Le syndicat des professionnels des tenanciers de bars, de boîtes de nuit et les propriétaires de débit de boisson alcoolisés dénoncent des arrestations et des retraits de licence arbitraires.
«Nous sommes en liberté provisoire», sinsurge Fatima Lambarki, membre du très sobrement intitulé syndicat national des commerçants et professionnels (SNCP). Le 8 mai dernier, le syndicat, regroupant près de 50.000 investisseurs au niveau national, est monté au front lors dune réunion tenue à la Chambre de commerce de Casablanca.
Dans le collimateur du syndicat, larrestation il y a près de deux semaines de Mohamed Ameziane, propriétaire dun bar dans le centre-ville de Casablanca (Poker dAs, sis avenue 11 janvier) et qui a écopé de deux mois de prison ferme. Il a été condamné en vertu dun arrêté datant de 1967 interdisant de «vendre ou doffrir gratuitement des boissons alcoolisées à des Marocains musulmans», sous peine dune condamnation de 1 à 6 mois de prison fermes. Un texte qui ne fait que confirmer une loi datant du protectorat et mise en place par lancien résident général Lyautey. Depuis lindépendance, cette loi nest appliquée que sporadiquement mais semble de plus en plus dactualité.
Daprès Saïd El Fihri, le vice-secrétaire général du SNCP section Casablanca, «tout commence par une bagarre. Un client accuse les responsables du bar de vol, après avoir perdu la somme de 4.000 dirhams. La police est contactée et le client est emmené au poste. Le lendemain, les autorités arrivent et arrêtent le propriétaire ainsi que le serveur et le plongeur de létablissement au motif de vente dalcool aux musulmans».
suite :
http://www.h24info.ma//maroc/societe/la-guerre-de-lalcool-aura-t-elle-lieu
«Nous sommes en liberté provisoire», sinsurge Fatima Lambarki, membre du très sobrement intitulé syndicat national des commerçants et professionnels (SNCP). Le 8 mai dernier, le syndicat, regroupant près de 50.000 investisseurs au niveau national, est monté au front lors dune réunion tenue à la Chambre de commerce de Casablanca.
Dans le collimateur du syndicat, larrestation il y a près de deux semaines de Mohamed Ameziane, propriétaire dun bar dans le centre-ville de Casablanca (Poker dAs, sis avenue 11 janvier) et qui a écopé de deux mois de prison ferme. Il a été condamné en vertu dun arrêté datant de 1967 interdisant de «vendre ou doffrir gratuitement des boissons alcoolisées à des Marocains musulmans», sous peine dune condamnation de 1 à 6 mois de prison fermes. Un texte qui ne fait que confirmer une loi datant du protectorat et mise en place par lancien résident général Lyautey. Depuis lindépendance, cette loi nest appliquée que sporadiquement mais semble de plus en plus dactualité.
Daprès Saïd El Fihri, le vice-secrétaire général du SNCP section Casablanca, «tout commence par une bagarre. Un client accuse les responsables du bar de vol, après avoir perdu la somme de 4.000 dirhams. La police est contactée et le client est emmené au poste. Le lendemain, les autorités arrivent et arrêtent le propriétaire ainsi que le serveur et le plongeur de létablissement au motif de vente dalcool aux musulmans».
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