Le juge dinstruction près la cour dappel de Casablanca a ordonné, mercredi en fin de journée, de placer sous écrou lancien directeur général de lOffice national des aéroports (ONDA), Abdelhanine Benallou.
Un total de seize personnes ont comparu devant le juge dinstruction qui a ordonné la mise sous écrou, en compagnie du directeur général, de trois autres agents de lOffice en rapport avec une affaire de dilapidation des deniers publics.
Un rapport de la Cour des comptes avait révélé des malversations au sein de lONDA à lépoque où M. Benallou était à la direction générale.
Il sagit là de la première concrétisation de plusieurs rapports de la Cour des Comptes rendus publics il y a deux ans et mettant en cause des responsables doffices ou détablissements publics.
Les précédents gouvernements navaient jamais voulu passer à lacte même si du temps de Me Mohamed Naciri, prédécesseur de Mustapha Ramid, lex ministre de la Justice avait indiqué à la presse que les dossiers de la Cour des Comptes avaient été remis à la Justice pour poursuites éventuelles.
Apparemment donc, les premières promesses de «nettoyage» du gouvernement Ramid connaissent un début dexécution, sachant que le cas de lONDA est, sans préjuger des décisions de justice ultérieures, parmi les plus emblématiques et révélateurs de mauvaise gestion des deniers publics. Le rapport de la Cour des Comptes avait été particulièrement sévère pour Benallou et son directeur financier et nombreux étaient les citoyens qui sinterrogeaient sur limpunité de cet ancien dirigeant dun office public.
Nul doute donc que lincarcération de Benallou va avoir un fort impact sur les citoyens et, également sans doute, sur plusieurs dirigeants dentreprises publiques aujourdhui sur la sellette.
Alors, «manu pulite» (re)commence au Maroc?
http://www.lnt.ma/actualites/la-mac...llou-ancien-dg-de-l’onda-en-prison-26582.html
Un total de seize personnes ont comparu devant le juge dinstruction qui a ordonné la mise sous écrou, en compagnie du directeur général, de trois autres agents de lOffice en rapport avec une affaire de dilapidation des deniers publics.
Un rapport de la Cour des comptes avait révélé des malversations au sein de lONDA à lépoque où M. Benallou était à la direction générale.
Il sagit là de la première concrétisation de plusieurs rapports de la Cour des Comptes rendus publics il y a deux ans et mettant en cause des responsables doffices ou détablissements publics.
Les précédents gouvernements navaient jamais voulu passer à lacte même si du temps de Me Mohamed Naciri, prédécesseur de Mustapha Ramid, lex ministre de la Justice avait indiqué à la presse que les dossiers de la Cour des Comptes avaient été remis à la Justice pour poursuites éventuelles.
Apparemment donc, les premières promesses de «nettoyage» du gouvernement Ramid connaissent un début dexécution, sachant que le cas de lONDA est, sans préjuger des décisions de justice ultérieures, parmi les plus emblématiques et révélateurs de mauvaise gestion des deniers publics. Le rapport de la Cour des Comptes avait été particulièrement sévère pour Benallou et son directeur financier et nombreux étaient les citoyens qui sinterrogeaient sur limpunité de cet ancien dirigeant dun office public.
Nul doute donc que lincarcération de Benallou va avoir un fort impact sur les citoyens et, également sans doute, sur plusieurs dirigeants dentreprises publiques aujourdhui sur la sellette.
Alors, «manu pulite» (re)commence au Maroc?
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