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La naissance de bébés dans la rue augmente de manière alarmante
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[QUOTE="Drianke, post: 16528222, member: 174325"] [B]Nantes. Nourrissons sans abri bloqués à l’hôpital[/B] Si le CHU et des Nantais inquiets ne se démenaient pas pour leur éviter la rue, de jeunes mères dormiraient dehors. Les institutions se font tirer l’oreille pour remplir leurs obligations d’hébergement. Pourtant, ils en ont vu d’autres. Les squats insalubres et surpeuplés. Les familles réfugiées dans des caves. « Mais là, s’indigne Yacine Yazami, un bébé qui vient de naître à la rue ? C’est violent. » Cheville ouvrière de la Maison du peuple, il n’est pas le seul Nantais à s’alarmer, en cette fin janvier. « Depuis la mi-décembre, analyse une femme qui milite dans les réseaux d’hébergement solidaire, on a eu une dizaine de cas de jeunes mères sans abri compliqués à gérer. Jamais je n’avais vu ça ! C’est vraiment la catastrophe. » [B]Enceinte et à la rue[/B] Ces accouchées sont souvent exilées, presque toujours demandeuses d’asile. À ce titre, elles devraient être hébergées via l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Offi), qui dépend du ministère de l’Intérieur. Le hic, c’est que faute de centres d’accueil (1) en nombre suffisant, un demandeur d’asile sur deux est sans abri, en France. Les plus vulnérables sont logés les premiers. Les jeunes mères, logiquement, devraient être considérées comme telles. Uyi (prénom d’emprunt), Nigériane de 28 ans, est l’une d’elles : « Je suis restée vingt-six jours à la maternité. Ma fille, Sources, a juste un mois. Avant sa naissance, je dormais dans la rue. J’appelai le 115 (numéro d’appel d’urgence des sans-abri, NDLR). Sans arrêt. Mais pas une fois je n’ai eu droit à une chambre. » Après l’accouchement, pas mieux. « À l’hôpital, ils me disaient qu’ils ne pouvaient pas me garder. Qu’il fallait que je parte, avec mon bébé. Je faisais le 115, je n’avais rien. Alors je restais, quand même. Je n’étais pas la seule dans ce cas, au CHU. » Au vingt-sixième jour, enfin, Uyi a obtenu une nuitée d’hôtel. Et l’Offi vient de lui attribuer une place en Cada. [B]Soignants en détresse[/B] Manœuvres épuisantes. Notamment pour le CHU, qui a pris la mesure du problème il y a environ un an, quand la direction a vu certains agents en grande détresse. « Le temps d’assistant social de la maternité a été renforcé afin d’accompagner au mieux les situations, explique la direction. Cela permet de faciliter l’orientation des patientes en complément des démarches qu’elles ont engagées par leurs propres moyens. Une cellule de coordination se réunit à cet effet chaque semaine pour faire le lien avec les partenaires institutionnels et plus particulièrement le 115. » L’été dernier, le CHU de Nantes a « exceptionnellement » ouvert cinq chambres doubles pour ces patientes sans abri. Le personnel soignant se démène pour garder au chaud les jeunes accouchées sans toit, parfois bien au-delà des quatre ou cinq jours après un accouchement classique. Les équipes bricolent des solutions dans l’urgence et tentent de résoudre l’insoluble casse-tête entre faire de la place pour les nombreuses futures mères et ne pas mettre à la rue des nourrissons. Mais aides-soignantes comme sages-femmes préfèrent ne pas en parler. Le sujet est brûlant et créé de vives tensions entre collègues. De son côté, la direction assure qu’« aucune sortie de la maternité n’est prononcée sans qu’une solution d’hébergement n’ait été trouvée par la mère ou proposée par les services sociaux d’urgence ». Et parfois, la solution, c’est un habitant qui l’offre. [B]Prématurée à la rue[/B] « On accompagne en ce moment la mère d’une petite prématurée née en décembre, soupire la Nantaise hébergeuse. Elle est sortie il y a peu, son bébé pesait moins de 2,5 kg ! Elle n’a eu droit qu’à une nuit par le 115 en dix jours. Lorsqu’elle est retournée au lactarium du CHU, l’autre jour, les gens à l’hôpital ne savaient plus quoi faire. Ils l’ont gardée, assise sur une chaise, à la maternité. »................ [URL unfurl="true"]https://nantes.maville.com/actu/actudet_-nantes.-nourrissons-sans-abri-bloques-a-l-hopital_52716-3980668_actu.Htm[/URL] [/QUOTE]
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