent dans des fosses communes et un mensonge d'Etat odieux cache cette vérité.

"Prisonniers noirs je dis bien prisonniers français, est-ce donc vrai que la France n'est plus la France? [...] Sang ô sang noir de mes frères, [...] vous êtes la souffrance qui enroue ma voix."
Tels sont les mots de Léopold Sédar Senghor, rendant hommage aux tirailleurs sénégalais de Thiaroye, assassinés par l'armée française. En 2018, Senghor pourrait à nouveau avoir les mêmes paroles, tant si peu a été fait pour reconnaître la faute de la France dans le massacre de Thiaroye. Encore aujourd'hui, "la France n'est plus la France".

Tout commence en juin 1940. La France est vaincue par les Allemands. Les prisonniers de guerre originaires d'Afrique de Nord et des colonies sont transférés dans des camps "frontstalag" en zone occupée, en France. En 1944, un premier contingent de tirailleurs sénégalais est libéré, puis rapatrié à Dakar. Fraîchement débarqués fin novembre 1944, ces soldats sont transférés au camp militaire de Thiaroye dans la banlieue de Dakar, pour être démobilisés. Ils n'ont toujours pas perçu leur solde de captivité et diverses primes.

D'après les rapports des officiers, "quelque 500" tirailleurs sénégalais refusent de partir chez eux tant qu'ils n'ont pas reçu leur solde. Le 28 novembre 1944, pour appuyer leurs demandes, ils immobilisent la voiture du général Dagnan, commandant de la division Sénégal-Mauritanie. Le haut-gradé est libéré après avoir promis de consulter les chefs de service. Dagnan ne compte pourtant pas en faire autant, et demande des renforts pour étouffer toute revendication, aussi légitime soit-elle.

"Trois compagnies indigènes, un char américain, deux half-tracks, trois automitrailleuses, deux bataillions d'infanterie et un peloton de sous-officiers et hommes de troupes français" arrivent à Thiaroye, énumère la revue XXI. Leur mission ? Tirer dans le tas des tirailleurs sénégalais sans défense, rassemblés sur l'esplanade du camp de Thiaroye, le 1er décembre 1944. A 9h30, le feu est ouvert. Et c'est l'hécatombe.
La France n'a longtemps reconnu que 35 morts enterrés dans les tombes du cimetière militaire. Puis en 2014, l'Hexagone parle de 70 morts et d'un lieu de sépulture inconnu. Ils seraient pourtant quelque 400 soldats à reposer, encore aujourd'hui, dans des fosses communes. Alors qu'ils s'étaient engagés pour la France, ces tirailleurs ont été assassinés par la France, pour avoir demandé le paiement de leur solde. Au lieu de reconnaître cette fusillade, les officiels français s'embourbent dans des machinations historiques, trafiquant des archives, produisant des rapports falsifiés pour voiler l'histoire........

https://www.lesinrocks.com/2018/07/...massacre-des-tirailleurs-senegalais-thiaroye/





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Marseille : une plaque en mémoire des tirailleurs sénégalais, la première en Provence​

La Ville de Marseille a honoré, ce mercredi 23 août, les tirailleurs sénégalais avec une plaque commémorative en leur nom au parc du 26e Centenaire (10e). La première en Provence.

Le geste est un hommage : ce mercredi 23 août, Olivia Fortin, maire des 6e et 8e arrondissements et Michaël Sibilleau, qui a pris ses fonctions de préfet délégué pour l’égalité des chances en début de semaine, ont inauguré au parc du 26e Centenaire (10e) dans le "jardin africain" une plaque commémorative en l’honneur des tirailleurs sénégalais. La première en Provence.
Sous un soleil de plomb atténué par la présence de végétation, une trentaine de personnes est venue assister à la cérémonie pour célébrer ces anciens combattants, morts ou blessés sur le champ de bataille. "Il était nécessaire d’inscrire dans un lieu les sacrifices au combat de ces hommes", a déclaré l’élue.

