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La journaliste opposée au jeûne obligatoire est réapparue
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[QUOTE="petitbijou, post: 6202550, member: 67618"] Affaire des jeûneurs : Provocation juvénile ou attaque contre l’Islam ? L’opération menée par des jeunes filles et garçons sur initiative d’une journaliste pour rompre le jeûne en public a suscité des réactions allant de la condamnation ferme à des appels à la modération. L’affaire des «non jeûneurs» qui a fait la Une de la presse nationale ces derniers jours remet sur le devant de la scène la question des limites des libertés individuelles. Ce groupe a défrayé la chronique au Maroc en voulant rompre publiquement le jeûne. Motif : l’abrogation de l’article 222 du Code pénal qui interdit à tout Musulman de rompre le jeûne dans un lieu public sous peine d’écoper de 1 à 6 mois de prison et d’une amende de 12 à 200 DH. Pour Abdelbari Zemzmi, prédicateur, député du Parti de la renaissance et de la vertu, il s’agit d’un acte provocateur. «Ces jeunes ont en réalité émis un appel public à la rupture du jeûne. Ils ont ainsi essayé de provoquer les sentiments des citoyens marocains en réclamant agir au nom de la liberté individuelle. Il ne s’agit pas là d’une liberté, car la vraie liberté s’arrête là où commence la liberté des autres. Celui qui vit au sein d’une société doit respecter ses valeurs et ses principes». Et de poursuivre : «Il s’agit là d’une affaire purement religieuse. Le Code pénal marocain interdit la rupture publique du jeûne en se référant aux préceptes de l’Islam et par la même à la loi fondamentale du Maroc qui stipule expressément que l’Islam est la religion officielle de l’Etat». Face à un tel comportement, on est en droit de se demander si les sanctions prévues par le Code pénal sont assez contraignantes. «La peine prévue par le Code pénal à l’égard de toute personne qui rompt publiquement le jeûne est suffisamment contraignante. Le problème ne se pose pas à ce stade mais au niveau de la mise en oeuvre des dispositions de la loi», déclare Mustapha Ramid, chef du groupe parlementaire du PJD. «Nous ne devons surtout pas fermer l’oeil sur ces personnes qui tentent de porter atteinte aux valeurs et aux constantes de la société marocaine. Car si on tolère aujourd’hui ces actes , on sera demain amené à tolérer ceux qui souhaiteraient sortir de leurs maisons tout nus. Chacun a le droit de rompre le jeûne chez soi mais personne n’a le droit, en revanche, de défier les valeurs sacrées de la société. Ce ne sont pas les dispositions du Code pénal qui vont résoudre le problème. C’est la société elle-même qui doit remédier à ces dysfonctionnements». En s’affichant en public et en arguant la rupture du jeûne dans le cadre de l’exercice des libertés individuelles, ce groupe de jeunes Marocains n’a fait qu’attiser la colère des autorités publiques, des jeûneurs et des autorités religieuses. «Le Maroc, où l’exercice des droits et devoirs est en totale conformité avec les fondements religieux garantis par le commandeur des croyants, ne peut tolérer cette atteinte publique à la religion», avait souligné un communiqué du Conseil provincial des ouléma de Mohammedia. Cette tentative de rupture de jeûne en public a été initiée par le «Mouvement alternatif pour la défense des libertés individuelles», une association que les autorités affirment être inconnues jusque-là. Six jeunes Marocains dont la journaliste Zineb Elghzaoui vont être traduits devant la justice pour «tentative d’incitation à la rupture du jeûne en public». Auparavant, d’autres affaires ont fait polémique au Maroc. C’est notamment le cas de l’association marocaine d’homosexuels «Kif Kif». Ses membres ont voulu sortir de la clandestinité et être reconnus par la société marocaine. Ces derniers avaient tenté d’organiser une conférence sur l’homosexualité à Marrakech. Mais le gouvernement ne l’a pas entendu de cette oreille et a empêché l’organisation de cette manifestation. Actuellement, l’association se trouve en Espagne et compte 50 membres au Maroc et 500 à l’étranger. [url]http://www.aujourdhui.ma/couverture-details71079.html[/url] [/QUOTE]
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