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Actualités internationales
La guerre secrète de l'Algérie contre le Mali
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[QUOTE="Saheli, post: 6759381, member: 98076"] … suite L'Accord d'Alger fut pour le Mali ce que fut Canossa pour l'empereur Henri IV Chantage L'Algérie s'est toujours servie de la question kidaloise pour faire chanter les autorités maliennes. On ne sait pas avec exactitude si celle-ci a joué un rôle quelconque dans la reconnaissance par le Mali de la fantomatique [b]" république arabe sahraouie démocratique " dans les années 80. Ce qui est certain, c'est que l'Algérie a entrepris, depuis un certain temps, d'utiliser le dossier de Kidal pour obliger le Mali à maintenir cette reconnaissance[/b]. L'observateur peu averti ne s'en est peut-être pas rendu compte ; mais la position du Mali a sensiblement évolué par rapport au Sahara dit occidental. Sous la deuxième République traoréenne, les émissaires du polisario et de la fameuse " RASD " défilaient régulièrement à Bamako, étaient reçus avec tapis rouge au palais et dans les ministères, se répandaient en déclarations interminables à la télévision. En somme, ils se sentaient aussi bien à l'aise à Bamako qu'à Alger, leur capitale d'adoption. Aux Nations Unies, à l'OUA, dans les fora tiers-mondistes, le vote du Mali s’alignait automatiquement sur celui de l'Algérie : en faveur de la " RASD " et contre le Maroc. Les choses ont bien changé depuis l'effondrement de la dictature militaro-udépémiste et l'avènement de la démocratie. Le Mali, qui a résolu de pratiquer une politique d'ouverture sans exclusive, se veut ouvert à tous les vents fécondants pour sortir son économie du marasme et sa population de la misère. Il veut coopérer dans la paix, la bonne entente, la solidarité et l'intérêt réciproque avec tous les pays, à commencer par ceux de son espace naturel, la région sahélo-saharienne. Le Maroc fait partie de ces pays et la reconnaissance par le Mali de Moussa Traoré de la prétendue " RASD " a été une insulte aux liens séculaires entre les deux pays. C'est pourquoi Alpha Oumar Konaré d'abord, ATT ensuite, ont entrepris de corriger cette faute historique en normalisant les relations entre Bamako et Rabat. Une normalisation qui passe par l'abandon de la reconnaissance de la " RASD " par le Mali. Pour le moment, nous n'en sommes pas là mais, déjà, [b]le Mali a adopté une position de neutralité sur la question. Il ne vote plus dans les rencontres internationales ni pour le Maroc, ni pour la " RASD ". Il ne reçoit plus les représentants du polisario et/ou de la soi-disant " RASD " dans un cadre officiel. Voilà qui met Alger dans une fureur noire au point d’oser proposer ce chantage sordide à un haut dirigeant malien : " Ecoutez, nous, nous pouvons vous débarrasser en quelques heures de la rébellion à Kidal. Mais en contrepartie, le Mali doit revenir à sa position initiale par rapport à la RASD".[/b] Le dirigeant malien a vu dans cette proposition la preuve que l'Algérie manipule la «rébellion touarègue». Et n'a pas manqué de le dire à son interlocuteur algérien. [b]Depuis, tout va de travers entre Alger et Bamako.[/b] Pression économique Le Nord du Mali est une immense région désertique enclavée entre le Niger, l'Algérie et la Mauritanie, où l'activité économique est marginale. La région de Kidal, en particulier, respire par le sud algérien, principalement Tamanrasset. C'est par là qu'arrivent les produits vivriers et toutes sortes de marchandises. [b]Périodiquement, l'Algérie s’évertue à rappeler au gouvernement malien que la survie de la région de Kidal dépend d'elle et d'elle exclusivement.[/b] Quand une décision se fait trop attendre de Bamako, elle ferme la frontière, mettant les Kidalois au bord de l'asphyxie. Dès que Bamako se montre compréhensif, elle rouvre la voie à la circulation des marchandises. Ainsi va la vie au quotidien à la frontière entre l'Algérie et le Mali dans la région de Kidal. [/QUOTE]
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