Marseille célèbre pour la 3e fois cette journée du tirailleur sénégalais​

Jumelée avec Dakar depuis 1967, Marseille célèbre pour la 3e fois cette journée afin de "permettre de rappeler ce qu’on doit aux tirailleurs sénégalais de liberté", a renchéri de son côté le nouveau préfet. Au son de musique militaire diffusée par des haut-parleurs disposés de ça et là dans le parc, l’inauguration de cette plaque a été comme un appel à ce que ces hommes ne soient pas "victimes de l’oubli ou de la méconnaissance".

L’amitié franco-sénégalaise était également mise à l’honneur : c’est une des raisons pour laquelle Clara, 20 ans, a affronté la chaleur pour assister à la cérémonie. "J’habite Marseille mais je suis franco-sénégalaise, donc ça signifie beaucoup pour moi", conclut la jeune femme, dont le père, militaire, était aussi présent à l’évènement.

Ils furent plus de 200 000 soldats originaires d'Afrique subsaharienne (Sénégal, Guinée, Burkina Faso, Mali…), à l'époque colonisée par la France, à se battre au cours de la Grande guerre et 150 000 durant le deuxième conflit mondial, selon les historiens.


 

Au Sénégal, l'amertume d'un des derniers tirailleurs​

Son visage est ridé et son audition incertaine. Mais ses yeux sont perçants. A 103 ans, Ndiogou Dièye est l'un des derniers tirailleurs sénégalais de la seconde Guerre mondiale et nourrit une rancœur contre la France qui a suspendu sa solde pour contrôle mais a promis jeudi de la "régulariser".

"Je compte sur Dieu et mes enfants pour vivre. Comme tirailleur, je n'ai rien (comme pension)" depuis deux ans. "La France, c'est zéro".
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M. Dièye est un visage des centaines de milliers de soldats africains qui ont combattu pour la France lors des deux Guerres mondiales et les conflits coloniaux, en Indochine, Algérie ou à Madagascar.

Longtemps mésestimée, voire ignorée, leur histoire symbolise les relations complexes que la France a entretenues et entretient encore avec ses anciennes colonies. Elle est aujourd'hui portée à l'écran pour l'une des premières fois dans "Tirailleurs", avec l'acteur français Omar Sy, un film qui leur rend hommage sorti mercredi en France, avant le Sénégal vendredi.

Assis sur son lit en bois, dans une chambre aux murs tapissés de photos de ses années de soldat et de décorations militaires, le vieil homme en boubou bleu et bonnet blanc convoque les souvenirs de ces jeunes années où il est parti à travers le monde se battre pour l'ancienne puissance coloniale.

Né le 1er janvier 1920 à Thiès, M. Dièye dit avoir été "recruté en mai 1940" dans cette ville, à 70 km de Dakar, alors hub colonial ouest-africain du chemin de fer.

"On nous a obligés d'entrer dans l'armée pour faire la guerre, et la destination était inconnue", dit le vieil homme, marié et père de plusieurs enfants, en balançant ses longs bras.
- France "malhonnête" -

"Je gagnais 500.000 FCFA (750 euros) par an avec ma pension", soit 41.600 FCFA (63 euros) par mois. "Mais depuis deux ans, je n'ai pas ça. La France n'a pas respecté ses engagements. C'est malhonnête", se lamente-t-il.

"A l’automne 2020, M. Dièye n’a pas présenté le justificatif demandé, ce qui a conduit à la suspension de sa retraite au printemps 2021", a expliqué jeudi le Secrétariat d'Etat français chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.
"Il a présenté le justificatif en ce début d’année 2022, sa situation sera donc régularisée très rapidement", a-t-il ajouté, précisant que les personnes très âgées devaient fournir un certificat de vie établi par les autorités administratives de leur pays.
Après son enrôlement en 1940, Ndiogou Dièye passe "quelques mois à Thiaroye", un camp militaire près de Dakar, "pour l'instruction de base" avant d'aller "par bateau sur Madagascar" puis de rebrousser chemin "à cause des sous-marins hollandais" sur la route, raconte-t-il.

