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La liberté, une finalité suprême de la législation musulmane
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[QUOTE="Drianke, post: 15990330, member: 174325"] Il évoque également la liberté d’expression pour exprimer l’opinion ou la conviction religieuse. Dieu ordonne même certaines de ses formes en disant : « [B][I]Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable et interdit le blâmable, car ce seront eux qui réussiront [/I][/B]» (3 : 104). Le Prophète (saws) l’ordonne également en disant : « Que quiconque voit un mal le change avec sa main, s’il ne peut pas, avec sa langue, s’il ne peut avec son cœur, et c’est là le degré le plus faible de la foi » (rapporté par Mouslim). Ainsi, s’exprimer pour dénoncer un mal n’est pas seulement un droit mais un devoir. Ibn ‘Ashour cite des formes de liberté d’expression telles que la liberté d’acquisition du savoir, la liberté de l’enseignement et la liberté de la production intellectuelle. Il évoque également la liberté des actions. Il s’agit de disposer des choses licites : exercer n’importe quel métier licite, se rendre à n’importe quel endroit licite, utiliser les biens communs, disposer de ses biens d’une manière licite, choisir sa nourriture, ses vêtements et son habitation, consommer ce qui est désirable et licite … D’une manière générale, la liberté d’action signifie que nul ne pourrait empêcher les gens de quelque chose de licite. Ceci dit, étant donné qu’il ne peut y avoir de liberté sans responsabilité, Ibn ‘Ashour dit que le principe qui régit la liberté d’action est de ne pas nuire à autrui. Il dit : « Si l’individu dépasse les limites de sa liberté, il sera obligé de se tenir à la loi par la garantie ou par la sanction »[3]. C’est pourquoi il dit que la liberté ne peut être limitée que par une restriction qui repousse de son détenteur un préjudice certain ou qui lui procure un avantage[4]. Par exemple, si nous voyons un homme qui tente de se suicider, on ne pourrait le laisser faire sous prétexte qu’il s’agit de sa liberté, d’autant plus qu’il nuit à personne. En effet, sa liberté de se tuer ne lui est pas garantie et sa liberté de disposer de son corps est limitée. Par ailleurs, lorsque Le Messager de Dieu (saws) rendit visite à Sa’d ibn Abi Waqqas (rad) qui était souffrant, Sa’d lui dit : « Ô Messager de Dieu, je possède des biens et seule ma fille héritera, est-ce que je donne tous mes biens en aumône ? » Il dit : « Non ! » Il dit : « la moitié de mes biens ? » Il dit : « Non » Il dit : « Le tiers de mes biens ? » Il dit : « Le tiers, et c’est déjà beaucoup, laisser tes héritiers riches vaut mieux que de les laisser dans le besoin, les poussant à mendier » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim). Il s’agit-là de la liberté de disposer de ses biens, mais cette liberté n’est pas au détriment des droits des héritiers. Ibn ‘Ashour définit la liberté comme étant : « un esprit instinctif qui habite l’âme humaine dans lequel se développent les forces humaines telles que la pensée, la parole et l’action, et qui permet aux aptitudes intellectuelles de s’élancer dans une compétition dans les domaines de l’invention et de la précision »[5]. C’est-à-dire que l’être humain ne peut penser que s’il est libre. Il ne peut exprimer ce qu’il pense sans crainte que s’il est libre. Il ne peut rien produire de profitable pour les gens que s’il est libre. C’est la liberté qui développe ces forces : la force de la pensée, la force de la parole et la force de l’action. Ibn ‘Ashour conclut cette partie consacrée à la liberté en disant : « Sache que la transgression de la liberté est la pire des formes d’injustice ». Extrait du livre « [I]Qu’est-ce que la Shari’a ?[/I] » de Moncef Zenati, éditions Havre De Savoir [/QUOTE]
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