Suivez en direct les événements qui secouent la Grèce, depuis le vote du plan d'austérité par le Parlement et les violences qui ont embrasé Athènes dimanche soir jusqu'aux réactions des politiques en France et dans toute la zone euro.
Lundi
- 13 h 15 - Face au vent de colère qui soulève la Grèce depuis dimanche, le porte-parole du gouvernement, Pantelis Kapsis, a annoncé la tenue d'élections législatives anticipées, certainement au mois d'avril.
- 13 h 8 - La Commission européenne a salué une "avancée cruciale", après l'adoption par la Grèce du nouveau plan économique d'austérité. Cela devrait permettre au pays de se voir octroyer le prêt de 130 milliards d'euros et l'effacement d'une partie de la dette du pays. Notre article : L'Europe se félicite du vote grec
- 12 h 24 - Berlin salue la "bonne volonté" de la Grèce, alors que l'Allemagne est de plus en plus critiquée dans le pays. Notre article : Berlin salue la "bonne volonté grecque"
- 12 h 15 - Les numéros un de FO, Jean-Claude Mailly, et de la CGT, Bernard Thibault, ont fait part de leur inquiétude pour la Grèce. Notre article : La CGT et FO s'inquiètent pour la Grèce
- 11 h 50 - "Les Grecs ne sont pas violents, mais, moi, je préfère la révolte à la misère", nous dit Lefteris, consterné par le chaos qu'il découvre à Athènes lundi matin. Ce serveur de 34 ans estime que les Grecs sont "sous la pression, on nous impose une nouvelle dictature". Si la Grèce a gagné du temps sur sa crise économique, elle n'a pas résolu sa crise politique ouverte et sa crise sociétale en gestation. Le reportage de notre correspondante à Athènes : "Je préfère la révolte à la misère"
- 10 h 30 - Manuel Valls, Dominique de Villepin, Dominique Voynet et Ségolène Royal réagissent à la situation en Grèce, secouée par les manifestations et l'enchaînement des plans d'austérité.
Dimanche
- Violences - Pendant que le Parlement entérinait le vote du programme économique devant ouvrir la voie au plan d'aide pour la Grèce, près de 100 000 manifestants ont affronté les forces de l'ordre toute la nuit de dimanche à lundi, faisant plus de 120 blessés et endommageant plus de 45 bâtiments d'Athènes. Notre diaporama : Nuit d'émeutes à Athènes
REGARDEZ les scènes de guérilla urbaine dans les rues d'Athènes :
- Plan d'austérité - Les mesures votées par les députés grecs incluent une réforme de la sécurité sociale, une baisse des retraites, une baisse de 10 % des salaires des régimes spéciaux, la privatisation d'entreprises publiques, une réduction de 22 % du salaire minimum et de 32 % pour les moins de 25 ans, la suppression de 15 000 salariés de la fonction publique d'ici à fin 2012... Retrouvez le détail du plan voté par les députés grecs
- Vote du plan d'austérité - Le Parlement grec a voté en faveur du plan drastique d'austérité, dimanche soir, après des discussions très vives, marquées par de fréquents incidents de séance entre les rangs gouvernementaux et l'opposition de gauche. Après un débat en procédure d'urgence, 199 députés sur 278 présents ont voté pour ce programme économique, qui doit permettre de déclencher le sauvetage financier du pays et son maintien dans la zone euro. Ce plan d'austérité accepté en échange du renflouement et du désendettement ouvre la voie à une chute brutale des salaires dans le privé, censée redonner de la compétitivité aux entreprises du pays.
le point
Lundi
- 13 h 15 - Face au vent de colère qui soulève la Grèce depuis dimanche, le porte-parole du gouvernement, Pantelis Kapsis, a annoncé la tenue d'élections législatives anticipées, certainement au mois d'avril.
- 13 h 8 - La Commission européenne a salué une "avancée cruciale", après l'adoption par la Grèce du nouveau plan économique d'austérité. Cela devrait permettre au pays de se voir octroyer le prêt de 130 milliards d'euros et l'effacement d'une partie de la dette du pays. Notre article : L'Europe se félicite du vote grec
- 12 h 24 - Berlin salue la "bonne volonté" de la Grèce, alors que l'Allemagne est de plus en plus critiquée dans le pays. Notre article : Berlin salue la "bonne volonté grecque"
- 12 h 15 - Les numéros un de FO, Jean-Claude Mailly, et de la CGT, Bernard Thibault, ont fait part de leur inquiétude pour la Grèce. Notre article : La CGT et FO s'inquiètent pour la Grèce
- 11 h 50 - "Les Grecs ne sont pas violents, mais, moi, je préfère la révolte à la misère", nous dit Lefteris, consterné par le chaos qu'il découvre à Athènes lundi matin. Ce serveur de 34 ans estime que les Grecs sont "sous la pression, on nous impose une nouvelle dictature". Si la Grèce a gagné du temps sur sa crise économique, elle n'a pas résolu sa crise politique ouverte et sa crise sociétale en gestation. Le reportage de notre correspondante à Athènes : "Je préfère la révolte à la misère"
- 10 h 30 - Manuel Valls, Dominique de Villepin, Dominique Voynet et Ségolène Royal réagissent à la situation en Grèce, secouée par les manifestations et l'enchaînement des plans d'austérité.
Dimanche
- Violences - Pendant que le Parlement entérinait le vote du programme économique devant ouvrir la voie au plan d'aide pour la Grèce, près de 100 000 manifestants ont affronté les forces de l'ordre toute la nuit de dimanche à lundi, faisant plus de 120 blessés et endommageant plus de 45 bâtiments d'Athènes. Notre diaporama : Nuit d'émeutes à Athènes
REGARDEZ les scènes de guérilla urbaine dans les rues d'Athènes :
- Plan d'austérité - Les mesures votées par les députés grecs incluent une réforme de la sécurité sociale, une baisse des retraites, une baisse de 10 % des salaires des régimes spéciaux, la privatisation d'entreprises publiques, une réduction de 22 % du salaire minimum et de 32 % pour les moins de 25 ans, la suppression de 15 000 salariés de la fonction publique d'ici à fin 2012... Retrouvez le détail du plan voté par les députés grecs
- Vote du plan d'austérité - Le Parlement grec a voté en faveur du plan drastique d'austérité, dimanche soir, après des discussions très vives, marquées par de fréquents incidents de séance entre les rangs gouvernementaux et l'opposition de gauche. Après un débat en procédure d'urgence, 199 députés sur 278 présents ont voté pour ce programme économique, qui doit permettre de déclencher le sauvetage financier du pays et son maintien dans la zone euro. Ce plan d'austérité accepté en échange du renflouement et du désendettement ouvre la voie à une chute brutale des salaires dans le privé, censée redonner de la compétitivité aux entreprises du pays.
le point