Il part ensuite au Congo-Brazzaville puis en novembre 1940 au Gabon où il assiste à la "prise de Libreville par les Forces françaises libres du général De Gaulle"................

 
La reponse facile est non jamais un homme d etat dans l histoire n a reconnu les erreurs de la france et zussi les massacres post et pre independance🫥
 

Massacre de Thiaroye au Sénégal: six tirailleurs africains reconnus "morts pour la France"​


Six tirailleurs africains, exécutés avec des dizaines d'autres sur ordre d'officiers de l'armée française en 1944 à Thiaroye au Sénégal, viennent d'être reconnus "morts pour la France" à titre posthume, une décision mémorielle inédite dans ce dossier douloureux entre la France et ses anciennes colonies.

"Ce geste s'inscrit dans le cadre des commémorations des 80 ans de la libération de la France comme dans la perspective du 80e anniversaire des évènements de Thiaroye, dans la droite ligne mémorielle du président de la République (Emmanuel Macron) qui souhaite que nous regardions notre histoire 'en face'", a indiqué dimanche à l'AFP le secrétariat d'État français chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.

Cette mention de "Morts pour la France" a été attribuée par une décision datée du 18 juin dernier à ces six tirailleurs par l'Office national français des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG).

Colère du Sénégal
Elle concerne "quatre tirailleurs originaires du Sénégal, un de Côte d'Ivoire et un de Haute-Volta" (devenu le Burkina Faso). Cette première décision "pourra être complétée dès lors que l'identité exacte d'autres victimes aura pu être établie", a précisé le secrétariat d'Etat.

Cette décision a suscité l'ire du Premier ministre sénégalais, pour qui la France "ne pourra plus ni faire ni conter seule ce bout d'histoire tragique". "Ce n'est pas à elle de fixer unilatéralement le nombre d'Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu'ils méritent", a déclaré Ousmane Sonko sur les réseaux sociaux, signant son message comme chef du parti Pastef-Les Patriotes et non du gouvernement......

Bfm tv
 
Nous demandons au gouvernement français de revoir ses méthodes, car les temps ont changé !

D'aucuns ont salué comme une grande avancée la décision des autorités françaises d’accorder leur « reconnaissance » à six des soldats africains froidement abattus en 1944 au camp de Thiaroye par l’armée française. Une reconnaissance qui consiste à leur attribuer, à titre posthume, l’étiquette « mort pour la France ».
Pourquoi cette subite « prise de conscience » alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ?

Je tiens à rappeler à la France qu'elle ne pourra plus ni faire ni conter seule ce bout d'histoire tragique. Ce n’est pas à elle de fixer unilatéralement le nombre d'Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu’ils méritent.

#oumythiare
Ousmane Sonko,
Président de Pastef-Les-Patriotes

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Colère du Sénégal
Elle concerne "quatre tirailleurs originaires du Sénégal, un de Côte d'Ivoire et un de Haute-Volta" (devenu le Burkina Faso). Cette première décision "pourra être complétée dès lors que l'identité exacte d'autres victimes aura pu être établie", a précisé le secrétariat d'Etat.

Cette décision a suscité l'ire du Premier ministre sénégalais, pour qui la France "ne pourra plus ni faire ni conter seule ce bout d'histoire tragique". "Ce n'est pas à elle de fixer unilatéralement le nombre d'Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu'ils méritent", a déclaré Ousmane Sonko sur les réseaux sociaux, signant son message comme chef du parti Pastef-Les Patriotes et non du gouvernement......
Ce qui montre une fois de plus que les "repentances" sont une erreur.
Pour la France, il s'agit d'un acte de bonne volonté et d'apaisement, mais pour les autres, c'est un signe de faiblesse les incitant à aller plus loin dans leur désir de revanche.
 

Sénégal/Massacre de Thiaroye: des députés français réclament une commission d’enquête​

À cinq jours des commémorations des 80 ans du massacre de Thiaroye, au Sénégal, cinq députés français ont demandé ce mardi 26 novembre la mise en place d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur cet épisode sanglant de l’histoire coloniale, ont rapporté des médias français.

