Les députés ougandais ont voté, la minijupe pourrait bientôt être interdite. Ne manque désormais plus que l'aval du président pour que soit adoptée l'interdiction de tout ce qui pourrait être jugé érotique ou provoquant une excitation sexuelle dans ce pays de plus en plus radical.
Le projet de loi est désormais acté, les femmes ougandaises n’auront plus le droit de porter de minijupes en public. Légalement, le port de la minijupe est devenu pénalement répréhensible.
Interdiction de tout ce qui provoque une « excitation sexuelle »
Le projet, intitulé « la loi contre la pornographie », a été validé par une majorité de parlementaires et vise à restreindre le développement de la pornographie dans le pays, tel que l’indique le site de la BBC.
Dans cette loi, on lit en vrac qu’en plus de l’interdiction des minijupes, les « outils sexuels », qu’il s’agisse d’images ou de vidéos, mais également tous les comportements jugés érotiques ou visant à provoquer une excitation sexuelle ou encore à corrompre les mœurs, sont désormais interdits dans le pays.
Cette loi provoque de nombreuses inquiétudes en Ouganda, notamment en raison des interprétations personnelles qu’elle peut susciter.
Les homosexuels aussi dans le collimateur
A l’origine de ce projet de loi, le ministre de l’Ethique et de l’intégrité, Simon Lokodo. C’est en mai dernier que le gouvernement a soumis le texte à l’Assemblée et depuis, malgré une importante mobilisation populaire condamnant ce qu’ils ont appelé l’instrumentalisation du corps des femmes, le texte a été positivement accueilli au Parlement.
La loi n’est cependant pas encore entrée en vigueur. En effet, le processus législatif ougandais impose qu’un texte de loi soit soumis au président après avoir été voté à l’Assemblée nationale.
De plus en plus radical, le gouvernement ougandais fait l’objet de toute l’attention de la communauté internationale. Le gouvernement étudie actuellement la possibilité d’alourdir les peines condamnant l’homosexualité. La peine de mort pourrait notamment être adoptée pour certains cas.
> Lu sur la BBC
http://www.jolpress.com/ouganda-minijupe-homosexualite-article-823672.html
Le projet de loi est désormais acté, les femmes ougandaises n’auront plus le droit de porter de minijupes en public. Légalement, le port de la minijupe est devenu pénalement répréhensible.
Interdiction de tout ce qui provoque une « excitation sexuelle »
Le projet, intitulé « la loi contre la pornographie », a été validé par une majorité de parlementaires et vise à restreindre le développement de la pornographie dans le pays, tel que l’indique le site de la BBC.
Dans cette loi, on lit en vrac qu’en plus de l’interdiction des minijupes, les « outils sexuels », qu’il s’agisse d’images ou de vidéos, mais également tous les comportements jugés érotiques ou visant à provoquer une excitation sexuelle ou encore à corrompre les mœurs, sont désormais interdits dans le pays.
Cette loi provoque de nombreuses inquiétudes en Ouganda, notamment en raison des interprétations personnelles qu’elle peut susciter.
Les homosexuels aussi dans le collimateur
A l’origine de ce projet de loi, le ministre de l’Ethique et de l’intégrité, Simon Lokodo. C’est en mai dernier que le gouvernement a soumis le texte à l’Assemblée et depuis, malgré une importante mobilisation populaire condamnant ce qu’ils ont appelé l’instrumentalisation du corps des femmes, le texte a été positivement accueilli au Parlement.
La loi n’est cependant pas encore entrée en vigueur. En effet, le processus législatif ougandais impose qu’un texte de loi soit soumis au président après avoir été voté à l’Assemblée nationale.
De plus en plus radical, le gouvernement ougandais fait l’objet de toute l’attention de la communauté internationale. Le gouvernement étudie actuellement la possibilité d’alourdir les peines condamnant l’homosexualité. La peine de mort pourrait notamment être adoptée pour certains cas.
> Lu sur la BBC
http://www.jolpress.com/ouganda-minijupe-homosexualite-article-823672.html
