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Philosophie, spiritualité et autres religions
La liberté selon descartes
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[QUOTE="Ebion, post: 16259080, member: 130060"] Qu'est-ce que ce texte vous inspire? Je me limiterai à relever une chose : pour Descartes, être indifférent entre deux choix possibles, c'est-à-dire être "en équilibre", cela n'est pas la plus grande liberté possible. Plus on incline vers un bien qu'on connaît être tel, plus on sera libre, car dans cette perspective, la liberté suprême consiste à poursuivre avec détermination le bien qu'on a trouvé. Agir de façon "erratique", capricieuse, cela ne serait au fond pas l'idéal de la liberté, mais plutôt une forme d'irrationalité, surtout on se refuse à appliquer notre entendement à chercher de quel côté se trouve le vrai et le bien. Prenons un exemple plus concret : Supposons qu'une personne vertueuse (comme [USER=344169]@Lilyla[/USER] :timide: ) incline tellement vers une des options d'un choix, la connaissant comme le plus grand bien, qu'elle ne songerait même pas à se porter capricieusement vers l'autre. Cette personne en est-elle moins libre? Être portée facilement à faire le bien, que cela nous vienne naturellement, ou grâce à de bonnes habitudes ou à une éducation réussie, n'est-ce pas un grand avantage et une forme de liberté appréciables? Supposons au contraire une personne récemment sevrée de sa dépendance aux drogues, mais qui a encore du mal à se contrôler. Peut-être la volonté d'une telle personne est-elle pour le moment dans un équilibre précaire et instable entre l'abstinence ou la rechute. Considérerait-on une telle personne comme particulièrement privilégiée, du fait qu'elle est en état de faire un choix plus incertain, plus imprévisible, que les choix qui s'offrent à sa volonté fragiles semblent de force à peu près équivalente? Cet ancien toxicomane, si on le lui demandait, se considérerait-il lui-même comme particulièrement libre? Ne souhaiterait-il pas être libre à la manière de Lilyla et d'autres, qui ne ressentent aucune attirance pour ces drogues et n'ont pas besoin de lutter intérieurement pour s'en passer? N'est-il pas clair alors qu'une "liberté d'indifférence" peut, paradoxalement, révéler un manque de liberté? Ne faut-il pas parler d'une liberté qui est plutôt libération? [/QUOTE]
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