Quelques représentants du camp présidentiel figurent parmi les signataires. Mais le texte est surtout défendu par les diverses formations de gauche, précise RFI ajoutant que le texte doit maintenant recevoir le feu vert de la commission compétente.

Si c'est le cas, les travaux commenceraient d'ici mars 2025 et les 30 députés de la commission pourraient alors convoquer et auditionner sous serment qui ils veulent : en l'occurrence des historiens, des descendants de victimes du massacre de Thiaroye, mais aussi et surtout des membres du service historique de la Défense française, indique le même média.

Alors que la Seconde Guerre mondiale touchait à sa fin, des centaines de tirailleurs démobilisés regagnaient l’Afrique et prenaient place dans le camp militaire de Thiaroye, au Sénégal. Le 1er décembre 1944, alors qu'ils réclamaient le paiement de leurs primes dans ce camp de transit de la banlieue de Dakar, certains d'entre eux avaient été abattus sur ordre d’officiers français, rappelle la même source.

« Massacre », « mutinerie », « fusillade », « répression » : les versions d’historiens s’opposent à celle de l'autorité militaire coloniale de l’époque, souligne RFI ajoutant que nombre de questions demeurent sans réponses notamment celles relatives au nombre de morts, aux raisons pour lesquelles ils ont été tués…

Si les travaux sont éclairants, le rapport qui en découlera pourrait alors inciter l'État à reconnaître officiellement le massacre de Thiaroye, note enfin RFI.

 

Sénégal/Massacre de Thiaroye: des députés français réclament une commission d’enquête​

À cinq jours des commémorations des 80 ans du massacre de Thiaroye, au Sénégal, cinq députés français ont demandé ce mardi 26 novembre la mise en place d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur cet épisode sanglant de l’histoire coloniale, ont rapporté des médias français.

Quelques représentants du camp présidentiel figurent parmi les signataires. Mais le texte est surtout défendu par les diverses formations de gauche, précise RFI ajoutant que le texte doit maintenant recevoir le feu vert de la commission compétente.

Si c'est le cas, les travaux commenceraient d'ici mars 2025 et les 30 députés de la commission pourraient alors convoquer et auditionner sous serment qui ils veulent : en l'occurrence des historiens, des descendants de victimes du massacre de Thiaroye, mais aussi et surtout des membres du service historique de la Défense française, indique le même média.

Alors que la Seconde Guerre mondiale touchait à sa fin, des centaines de tirailleurs démobilisés regagnaient l’Afrique et prenaient place dans le camp militaire de Thiaroye, au Sénégal. Le 1er décembre 1944, alors qu'ils réclamaient le paiement de leurs primes dans ce camp de transit de la banlieue de Dakar, certains d'entre eux avaient été abattus sur ordre d’officiers français, rappelle la même source.

« Massacre », « mutinerie », « fusillade », « répression » : les versions d’historiens s’opposent à celle de l'autorité militaire coloniale de l’époque, souligne RFI ajoutant que nombre de questions demeurent sans réponses notamment celles relatives au nombre de morts, aux raisons pour lesquelles ils ont été tués…

Si les travaux sont éclairants, le rapport qui en découlera pourrait alors inciter l'État à reconnaître officiellement le massacre de Thiaroye, note enfin RFI.

Le repentence ok mais faut pas tirer sur la corde non plus. Après cela est ce qu'on pourra arrêter d'harceler les français pour des évènements passés ?
 

Un interminable mensonge d’État (1/3)​

Thiaroye 1944. Les dernières zones d’ombre d’un massacre colonial​

Analyse · En décembre 1944 au Sénégal, l’armée française ouvrait le feu sur des tirailleurs africains qui réclamaient simplement leur paye. Quatre-vingts ans après, on ignore toujours le nombre des victimes, tout comme l’endroit où elles ont été enterrées. La France continue de faire obstacle à la vérité. Explications......

