La glace de l'Arctique fond à un rythme alarmant, préviennent les experts

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اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Une zone de glace marine de l'océan Arctique plus grande que le territoire des États-Unis a fondu cette année, selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), qui affirme que ce phénomène montre que les changements climatiques se produisent « sous nos yeux ».

Dans un rapport publié mercredi dans le cadre des discussions internationales sur le climat à Doha, au Qatar, l'OMM indique que la fonte des glaces de l'Arctique n'est que l'un des phénomènes climatiques extrêmes qui ont frappé la planète en 2012.

Au cours de l'année, des épisodes de grave sécheresse ont touché près des deux tiers du territoire américain, ainsi que l'ouest de la Russie et le sud de l'Europe.

Des inondations dévastatrices ont frappé l'Afrique de l'Ouest, tandis que des vagues de chaleur intense se sont abattues sur une grande partie de l'hémisphère nord.

Mais c'est la fonte des glaces de l'Arctique qui domine le rapport annuel sur le climat. L'OMM affirme que la couche de glace a atteint « un bas niveau record » dans la zone autour du pôle Nord.

De mars à septembre, la Terre a perdu 11,83 millions de kilomètres carrés de couche de glace, soit une superficie plus grande que le territoire des États-Unis, selon l'organisation.

« Le taux alarmant de la fonte cette année met en évidence les changements aux grandes répercussions qui se déroulent dans les océans et la biosphère de la Terre », a déclaré le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud.

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Radio Canada
 
Le niveau des mers augmente à une vitesse 60% supérieure aux prévisions

Le réchauffement climatique entraîne l’élévation du niveau des mers mais celui-ci s’effectue à une vitesse 60% plus importante que ne l'avait projeté en 2007 le Giec (groupe d'experts de l'ONU sur le climat). Actuellement, les mers montent en moyenne de 3,2 millimètres par an.

C'est une étude préoccupante que viennent de dévoiler trois climatologues dans la revue britannique Environmental Research Letters. Celle-ci révèle que l’élévation du niveau des mers s’effectue à une vitesse 60% plus importante que ne l'avait projeté en 2007 le Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Ainsi, les experts indiquent que la projection "la plus fiable" du Giec en 2007, basée sur des données de 2003, prévoyait une hausse de 2 millimètres par an d'ici 2010 alors qu’elle est en réalité de 3,2 mm.

Dans son rapport de 2007, le Giec avait estimé qu'avec ce rythme, la hausse atteindrait de 18 à 59 centimètres d'ici à la fin du siècle. Mais une série d'études scientifiques indiquent désormais que l'élévation pourrait atteindre, voire dépasser, un mètre. Bien que l’étude qui vient d’être réalisée n’ait pas porté sur ce point, ce chiffre est jugé crédible par Stefan Rahmstorf de l'Institut de recherche sur l'impact du changement climatique de Potsdam, un des auteurs de l'étude.

Pour justifier cette différence, les spécialistes ont d'ores et déjà émis quelques hypothèses. Selon eux, l'estimation trop basse du Giec sur la hausse du niveau des mers peut s'expliquer par le fait que l'ampleur du phénomène de fonte des calottes glacières ou glaciers plus modestes était bien moins connue à l'époque. De plus, le dernier rapport du groupe se base sur des informations obtenues entre 1993 et 2003. A l'époque, les mesures par satellite étaient encore relativement nouvelles, et les scientifiques manquaient de recul pour être sûrs de leur fiabilité.

Une hausse source de désastres climatiques et de conflits

Néanmoins, une telle montée pour avoir de sérieuses conséquences. "Cela signifie que les zones situées à moins d'un mètre au-dessus du niveau de la mer, où il y a une grande concentration de population comme au Bangladesh, vont disparaître", a souligné l'un des co-auteurs, Grant Foster, de la société américaine Tempo Analytics.

"Il va y avoir des centaines de millions de réfugiés climatiques, ainsi que de possibles guerres et toutes sortes de conflits pour l'accès aux ressources", a-t-il ajouté. "Pour les grandes villes côtières comme New York, les effets attendus sont probablement ce qu'on a vu pendant l'ouragan Sandy", a-t-il encore tenu à préciser.

Maxisciences
 
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