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La mort et l'intensité de la vie
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[QUOTE="Floraison, post: 14907247, member: 276533"] [B]Marie de Hennezel: «Remettre la mort à la juste place dans nos vie».[/B] [B][/B] [B]RENCONTRES CAPITALES - Marie de Hennezel est psychologue, spécialisée dans l’accompagnement des personnes en fin de vie. Si l’on devait modifier une chose pour changer la société de demain, ce serait … R[/B]emettre la mort à sa juste place dans nos vies. Au lieu de l’occulter. Nous ne serons pas toujours là, les gens que nous aimons non plus. Cela oblige à plus de conscience et de responsabilité. cela oblige à se poser les questions essentielles: qu’ai je fait de ma vie? Quel a été le fil rouge de ma vie, sa fécondité? Ai-je été fidèle à mes valeurs? Dans toutes les traditions spirituelles du monde, méditer sur sa finitude aide à bien vivre, a se respecter soi-même, à respecter les autres et la planète sur laquelle nous vivons. C’est devant la mort, que l’on prend conscience de la valeur de la vie, de son sens, de la beauté, de l’amour. Je crois qu’une société dans laquelle on a perdu le sens de la précarité de la vie, de sa finitude, est une société qui surfe sur l’absurde. On est dans une fuite en avant, on passe à côté des autres et de leur mystère. Les relations restent superficielles au lieu de s’approfondir. Paradoxalement, c’est quand on refuse de réaliser que la vie est limitée dans le temps et donc fragile, que l’on passe son temps à courir, à se distraire, à se laisser envahir par les soucis matériels. «Et c’est devant la mort que l’on prend conscience que la vie aurait pu être quelque chose d’immense, de prodigieux, de créateur;.Mais c’est trop tard…et la vie ne prend tout son relief que dans l’immense regret d’une chose inaccomplie.» écrivait Maurice Zundel. Les hommes pressés d’exister ignorent ainsi qu’ils perdent le goût de vivre, car une des conséquences du déni de la mort est bien l’angoisse. En faisant comme si la mort n’avait aucune incidence sur nos manières de vivre, nous appauvrissons nos vies sans même nous en apercevoir. On croit qu’en oubliant la mort on vivra mieux. C’est l’inverse qui se produit. Le déni de la mort se venge en déniant la vie. [/QUOTE]
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