 

Thiaroye 44, l’interminable mensonge d’État (2/3)​

Des descendants de tirailleurs face aux «​

Témoignages · Biram Senghor a perdu son père à Thiaroye. Celui d’Yves Abibou a survécu au massacre, mais a été condamné pour mutinerie armée. Depuis le Sénégal pour l’un, la France pour l’autre, ces fils de tirailleurs demandent justice et réparation. Mais quatre-vingts ans après les faits, la France continue de botter en touche..........

 

RECONNAISSANCE DU MASSACRE DE THIAROYE 44 PAR LA FRANCE | « NOUS PENSONS QUE CETTE FOIS-CI, L’ENGAGEMENT DE LA FRANCE SERA TOTAL, FRANC, COLLABORATIF ET ENTIER » BASSIROU DIOMAYE FAYE


Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé jeudi avoir reçu une lettre de son homologue français, Emmanuel Macron, dans laquelle ce dernier reconnaît officiellement que les événements tragiques survenus à Thiaroye le 1er décembre 1944 constituaient un véritable massacre.

« Je dois vous révéler que j’ai reçu aujourd’hui une lettre du président Macron dans laquelle il reconnaît que ce fut en effet un massacre », a déclaré le président Faye lors d’une interview accordée à plusieurs médias, dont l’Agence France-Presse (AFP). Cette déclaration intervient à quelques jours de la commémoration du 80e anniversaire de cet événement sombre de l’histoire coloniale.

La reconnaissance de ces événements par Emmanuel Macron marque une étape significative dans les relations entre la France et ses anciennes colonies africaines. Dans sa lettre, le chef de l’État français affirme que « la France se doit de reconnaître que ce jour-là, la confrontation entre militaires et tirailleurs, qui exigeaient que soit versée l’intégralité de leur solde légitime, a déclenché un enchaînement de faits ayant abouti à un massacre ».

Pour Bassirou Diomaye Faye, cette prise de position ouvre la voie à une collaboration étroite entre les deux pays pour faire toute la lumière sur ce drame. « Ce pas consistant à reconnaître que c’est un massacre doit ouvrir la porte à une collaboration parfaite pour la manifestation de toute la vérité sur ce douloureux événement de Thiaroye », a-t-il déclaré.

Le massacre de Thiaroye, survenu dans un camp militaire en périphérie de Dakar, est une des pages les plus controversées de l’histoire coloniale française. Ce jour-là, des tirailleurs sénégalais, anciens soldats d’Afrique subsaharienne ayant combattu pour libérer la France pendant la Seconde Guerre mondiale, ont été tués par l’armée coloniale. Ces hommes réclamaient le paiement de leurs arriérés de solde et d’autres indemnités promises.

Les autorités françaises avaient initialement annoncé un bilan de 35 morts, un chiffre largement contesté par les historiens, qui estiment que le nombre de victimes pourrait être jusqu’à dix fois plus élevé.

Interrogé sur les réticences éventuelles de la France à révéler la vérité, le président Faye a souligné qu’une partie de cette histoire avait été délibérément occultée. « Évidemment, il y a quelque chose qui a été caché. On a régulièrement cherché à mettre une chape de plomb sur cette histoire-là. Mais nous pensons que cette fois-ci, l’engagement de la France sera total, franc, collaboratif et entier », a-t-il insisté.


La commémoration du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye, prévue dimanche, sera un moment chargé d’émotion et de symbolisme. Le président Bassirou Diomaye Faye présidera cette cérémonie en présence de plusieurs dirigeants africains et du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

Ce geste de reconnaissance par Emmanuel Macron intervient dans un contexte de révision critique de l’histoire coloniale française en Afrique, alors que les relations franco-africaines cherchent à entrer dans une nouvelle ère fondée sur la vérité et le respect mutuel.

 
Le repentence ok mais faut pas tirer sur la corde non plus. Après cela est ce qu'on pourra arrêter d'harceler les français pour des évènements passés ?
Tirer sur quelle corde? qui harcèle les français?

