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La mort et l'intensité de la vie
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[QUOTE="Floraison, post: 14910341, member: 276533"] [B]Une sépulture ? [I]«[/I] [I]Homo[/I] [I]»[/I] est passé par là…[/B] [B][/B] La mort constitue pourtant l’obsession métaphysique première de l’humanité. Ne sommes-nous pas tous des « mortels », habité par la conscience de notre finitude ? Très tôt, dès l’enfance, nous tentons tant bien que mal de nommer et d’apprivoiser la perspective inquiétante de notre disparition programmée. À la différence des autres animaux, la mort ne nous advient pas seulement du dehors, comme un événement extérieur, nous l’anticipons longtemps avant qu’elle survienne, et lorsqu’elle advient, nous lui réservons un sort. Nous ne jetons pas nos cadavres à la poubelle. Sous la forme d’une tombe, d’une stèle, d’un rituel ou d’un simple souvenir, il nous importe à la fois de l’accueillir et de la conjurer. C’est d’ailleurs un signe irrécusable pour tous ceux qui travaillent sur les origines de l’homme : lorsqu’ils découvrent les traces d’une sépulture, c’est que [I]«[/I] [I]Homo[/I] [I]» [/I]est passé par là… Enfin, tous les systèmes métaphysiques et religieux, si divers et contradictoires soient-ils, peuvent être lus comme des réponses à cette question incontournable de notre condition : pourquoi devons-nous mourir ? Mais si la mortalité a longtemps été notre souci fondamental, c’est qu’elle était plus qu’un horizon existentiel : une expérience concrète et quotidienne. Quand l’espérance de vie était de 30 ou 40 ans ; quand un enfant sur trois mourait à la naissance ; quand la plupart des maladies étaient sans remèdes ; quand, en l’absence d’un État souverain et d’une société policée, les individus vivaient sous l’emprise de la peur de la mort violente, alors le visage des morts faisait partie intégrante de la vie. Chacun était incité à l’anticiper, à s’y préparer. À la vivre en commun avec ses proches. L’ici-bas était orienté par l’attente de l’au-delà. Et puis, soudain, en quelques siècles, ce système s’est effondré. Alors que la croyance religieuse s’effritait, la vie longue a chassé la mort hors de notre champ d’expérience. Elle s’est alors réfugiée dans les hôpitaux, où les médecins sont devenus les maîtres d’un événement médical. [/QUOTE]
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