Demander que l'histoire soit écrite telle qu'elle s'est vraiment passée c'est pas du harcèlement pour ma part....la version du lion et du chasseur sont bien souvent différente!!!
 
Tirer sur quelle corde? qui harcèle les français?

Demander que l'histoire soit écrite telle qu'elle s'est vraiment passée c'est pas du harcèlement pour ma part....la version du lion et du chasseur sont bien souvent différente!!!
Que les historiens sénégalais fassent leur travail, mais on va pas passer des millénaires à s'excuser.
 
Que les historiens sénégalais fassent leur travail, mais on va pas passer des millénaires à s'excuser.
C'est ce qui est prévu d'ailleurs avec ce nouveau gouvernement sauf qu'il y a encore des documents tenus au secret par la Fronce!!! :D
 
Que les historiens sénégalais fassent leur travail, mais on va pas passer des millénaires à s'excuser.

Salam Fripon

Tu sais....si la France (ses politiciens opportunistes forts avec les faibles et transformés en carpette devant Israel qui les humilient) avait fait

preuve de reconnaissance de ses actions coloniales ne fût ce que de l'ordre de 1% par rapport à l'auto flagellation manifestée envers

l'état sioniste qui a pris les commandes en France, les relations envers les anciens pays colonisés auraient été sans rancune et apaisée.

La France malgré tout était respectée...malgré l'histoire coloniale.

Même dans un bled reculé du Congo tu trouveras toujours des gens qui connaissent le nom de De Gaulle.

C'est en Afrique que De Gaulle a recruté les troupes qui allaient composer son armée contre les nazis et pour pouvoir se placer face

aux anglosaxons qui voulaient faire de la France un pays occupé avec l'instauration d'une monnaie de singe remplaçant le franc,

et mettre les institutions françaises sous les ordres de l'AMGOT, régime d'occupation appliqué en Italie.

De Gaulle fort de l'armée coloniale mixte et des soldats de France les a menacés de lancer contre les anglosaxons la résistance

s'ils persistaient de vouloir mettre la France sous une tutelle quelconque.

Le jour de l'armistice les troupes algériennes non encore rapatriées en Algérie apprennent que le fait qu'un scout ait brandi un drapeau

algerien était le point de départ d'une gigantesque tuerie en plusieurs dizaines de milliers de victimes y compris les viols et tortures.

Le général Duval dira aux politiques qu'il leur a donné la paix pour 10 ans...mais que si rien ne change ne change comme droits des

indigènes cela recommencera. Rien n'avait changé....et pour un an près la révolte à recommencé.

Tout ça pour te dire qu'il suffit de pas grand chose pour apaiser les choses....et cette chose est la considération pour les vies perdues.

La France le fait avec les juifs au quotidien en plus des finances, et envers les américains même venus tard quand le nazi a commencé

son reflux après la défaite de 1943 après Koursk...question de bien affaiblir Russes et Allemands pour récolter les lauriers et découper

les territoires à leur avantage, en plus d'essayer de mettre des pays sous tutelle.

Mais les politiques successifs étaient encore emprunts de cette condescendance malgré le fait que les colonisés n'ont pas pris

en traître la France mettant entre parenthèses leur combat pour l'autodétermination au début, et rejoignant les autres troupes

européennes qui luttaient contre le nazisme. Tout cela méritait juste un peu de respect et de reconnaissance.

Je rappelle que l'Algérie a été le seul pays à fournir du blé à la France entourée d'ennemis européens suite à la révolution.

C'est d'ailleurs ce qui a causé sa perte vu que le Dey d'Alger excédé par les magouilles de 2 négociants juifs du ble et le consul pourri

ont crée un incident diplomatique, sur lequel Charles X, a sauté pieds joints pour lancer une expédition à Alger, pour faire diversion

du mécontentement du peuple français contre lui. Malgré cette invasion de l'Algérie il sera chassé quand même.



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C'est ce qui est prévu d'ailleurs avec ce nouveau gouvernement sauf qu'il y a encore des documents tenus au secret par la Fronce!!! :D
L'expérience a montré que reconnaître ses torts et faire acte de repentance n'est pas pris comme un signe d'apaisement et de bonne volonté mais comme un signe de faiblesse incitant à aller toujours plus loin. Donc les "massacres" commis au temps de la colonisation on s'assoit dessus s'ils ne sont pas contents c'est pareil. Les arabes se sont ils excusés pour les massacres et la traite des noirs commis durant la colonisation arabe ?
 
Dernière édition:
L'expérience a montré que reconnaître ses torts et faire acte de repentance n'est pas pris comme un signe d'apaisement et de bonne volonté mais comme un signe de faiblesse incitant à aller toujours plus loin. Donc les "massacres" commis au temps de la colonisation on s'assoit dessus s'ils ne sont pas contents c'est pareil. Les arabes se sont ils excusés pour les massacres et la traite des noirs commis durant la colonisation arabe ?
Exact mais quand par exemple tu leur parle du genocidaire Arménien entre autre , les mêmes qui adulent d’ailleurs les Talibans te trouveront des circonstances atténuantes tout en vivant confortablement en Demoncratie sans faire leur bagage et rejoindre ces terres libres qu’ils adulent tant , à distance.
 
Dernière édition:

Thiaroye 44, l’interminable mensonge d’État (3/3)​

« En réclamant leur dû, c’est la mort qu’ils ont obtenue »​

Bonnes feuilles · Depuis plusieurs années, l’historienne Armelle Mabon se bat pour faire éclater la vérité sur le massacre de Thiaroye. Dans son dernier livre, Le Massacre de Thiaroye, 1er décembre 1944. Histoire d’un mensonge d’État, elle ne se contente pas de démonter la thèse officielle, elle dénonce également la machination qui a permis à la France d’invisibiliser ce crime pendant plusieurs décennies.

Depuis de nombreuses années, Armelle Mabon se bat non seulement pour que l’histoire soit dite sur le massacre de Thiaroye, mais aussi pour que justice soit rendue à ses victimes, dont on ne connaît toujours pas le nombre exact, et dont on ignore même où elles ont été inhumées. Cette longue quête semée d’embûches, au cours de laquelle elle a dû faire face non seulement au silence de l’État français, et notamment du ministère des Armées, mais aussi à la méfiance (pour ne pas dire la défiance) d’une partie de sa propre « famille » académique, et même à plusieurs coups bas, elle la raconte dans un ouvrage publié chez Le Passager clandestin en ce mois de novembre 2024 : Le Massacre de Thiaroye, 1er décembre 1944. Histoire d’un mensonge d’État.

Il ne s’agit pas seulement d’établir la vérité historique - ou du moins une partie de la vérité - sur cette tuerie commise par l’armée française sur des hommes qui revenaient d’un long calvaire en Europe : faits prisonniers par les Allemands dès le début de la Seconde guerre mondiale, ceux que l’on appelaient alors les « tirailleurs sénégalais » venaient tout juste de refouler le sol de leur continent et attendaient de toucher l’argent qui leur était dû avant de retourner dans leur village, au Sénégal ou ailleurs, lorsqu’ils ont été exécutés dans la banlieue de Dakar. Pour Armelle Mabon, ce livre doit aussi permettre de dénoncer la machination qui a permis à la France d’invisibiliser ce crime de masse pendant de nombreuses décennies, et de pointer la complicité de sa propre profession dans cette silenciation.

Une version qui « ne tient pas ».............​

 
on se rappelle pour ne pas refaire les mêmes erreurs mais on regarde devant
s'il s'agit de mémoire revancharde, cela ne mérite que du mépris

Exactement, vous ne méritez que mépris a vouloir reproduire aujourd'hui ce que vous avez fait aux juifs hier... Les sionistes qui se servent de la shoah pour coloniser et exterminer tout un peuple ne mérite que mépris aussi...
 
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